La caille estonienne est un excellent choix pour les éleveurs expérimentés comme pour les débutants. Elle demande peu d'entretien et possède des caractéristiques uniques. Cette race a été développée par sélection de races pondeuses et de races à viande, en retenant les meilleurs spécimens : taux de survie élevé à l'état sauvage, longue durée de vie et période de ponte courte.

L'élevage de la race
L'hybride a été obtenu par croisement des cailles suivantes :
- Blancs anglais ;
- Japonais;
- Pharaon.
La dernière race est une race de chair, les autres sont des pondeuses. Ces cailles sont apparues pour la première fois en Estonie en 1989 et ont rapidement conquis le marché avicole. Les éleveurs sont parvenus non seulement à maintenir la production d'œufs, mais aussi à presque doubler le poids de la carcasse, grâce à la qualité de la chair et du gras.
L'apparence et le caractère de l'oiseau
Avant d'acheter des cailles estoniennes, il est conseillé de se familiariser avec leur apparence afin d'éviter les arnaques au marché. Leur plumage est très proche de celui des cailles sauvages, mais leurs plumes présentent une teinte plus brunâtre et des rayures foncées sur le corps, héritage de la race Pharaon.
Caractéristiques d'apparence :
- Le corps est de forme ronde, les femelles sont un quart plus grandes que les mâles.
- Queue courte.
- Petit cou.
- Bec brun, pouvant être gris chez les femelles.
- Chez les mâles, les rémiges sont foncées, avec des rayures claires.
- Le dos est relevé, avec une petite bosse sur le devant.
Les cailles d'Estonie ne sont pas capricieuses, mais elles ont un caractère bien trempé. Les femelles sont calmes, tandis que les mâles sont connus pour leurs cris stridents. Un bruit fort ou l'apparition d'un étranger peuvent provoquer un véritable tumulte dans ce royaume aviaire.
Indicateurs de productivité
Les cailles estoniennes sont très appréciées non seulement pour leurs nombreuses qualités, mais aussi pour leur poids idéal et leur belle apparence.
Caractéristiques importantes :
- Poids. Il peut atteindre 300 g par individu, en moyenne – environ 250 g, à l'âge de 4 à 5 mois.
- Production d'œufs. Les femelles pondent six œufs par semaine, ce qui peut atteindre jusqu'à 300 par an. Les poules pondent des œufs toute l'année, ce qui est également très important.
- Taille des œufs. Plus grandes et plus allongées que les cailles japonaises, elles commencent à pondre des œufs à l'âge de 37 jours, chaque œuf pouvant peser jusqu'à 10 g.
- Goût. La chair des cailles estoniennes est délicieuse ; on peut les abattre dès l’âge d’un mois. Les mâles sont abattus en premier, et les femelles ne sont utilisées que si l’on dispose d’une remplaçante.
| Indicateur | Caille estonienne | caille japonaise |
|---|---|---|
| Poids moyen de la carcasse | 250–300 g | 120–150 g |
| Production d'œufs (année) | 280–300 pièces. | 250–280 pièces. |
| Début de la ponte | 37 jours | 40 à 45 jours |
| Poids des œufs | 9–11 g | 8–10 g |
| Taux de survie des poussins | 98% | 85 à 90 % |
Les œufs de caille ont une longue durée de conservation grâce à l'acide aminé lysozyme, qui bloque le développement des micro-organismes.
Avantages et inconvénients
Comme toute race, la caille estonienne présente des points forts et des points faibles qu'il convient de prendre en compte lors de l'achat. Nous les examinerons plus en détail dans le tableau.
| Avantages | Défauts |
| Taux de survie élevé | Voracité |
| Ponte intensive | exigences d'entretien élevées |
| croissance rapide | Conflit entre frères |
| Taux d'éclosion élevé | |
| Période de ponte | |
| Bonne vitalité | |
| Temps d'incubation court | |
| Adaptabilité chez les poussins |
Comment distinguer une femelle d'un mâle ?
Lors de l'achat d'oiseaux, il est important de veiller à ne pas ramener uniquement des femelles ou uniquement des mâles. Le sexe des cailles estoniennes peut être déterminé dès l'âge d'un mois.
| Mâle | Femelle |
| La poitrine est plus foncée, avec des plumes brunes. | La poitrine est tachetée, claire, sans plumes brunes. |
| Les joues et la mandibule sont brunâtres, le jabot est plus clair. | Couleur plus claire, comme recouverte de poussière |
| Coloration : 3 rayures jaune clair | Les joues et la mandibule inférieure sont grisâtres |
| Bec - brun foncé | Le cloaque est de couleur bleuâtre |
| La peau autour du cloaque est rose | La poitrine et le jabot sont gris-brun, avec des mouchetures. |
| Une teinte de plumes plus saturée | La couleur est unie |
| Rayures claires sur les rémiges |
Comment prendre soin des Estoniens et les maintenir en bonne santé ?
L'élevage de cailles estoniennes n'a rien de particulièrement difficile. En lisant attentivement les instructions et en suivant les recommandations, vous pourrez rapidement vous approvisionner en œufs et en viande.
Conseils précieux :
- Les oiseaux sont élevés en cages ; les cages standard conviennent aux cailles estoniennes. Leurs dimensions (100 x 50 cm) sont suffisantes pour 20 à 30 oiseaux.
- La hauteur de la cage ne doit pas dépasser 20 cm. Un plafond bas est nécessaire pour éviter que les cailles ne se cognent la tête et ne se blessent ; si elles se sentent menacées, elles s'envolent rapidement. Si la hauteur est trop importante, les oiseaux risquent de se briser le cou. Il est préférable de recouvrir le dessus de la cage d'un filet.
Comment fabriquer soi-même une cage à cailles – lire ici.
- Si vous élevez des cailles pour leurs œufs, 4 mâles suffiront pour 15 femelles.
- De temps à autre, les cages doivent être nettoyées en profondeur : lavées à l’eau savonneuse, ébouillantées, puis séchées pour éliminer toute trace d’humidité.
- Lors du nettoyage, il est nécessaire de déplacer les oiseaux.
- Il convient d'installer une barrière désinfectante à l'entrée du poulailler pour nettoyer les chaussures. Sa fabrication est simple : il suffit de remplir une boîte de sciure et de la recouvrir d'un chiffon imbibé de désinfectant.
Les courants d'air sont très dangereux pour les cailles ! Ils peuvent entraîner la perte de plumes, une diminution de la production d'œufs et, dans les cas les plus graves, la destruction de tout le poulailler.
Conditions de détention
Les cailles estoniennes ne sont pas capricieuses, mais elles nécessitent des conditions de vie spécifiques dont les propriétaires doivent être conscients.
Ce qu'il est important de savoir :
- VentilationLe poulailler doit être constamment ventilé, la norme étant de 2 mètres cubes par kilogramme de volailles en hiver. En été, ce volume passe à 4 mètres cubes.
- LumièreLes cailles estoniennes n'apprécient pas la lumière vive ; elles deviennent nerveuses et se battent. Il est préférable d'utiliser un éclairage tamisé : une ampoule de 20 watts pour 15 mètres cubes.
- Mode jour-nuitLes cailles adultes bénéficient d'une période d'ensoleillement de 15 heures par jour. Il est donc préférable d'installer un programmateur électrique qui ajuste automatiquement l'éclairage. Réduire la durée d'ensoleillement diminuera la production d'œufs. Conseil d'un éleveur : utilisez des lampes LED pour éclairer les mangeoires et les abreuvoirs ; elles sont sans danger pour les oiseaux.
- HumiditéLe taux d'humidité idéal se situe entre 60 et 70 %. Avec une ventilation adéquate, ce niveau s'établit naturellement, car les oiseaux produisent beaucoup d'humidité en raison de leur température corporelle élevée et de l'évaporation. Dans un climat sec, les oiseaux mangent mal, boivent excessivement, perdent leurs plumes et leur croissance est ralentie. Un humidificateur peut contribuer à rétablir cet équilibre.
- TempératureLa race estonienne préfère des températures modérées : entre 22 et 25 degrés Celsius. Si la température descend à 16 degrés Celsius, les poules cessent de pondre. À 28 degrés Celsius, les cailles peuvent souffrir d’insolation et mourir.
- Quotidiennement : Vérifier la température et l'humidité (matin/soir)
- Une fois par semaine : nettoyer les ouvertures de ventilation de la poussière
- Une fois par mois : calibrer les capteurs de l’hygromètre et du thermomètre
- Saisonnier : ajustement de l'éclairage (été - atténuation, hiver - éclairage supplémentaire)
- Une fois par an : désinfection du poulailler avec remplacement complet de la litière
Plan annuel de contrôle du microclimat
Si les oiseaux se serrent les uns contre les autres, c'est qu'ils ont froid. S'ils respirent bruyamment le bec ouvert, c'est qu'ils souffrent de la chaleur.
L'endroit des oiseaux
Les cailles estoniennes sont peu exigeantes : chaleur, humidité modérée et bonne ventilation. Ce n’est pas un luxe, mais une nécessité compte tenu de leur métabolisme rapide. Les cailles sont également très timides. Par conséquent, le choix de leur emplacement doit tenir compte des éléments suivants :
- Aucun étranger ne doit entrer dans la pièce où se trouvent les cages ; si les cailles ont peur, le stress affectera la ponte.
- Les abreuvoirs doivent être placés derrière la mangeoire, et non devant, afin que l'eau se salisse moins.
- Avant le nettoyage, les cages à oiseaux doivent être déplacées à chaque fois.
Nourrir les cailles
L'alimentation des cailles est un sujet particulier, car ces oiseaux sont connus pour leur appétit vorace. Certains éleveurs considèrent cela comme un inconvénient, tandis que d'autres y voient un avantage, car cela permet aux cailles de prendre du poids plus rapidement. Mais le fait est là : les cailles mangent 10 % de plus que les autres espèces ; c'est génétiquement déterminé.
Si leur ration est réduite, elles deviendront nerveuses et pondront peu d'œufs. Il est donc important de choisir une alimentation nutritive, contenant des éléments nutritifs adaptés aux pondeuses et aux poulets de chair. Les besoins alimentaires moyens sont de 3 à 35 g par volaille.
Quelques conseils :
- Il est possible de faire des purées de céréales, d'herbes et de graines avec des suppléments minéraux, mais il s'agit plutôt d'un complément. La meilleure solution est aliments composés.
- Les oiseaux adultes consomment volontiers les aliments pour poulet PK-2 et PK-5 ; ils sont moins chers que les aliments spéciaux pour cailles, mais contiennent tout ce dont ils ont besoin.
- Une carence en calcium se manifeste par une coquille d'œuf molle, tandis qu'un excès se traduit par un enduit blanchâtre. On peut y remédier en ajoutant des coquilles d'œufs broyées ou entières à l'alimentation.
- Après 40 jours de vie, les cailles sont nourries deux fois par jour : le matin et le soir.
- Le régime alimentaire doit être strictement respecté, sinon les œufs ne seront pas bien pondus.
- Pour enrichir le mélange en vitamines, il est conseillé d'y ajouter des herbes hachées.
- Deux fois par semaine, incorporez de la viande, du fromage blanc et du foie bouilli.
- Les restes alimentaires doivent être retirés pour éviter qu'ils ne se gâtent.
- L'eau doit être fraîche en permanence.
- Pendant la saison des amours, il est conseillé de compléter leur alimentation avec des aliments riches en vitamines et en protéines. Les éleveurs recommandent le son de blé, particulièrement bénéfique pour les cailles estoniennes durant cette période.
- Ces oiseaux raffolent des hannetons, et certains éleveurs de volailles achètent ce produit.
- Les coqs destinés à l'abattage peuvent recevoir de la nourriture à volonté, mais les poules pondeuses nécessitent un régime alimentaire strict pour éviter l'obésité ou une baisse de la ponte.
Caractéristiques du flux
Les cailles pondent de meilleurs œufs lorsqu'elles reçoivent un complément alimentaire à base de céréales ou de prémélanges. Même en tenant compte du coût de ces compléments, les bénéfices sont supérieurs aux dépenses ; il est donc déconseillé de lésiner sur leur alimentation. Autre caractéristique de la race estonienne : sa capacité à réagir rapidement aux pénuries alimentaires. Il est donc essentiel de veiller à la variété de son régime.
La quantité d'œufs, ainsi que la valeur nutritionnelle de la viande de caille, dépendent directement de la qualité de l'alimentation ; il est donc nécessaire de connaître les caractéristiques suivantes :
- Aliments à base de céréales. Les éleveurs expérimentés recommandent ces aliments, mais ils présentent un inconvénient majeur : ils sont dépourvus de vitamines, qu’il faut ajouter séparément. Ce n’est pas très pratique, il est donc plus simple d’acheter des mélanges spéciaux. Il existe des gammes pour l’engraissement et d’autres pour améliorer la production d’œufs.
- Prémélanges. Elles sont mélangées à la ration du matin, et la quantité requise est versée directement dans le concentré. Le dosage est indiqué sur l'emballage. Cependant, les vitamines perdent de leur efficacité si elles sont diluées dans l'eau ou ajoutées à la purée chaude.
Si les volailles sont élevées pour leur viande, leur alimentation doit contenir davantage de protéines ; si elles sont élevées pour leurs œufs, il faut y ajouter plus de calcium.
Prendre soin des poussins
Les poussins estoniens doivent être élevés en couveuse pendant un certain temps pour grandir, à une température d'environ 33-35 degrés Celsius. Ensuite, la température est abaissée à 30-32 degrés Celsius, puis à 26 degrés Celsius au cours de la troisième semaine, avant d'être progressivement augmentée jusqu'à 22 degrés Celsius.
Quelques règles :
- Les poussins de caille peuvent se nourrir dès les premières heures de leur vie ; ils doivent recevoir un aliment composé broyé PK-0 et de l'eau fraîche.
- Il suffit de hacher les aliments pendant les 10 premiers jours ; les poussins ne sont pas soumis à des restrictions alimentaires pendant une durée allant jusqu'à 3 semaines.
- Nourrissez-vous trois fois par jour.
- Dès le troisième jour de vie, il est recommandé d'ajouter des oignons verts hachés, c'est bon pour l'estomac.
- N'importe quel aliment pour poules fera l'affaire, vous pouvez y ajouter du maïs.
- Les volailles destinées à l'engraissement commencent à être préparées intensivement dès l'âge d'un mois.
- Les bébés de moins d'un jour peuvent se noyer dans un bol d'eau trop profond. Un abreuvoir à tétine ou à dépression est idéal, mais ce dernier nécessite un tuyau.
Soins hivernaux
Il est important de rappeler qu'en hiver, les cailles estoniennes ont besoin de :
- Une pièce chauffée où toutes les fenêtres et les portes doivent être isolées. De nombreux agriculteurs utilisent des lampes infrarouges.
- Humidité élevée.
- Une luminosité modérée est nécessaire. En cas d'excès de lumière, les cailles pondent mal leurs œufs.
Comment résoudre un conflit entre cailles ?
Il convient d'introduire les mâles avec précaution ; si la femelle est hostile, un combat mortel peut s'ensuivre. Dans ce cas, il faut séparer les oiseaux et réintroduire le mâle auprès de la femelle, et non l'inverse. Des blessures sur l'oiseau peuvent également indiquer un combat. Leur réconciliation peut prendre jusqu'à une semaine ; il est donc conseillé de séparer le mâle de temps en temps.
Reproduction et incubation
Les cailles se reproduisent très activement et, peu après leur acquisition, l'éleveur devra s'occuper de leur progéniture. Cette tâche est facilitée par le taux de survie élevé des poussins (98 %). Mais avant de commencer la collecte des œufs, il est important de tenir compte du tempérament des oiseaux lors du choix d'un partenaire.
On présente le mâle à la femelle. Si la réconciliation réussit, tant mieux ! Sinon, il faudra reporter l'opération. Certains éleveurs utilisent une méthode d'accouplement rapide : ils présentent le mâle le matin pendant 20 minutes, puis répètent l'opération après 2 ou 3 jours. Il y a de fortes chances que la femelle finisse par accepter.
Reproduction
Bien sûr, les cailles sont parfaitement capables de s'accoupler naturellement, mais le processus peut être amélioré. Des éleveurs de volailles expérimentés donnent des conseils sur la manière de procéder correctement :
- Les mâles choisissent souvent leurs partenaires parmi les pondeuses de moindre qualité et évitent les pondeuses productives. Il est donc conseillé d'isoler temporairement les poules de première qualité.
- Seuls les jeunes individus, âgés de 3 à 4 mois maximum, sont aptes à la reproduction. Pour les mâles, ce seuil est plus élevé : environ 8 mois.
- Il ne faut absolument pas faire s'accoupler des individus issus du même parent ! Leur progéniture sera malade.
- Pour 1 mâle, 2 à 5 femelles suffisent.
- Lorsqu'un mâle est remplacé, la ponte des cailles peut diminuer. Il faut environ une semaine pour que la production d'œufs se rétablisse.
Sélection des œufs pour l'incubation
Il est important de savoir que les cailles ne couvent pas leurs œufs ; un incubateur est donc indispensable. Cela demande un peu plus d'efforts, mais le jeu en vaut la chandelle. Pour obtenir des poussins robustes et en bonne santé, il est également crucial de bien choisir ses œufs. Ils doivent être conservés une semaine maximum à une température d'environ 10 °C.
- ✓ Rejeter les œufs présentant des fissures, des excroissances ou une pigmentation irrégulière
- ✓ Lavez-vous les mains avant de placer les œufs dans l'incubateur (l'huile obstrue les pores de la coquille).
- ✓ Marquez les œufs au crayon (pour contrôler leur retournement).
- ✓ Procéder à une ovoscopie les 7e et 14e jours d'incubation
- ✓ Désactivez le retournement automatique 2 jours avant l'éclosion
Retournez-le deux fois par jour.
Quels œufs sont les meilleurs :
- lisse, mat.
- avec une coquille propre.
- Pigmentation moyenne.
Exigences relatives aux incubateurs :
- Thermomètre et hygromètre étalonnés.
- Le matériau idéal est la mousse de polystyrène, bien que n'importe quel matériau puisse convenir.
Subtilités de la procédure :
- Les 10 premiers jours, la température devrait être de 37,7 à 37,8 degrés et l'humidité de 55 à 65 %.
- L'humidité chute ensuite à 40-45 %.
- Le 15e jour, il faut retourner les œufs, abaisser la température à 37,3 degrés Celsius et augmenter l'humidité à 75 %. Si l'incubateur ne supporte pas ce taux d'humidité, vaporisez les parois avec de l'eau tiède plusieurs fois par jour. Mais surtout pas les œufs !
- Les bébés commencent à éclore le 16e ou 17e jour, un processus qui peut durer jusqu'à trois jours.
- Les poussins mouillés doivent être manipulés jusqu'à ce qu'ils sèchent, sinon le duvet collera à leur peau. Certains éleveurs les déplacent le lendemain.
N'aidez jamais les poussins de caille à sortir de leur coquille ! Ils doivent le faire eux-mêmes.
Pour plus d'informations sur l'incubation des œufs de caille, consultez ici.
Caractéristiques de l'élevage pour la viande
Les mâles issus d'œufs non fécondés ou rejetés sont généralement éliminés. Élevés séparément, ils s'engraissent facilement.
Quelques conseils :
- Laissez toujours une lumière tamisée dans la cage pour qu'ils puissent toujours manger.
- Ne limitez pas votre alimentation.
- On peut mélanger des légumes et du maïs moulu à l'alimentation.
- Commencez par de petites portions, de 1 à 2 mois de vie.
Maladies et prévention
Même des races réputées résistantes comme les « Estoniens » restent vulnérables. maladiesPar conséquent, il incombe également au propriétaire de surveiller la santé des oiseaux.
Mesures nécessaires :
- Surveillez l'appétit et l'activité des oiseaux.
- Si des signes de maladie apparaissent, les cailles sont isolées des autres et des vétérinaires sont contactés.
- Installez des seaux de soda ou de chorale.
- Utilisez des lampes ultraviolettes.
Symptômes d'un oiseau malade
Signes que les oiseaux présentent lorsqu'ils sont malades :
- zones dégarnies et perte de plumes sur le dos ;
- plumage fragile;
- blessures;
- manque d'appétit ;
- rejettent la tête en arrière ;
- étirer leur cou ;
- baisser leurs ailes ;
- les agacer.
Les oiseaux malades, infectés par la maladie, bougent peu, rentrent la tête sous leurs ailes et semblent somnolents et léthargiques. Ils respirent bruyamment et peuvent tousser.
Maladies infectieuses
Elles se transmettent par contact direct et par voie aérienne, et le taux de mortalité est alors assez élevé. Les plus dangereuses sont :
- Pseudo-peste. Elle se transmet également par les aliments, l'eau et les matières fécales.
- choléra aviaireLes modes de contamination sont similaires.
- Pullorose. Elle ne touche que les jeunes, mais peut être mortelle. Parmi les causes, on retrouve l'hypothermie ou l'hyperthermie, une alimentation de mauvaise qualité et le manque d'eau potable.
- OrnithoseLa fièvre apparaît, les poumons et le système nerveux sont touchés.
- AspergilloseUne maladie fongique. Les oiseaux s'affaiblissent, leurs pattes et leur bec deviennent bleus, ils respirent difficilement et boivent beaucoup à cause de la soif.
- maladie de NewcastleLes rats, les chats et d'autres volailles sont porteurs. Chez les cailles infectées, les yeux deviennent opaques et leurs fientes sont liquides et d'un vert sale.
- Colibacillose. Une maladie intestinale semblable à la pullorose, mais à progression beaucoup plus rapide, pouvant atteindre des proportions épidémiques. Les oiseaux sont léthargiques et tremblent constamment. Les carcasses et les œufs des oiseaux morts doivent être détruits.
- choléra aviaire ou pasteurelloseElle affecte le foie des oiseaux, perturbant leur métabolisme. Les symptômes caractéristiques incluent des fèces liquides contenant du sang. Elle ne répond pas au traitement. La carcasse de l'oiseau mort est incinérée et le poulailler ainsi que les cages sont désinfectés.
Les oiseaux atteints de cette maladie contagieuse doivent être abattus et leurs carcasses incinérées. La consommation de leur viande ou de leurs œufs est strictement interdite !
Maladies non transmissibles
Ils sont généralement divisés en 3 groupes :
- En raison d'une mauvaise alimentationCela signifie que l'aliment est soit trop pauvre, soit trop riche en nutriments. Trouvez un juste milieu ou modifiez sa composition.
- En raison d'un entretien inadéquatCela est dû à une faible humidité et aux courants d'air. On peut y remédier avec de la vitamine B, de la levure fourragère et en améliorant les conditions environnementales.
- En raison de blessures. L'animal blessé doit être retiré, la plaie soignée et, de préférence, bandée.
Une alimentation inadaptée peut également provoquer une affection complexe telle que le prolapsus de l'oviducte avec l'œuf. Ce phénomène se produit lorsque les poussins sont nourris avec des aliments pour adultes, ce qui favorise une ponte précoce avant que leur organisme ne soit prêt. Il est donc essentiel de veiller à ce que les adultes et les poussins aient une alimentation différente.
Où acheter cet oiseau et combien coûte-t-il ?
Les cailles estoniennes sont très prisées des agriculteurs et élevées dans de nombreuses fermes spécialisées à travers la Russie. À Moscou, la société « YUSIKO » propose ce service, tandis qu'à Saint-Pétersbourg, c'est « Cadeau du fermier » qui s'en charge. À Tcheliabinsk, ce sont les éleveurs de volailles locaux qui les vendent.
| Région | Ferme | quantité minimale de commande |
|---|---|---|
| région de Moscou | "YUSIKO" | À partir de 50 têtes |
| région de Léningrad | Cadeau du fermier | À partir de 20 têtes |
| Tcheliabinsk | Caille de l'Oural | À partir de 10 têtes |
| Kraï de Krasnodar | Chantier naval de Kuban | À partir de 30 têtes |
| Novossibirsk | Caille de Sibérie | À partir de 15 têtes |
Le prix de la caille dépend de son âge :
| Âge | Prix unitaire |
| indemnité journalière | 10 roubles |
| Hebdomadaire | 17 roubles |
| Trois semaines | 32 roubles |
| Période | 40 roubles |
| Adultes | 55 roubles |
Avis des agriculteurs
Les cailles estoniennes sont très populaires, comme en témoignent les nombreux avis publiés sur les forums d'éleveurs.
L'élevage de cailles estoniennes est très rentable ; l'investissement est rapidement amorti, à condition d'adopter la bonne approche. De plus, ce produit alimentaire est très demandé. La race est rustique et facile à entretenir ; les femelles pondent de bons œufs et produisent une chair savoureuse. Les poussins éclosent de façon homogène, avec une mortalité quasi nulle. C'est un excellent choix pour les éleveurs débutants.



