Les chèvres sont appréciées pour leurs conditions de vie peu exigeantes et leur robustesse. Leurs maladies sont le plus souvent dues à une mauvaise hygiène, à des conditions d'élevage inadaptées et à une alimentation inappropriée. Tout éleveur de chèvres devrait savoir comment prévenir les maladies, reconnaître leurs symptômes et comment réagir si un animal tombe malade.
Maladies infectieuses
Il s'agit du groupe de maladies le plus dangereux, se propageant par diverses voies : air, eau, aliments et contact direct. Les infections peuvent avoir différentes étiologies, notamment virales, bactériennes et fongiques. Il est important de savoir que de nombreuses maladies infectieuses des chèvres sont dangereuses pour l'homme.
| Nom | Pathogène | Symptômes | Traitement |
|---|---|---|---|
| Brucellose | Brucella melitensis | Asymptomatique, fausses couches chez les femmes, gonflement des testicules chez les hommes | Incurable, abattage |
| Pasteurellose | Pasteurella | Forte fièvre, diarrhée, lésions respiratoires | Sérum, antibiotiques |
| listériose | Listeria | Lésions du système nerveux, avortements, mastite | Antibiotiques tétracyclines |
| La fièvre aphteuse | Virus à ARN | Forte fièvre, ulcères des muqueuses | Traitement symptomatique |
| Variole | Capripoxvirus ovin | Fièvre, éruption cutanée, suppuration | Traitement symptomatique |
| pleuropneumonie infectieuse | Mycoplasme | Toux, respiration sifflante, écoulement nasal | Osarsol, Novarsenol |
| mammite infectieuse | Agent pathogène | Mamelle dure, pus dans le lait | Antibiotiques, massage des mamelles |
| Furonculose de la mamelle | Staphylocoque | Abcès sur la mamelle | Désinfection, ablation des abcès |
| Trichophytose | Champignons Trichophyton | Taches sans poils sur la peau | fongicides |
| stomatite infectieuse | Divers facteurs | Inflammation de la muqueuse buccale | Irrigation avec des solutions |
| Pourriture du pied | Bacteroides nodosus | Pourriture du sabot | Ablation chirurgicale, antibiotiques |
Brucellose
L'agent causal est la bactérie Brucella melitensis. Les animaux peuvent être infectés de différentes manières. La bactérie pénètre dans l'organisme par voie sexuelle, par des plaies, et par l'eau et les aliments. L'infection peut également être transmise lors d'avortements, par le sang et le liquide amniotique. Cette maladie est dangereuse pour l'homme.
Symptômes. La maladie est pratiquement asymptomatique. Le diagnostic ne peut être établi que par une analyse de sang. Des fausses couches fréquentes chez les femelles et un gonflement des testicules chez les mâles peuvent constituer des signes d'alerte. La brucellose peut également provoquer des problèmes articulaires, rendant difficile pour la chèvre de se tenir debout ou même de se déplacer.
Traitement. La maladie est incurable. Si elle est diagnostiquée, l'animal est abattu et les locaux sont désinfectés.
Prévention. Le troupeau fait l'objet d'une inspection obligatoire tous les six mois, comprenant des analyses bactériologiques. Les animaux sont achetés uniquement auprès de vendeurs réputés.
Pasteurellose
Causée par Pasteurella, cette infection est peu résistante aux désinfectants. Elle meurt à une température de 70 à 90 °C en 5 à 10 minutes. Le pathogène survit 26 jours dans l'eau et le sol, et 72 jours dans le fumier. La transmission se fait par contact avec des personnes infectées, via les matières fécales et le mucus nasal.
Symptômes. La période d'incubation varie de 4 à 5 heures à 2 à 3 jours. Les symptômes dépendent de l'évolution de la maladie, qui peut être :
- Pointu. On observe une forte hausse de la température et des diarrhées. Cependant, la maladie est parfois asymptomatique.
- Subaigu. Température pouvant atteindre 41-42 °C. Abattement, atteinte respiratoire : l’animal respire difficilement, tousse et a le nez qui coule. Les chèvres présentent également des signes de conjonctivite, un gonflement de l’espace intermaxillaire et de diarrhée.
- Chronique. On observe une fatigue, une anémie, un gonflement des jambes et des articulations.
Traitement. Le diagnostic repose sur l'examen bactériologique des organes internes des animaux décédés. Les symptômes sont similaires à ceux de la fièvre paratyphoïde et du charbon. Les animaux atteints reçoivent des injections de 60 à 80 ml de sérum antipasteurellose. Des antibiotiques, comme la tétracycline, sont administrés. L'administration de sulfamides et un traitement symptomatique sont recommandés.
Prévisions. La mortalité peut atteindre 75 %. Une évolution hyperaiguë conduit généralement à un décès rapide. Dans une évolution subaiguë, la guérison survient en 5 jours.
Prévention. Vaccination des personnes en bonne santé. Renforcement de l'immunité des animaux exposés à des personnes malades. Désinfection des locaux.
listériose
Cette maladie affecte pratiquement toutes les espèces animales, y compris l'être humain. Elle s'attaque au système nerveux et provoque des avortements, des mammites et des septicémies. L'agent causal, Listeria, est une bactérie très résistante qui survit dans le sol et sur les plantes. La transmission se fait par contact avec des animaux infectés, par l'urine, les excréments et le lait. Certains animaux sont porteurs sains de Listeria.
Symptômes. La période d'incubation est de 7 à 30 jours. L'évolution peut être aiguë, subaiguë ou chronique. Les manifestations cliniques sont variées et comprennent des formes nerveuses, septiques, génitales, atypiques et asymptomatiques. La forme nerveuse est caractérisée par les symptômes suivants :
- oppression;
- chaleur;
- photophobie;
- manque d'appétit ;
- diarrhée;
- spasme;
- cou tordu;
- coma.
Traitement. Il n'existe pas de traitement spécifique efficace. Dès l'apparition des premiers symptômes, on administre des antibiotiques de la famille des tétracyclines. La chlortétracycline, l'oxytétracycline ou la tétracycline sont administrées 2 à 3 fois par jour. La posologie est de 25 à 30 mg par kg.
Prévisions. Dans sa forme nerveuse, la maladie est généralement mortelle en moins de 10 jours. La forme génitale provoque des avortements et des mammites. La forme atypique est rare. Le pronostic est généralement sombre.
Prévention. Les bactéries sont facilement inactivées par les désinfectants courants. Mettre en quarantaine les nouveaux animaux. Les animaux présentant des signes de listériose sont abattus sans délai.
Il existe dans la nature un type d'animal particulier : les chèvres qui s'évanouissent ou s'effondrent. Elles souffrent souvent de paralysie, due à la peur ou à la surprise. L'animal s'évanouit pendant 10 à 15 secondes. Il est important de se rappeler que toutes les chèvres sont extrêmement timides et que le stress est une cause fréquente de maladie.
La fièvre aphteuse
Une maladie très dangereuse causée par un virus à ARN (un bactériophage dont le génome est une molécule d'ARN). Une fois dans l'organisme d'un animal, le virus se multiplie rapidement. Il affecte d'abord les cellules épithéliales, puis se propage dans tout le corps. L'infection survient dans les pâturages, les abris pour animaux et au contact d'animaux malades. Le virus pénètre par les plaies et les muqueuses.
Symptômes. La maladie évolue de façon aiguë. Les personnes atteintes présentent les symptômes suivants :
- température élevée ;
- oppression;
- baisse de la production laitière chez les chèvres laitières ;
- perte d'appétit ;
- les animaux boitent;
- salivation;
- la bouche, les ailes du nez, la mamelle et les sabots se couvrent de petits ulcères qui éclatent au bout de 2 à 3 jours ;
- Les ulcères suintent un liquide collant.
Traitement. Il n'existe pas de traitement curatif. On recourt généralement à un traitement combiné, dont l'efficacité dépend de l'état de santé, de l'âge et de l'immunité de l'animal. Les animaux atteints sont isolés du troupeau, le lait est bouilli et la zone est désinfectée avec une solution chaude de monochlorure d'iode. Protocole de traitement :
- donner des aliments légers ;
- la cavité buccale est lavée 3 à 4 fois par jour avec du permanganate de potassium (une solution rose pâle) ;
- traiter les zones affectées avec un antiseptique ;
- Ils s'enduisent les sabots de goudron de bouleau.
Si l'animal guérit de la maladie, il développera une immunité contre la fièvre aphteuse. La guérison survient en une semaine environ.
Prévisions. Cette maladie est particulièrement dangereuse pour les enfants, avec un taux de mortalité de 50 %. Un traitement rapide et adapté permet la guérison.
Prévention. Il est recommandé d'acheter les animaux uniquement auprès d'élevages réputés. Les nouveaux animaux doivent être mis en quarantaine. Il convient d'inspecter soigneusement le troupeau afin de détecter rapidement toute maladie et de veiller à la propreté et à l'hygiène des locaux où sont gardées les chèvres.
Variole
L'agent causal est le capripoxvirus ovin. Il pénètre les cellules épithéliales et survit à basse température pendant plus de deux ans. Congelé, il reste viable indéfiniment. Il demeure dangereux en intérieur jusqu'à six mois et au pâturage pendant deux mois. Chauffé à 53 °C, il meurt en 15 minutes. Les moutons à laine fine et les jeunes animaux sont particulièrement vulnérables.
La variole est connue chez l'homme depuis 3 700 ans, mais sa contagiosité chez les petits ruminants a été découverte bien plus tard. La contagiosité de la variole chez les chèvres a été prouvée au XVIIIe siècle.
Symptômes. La pathologie se développe par étapes :
- L'animal est d'abord déprimé, puis une fièvre apparaît.
- Au bout de deux jours, des taches rougeâtres (roséole) apparaissent.
- En trois jours, la roséole se transforme en papules (nodules) entourées d'un anneau rouge.
- Les papules se transforment en vésicules (bulles remplies de liquide séreux) en 5 à 6 jours.
- La suppuration dure trois jours (du pus s'accumule dans les vésicules).
- Séchage des pustules, formation de croûtes et de cicatrices.
La maladie s'accompagne de :
- inflammation des muqueuses des voies respiratoires et du tube digestif ;
- érosions et même ulcères sur le pharynx et la trachée ;
- hémorragies sur les couches internes, dans le tissu pulmonaire - gangrène focale ;
- augmentation du volume de la rate et des ganglions lymphatiques ;
- changement de couleur du foie ;
- flaccidité myocardique.
Symptômes externes :
- gonflement des paupières ;
- écoulement séreux puis purulent du nez ;
- difficulté à respirer ;
- L'éruption cutanée rose (tête, lèvres, mamelle, organes génitaux) se transforme selon les stades décrits ci-dessus.
Traitement. Il n'existe pas de traitement spécifique efficace. La thérapie vise à soulager les symptômes et à renforcer le système immunitaire. Des antibiotiques sont administrés aux animaux pour prévenir les complications. Les animaux malades sont transférés dans des unités d'isolement et reçoivent une alimentation intensive, de préférence semi-liquide.
Prévisions. Dans les cas les plus graves, l'abattage est recommandé. Avec un système immunitaire robuste et des conditions optimales, la guérison est possible.
Prévention. Respect des règles de quarantaine. Les nouveaux animaux doivent être mis en quarantaine pendant un mois. Des inspections régulières du troupeau par un vétérinaire sont obligatoires. La vaccination est recommandée.
pleuropneumonie infectieuse
L'agent causal est un mycoplasme qui envahit l'organisme et provoque des lésions pulmonaires et pleurales. La maladie est particulièrement dangereuse pour les animaux de moins de trois ans. La transmission se fait par voie aérienne, par la toux, les éternuements et l'urine. La période d'incubation est de 7 à 24 jours.
Symptômes. Le premier signe de la maladie est une forte hausse de la température, suivie de :
- perte d'appétit ;
- oppression;
- toux sévère ;
- respiration rauque;
- Écoulement de mucus par le nez.
Traitement. Les animaux sont isolés. La pièce est désinfectée et toutes les surfaces sont nettoyées. On leur administre de l'Osarsol et du Novarsenol.
Prévisions. En cas d'évolution hyperaiguë, l'animal décède dans les 12 à 16 heures. En l'absence d'évolution normale et avec un traitement adéquat, la guérison survient en 4 à 5 jours.
Prévention. Si la situation épidémiologique concernant la pleuropneumonie infectieuse est défavorable dans la région, la vaccination est recommandée en août. Des précautions sanitaires doivent également être observées lors de l'hébergement, de l'alimentation et de la manipulation des animaux.
mammite infectieuse
Maladie infectieuse aiguë causée par un agent pathogène qui pénètre dans la mamelle de la femelle. La contamination se produit par contact avec des animaux infectés ou porteurs de l'agent pathogène. La maladie touche principalement les femelles qui mettent bas pour la première fois.
Symptômes. Signes de mammite infectieuse :
- couleur bleu-violet de la mamelle ;
- la zone affectée de la mamelle augmente de volume et se durcit ;
- La mamelle suinte un liquide aqueux, puis du pus et du sang s'en écoulent ;
- forte fièvre;
- manque d'appétit.
Traitement. Les chèvres malades sont isolées dans une pièce séparée. On masse et on trait la mamelle. Des antibiotiques comme la pénicilline ou l'érythromycine sont administrés par voie intramusculaire. Le norsulfazole est administré par voie orale. Pour ralentir la progression de l'infection, la streptomycine ou d'autres antibiotiques sont administrés par voie mammaire. L'application de camphre sur la mamelle est également recommandée.
Prévisions. L'inflammation entraîne souvent une gangrène de la mamelle, mortelle dans 80 % des cas.
Prévention. Renforcer le système immunitaire des vaches gestantes et en post-partum. Maintenir une hygiène irréprochable lors de la traite. Appliquer Dermisan sur les trayons – 50 g pour 10 litres.
Furonculose de la mamelle
Il s'agit d'une inflammation purulente et nécrotique du follicule pileux ou des glandes sébacées, causée par une infection staphylococcique. Les bactéries pénètrent par égratignure ou autres microtraumatismes cutanés.
Symptômes. Une inflammation se produit au niveau des glandes sébacées et des follicules pileux. La suppuration débute. La peau devient rouge et jaune. Les furoncles sont fermes au toucher. La palpation de la zone enflammée est douloureuse. Le pus qui s'écoule des furoncles entraîne la formation d'autres abcès.
Traitement. Il convient de raser la mamelle. La peau doit être lavée à l'eau chaude savonneuse. La mamelle doit ensuite être désinfectée, les croûtes sèches des furoncles doivent être enlevées et les zones affectées doivent être enduites d'iode.
Prévisions. Si le traitement est instauré à temps, le pronostic est favorable.
Prévention. Hygiène et propreté des mamelles, alimentation adéquate, absence de courants d'air. Apport en vitamines et micronutriments.
Maladies des organes génitaux
Les maladies des organes reproducteurs se divisent en maladies androgéniques (maladies des organes génito-urinaires chez l'homme) et en pathologies obstétricales et gynécologiques chez la femme.
Symptômes. Les symptômes dépendent du type de maladie :
- Orchite. Inflammation des testicules chez les chèvres, accompagnée de fièvre et d'abattement.
- Prolapsus du vagin et de l'utérus. Complète ou partielle. Observée au cours de la deuxième moitié de la grossesse.
- Vulvite - inflammation de la vulve.
- vaginite - inflammation du vagin.
- vestibulite - inflammation du vestibule vaginal.
- Endométrite – inflammation de la muqueuse utérine.
Traitement. Le traitement prescrit dépend du type de maladie et de sa gravité. Dans les cas graves, des antibiotiques sont utilisés.
Prévisions. L'issue du traitement est imprévisible – trop de facteurs influencent le résultat.
Prévention. Respect des règles d'entretien, régime alimentaire complet et examens réguliers.
Trichophytose
Cette maladie, également appelée teigne, est causée par des champignons du genre Trichophyton, résistants à la chaleur et aux désinfectants. Ces champignons persistent longtemps dans l'environnement : on les trouve dans le sol, dans la galéga, sur la litière et le matériel d'élevage. Les petits rongeurs en sont porteurs. La transmission peut également se faire par contact avec des animaux guéris. Des conditions climatiques défavorables, comme le froid, l'humidité et les courants d'air, favorisent la maladie.
Symptômes. La période d'incubation est de 7 à 30 jours. La maladie est chronique et se caractérise par l'apparition de taches rondes sur la peau. Ces taches sont glabres et recouvertes de squames et de croûtes blanchâtres-grisâtres. Le nez, les oreilles, le contour des yeux, la tête, le cou et les jambes sont généralement atteints.
Traitement. Le diagnostic de la maladie repose sur le tableau clinique, l'irradiation aux ultraviolets et l'examen microscopique des prélèvements. La zone affectée doit être traitée avec des fongicides.
Prévisions. Avec un traitement approprié et administré à temps, le pronostic est favorable.
Prévention. Maintien des conditions de vie normales. Promenade des animaux, nettoyage, ventilation et désinfection des locaux.. Vaccination avec des vaccins vivants et inactivés à faible toxicité.
stomatite infectieuse
Cette maladie se caractérise par une inflammation de la muqueuse buccale. Des facteurs thermiques, mécaniques, chimiques et biologiques peuvent la déclencher. La stomatite peut également accompagner des maladies infectieuses et invasives, des troubles digestifs et des troubles métaboliques.
Symptômes. Manifestations cliniques :
- violation de la fonction de mastication ;
- réticence à manger ;
- odeur putride provenant de la bouche ;
- salivation;
- la chèvre émet des bruits de mastication et frotte son museau contre les pattes ;
- rougeur des muqueuses ;
- Une érosion des muqueuses des joues, de la langue et des gencives est possible ;
- près de la bouche et des narines - des ampoules qui éclatent et sèchent, formant des croûtes.
La stomatite infectieuse est contagieuse pour l'homme. Lors des soins aux chèvres malades, il est essentiel de respecter les normes d'hygiène et de porter des gants en caoutchouc.
Traitement. La stomatite doit être diagnostiquée différemment de la rage. Pendant le traitement, il faut éviter d'irriter les muqueuses. Les animaux sont nourris avec de la gelée, des décoctions et des bâtonnets. La bouche est irriguée avec une solution de peroxyde d'hydrogène à 3 %. D'autres solutions sont utilisées, notamment une solution de soude, une solution de Lugol, de l'acide borique, du rivanol (1:1000), de la furaciline (1:5000) et des infusions de camomille, de sorgho et de sauge. La cavité buccale est également irriguée avec de la poudre de sulfanilamide.
Prévisions. La maladie dure de 2 à 3 semaines. Le pronostic est favorable avec un traitement rapide.
Prévention. La vaccination est recommandée. Veillez à maintenir une hygiène irréprochable, nettoyez régulièrement les locaux, entretenez le matériel et mettez les nouveaux animaux en quarantaine.
Pourriture du pied
La pourriture du sabot est causée par la bactérie Bacteroides nodosus, qui peut survivre dans les tissus du sabot jusqu'à 5 ans et à l'extérieur jusqu'à 15 jours. L'infection se propage par le bétail.
Symptômes. Si le pourridié devient chronique, la couche cornée du sabot se nécrose et la sole et les parois se détachent. Les signes de la maladie comprennent :
- claudication;
- l'animal replie ses pattes et lèche ses sabots ;
- la peau entre les sabots devient rouge, enflammée, chauve et gonflée ;
- L'espace entre les sabots dégage une odeur de pourriture désagréable.
Traitement. Les chèvres malades sont isolées du troupeau et placées dans une pièce sèche. Les tissus atteints du sabot sont retirés chirurgicalement. Les sabots sont désinfectés, par exemple avec du formol. Les sabots atteints sont immergés pendant 5 minutes dans une solution de formol à 10 %. Les chèvres reçoivent des antibiotiques.
Prévisions. Si la maladie n'est pas traitée, une gangrène des jambes peut se développer, et la mort peut alors survenir.
Prévention. Les sabots sont désinfectés à la chloramine. Les chèvres peuvent être remises en pâture après deux semaines, une fois le bacille éliminé.
Maladies non transmissibles
Les maladies non infectieuses varient en étiologie et en présentation clinique. Elles affectent toutes un seul animal et ne sont pas contagieuses. Ces maladies peuvent être causées par :
- traumatisme mécanique ;
- nutrition inadéquate ou insuffisante;
- violation des conditions de détention - froid dans la chambre, conditions insalubres ;
- empoisonnement par des plantes vénéneuses ou des aliments de mauvaise qualité.
Mamelons crevassés
La principale cause des crevasses aux trayons est une mauvaise technique de traite. Le problème peut également être lié à une hygiène insuffisante, à une litière de mauvaise qualité ou humide. Les crevasses sont dangereuses car elles peuvent évoluer en mammite si des bactéries pathogènes y pénètrent.
- ✓ Les changements de comportement, tels qu'une diminution de l'activité ou un refus de s'alimenter, peuvent être un signe précoce de nombreuses maladies, mais l'article ne se concentre pas sur ces changements de comportement.
- ✓ Un temps accru passé allongé peut indiquer des problèmes articulaires ou un malaise général qui ne sont pas mentionnés dans l'article.
Symptômes. Les fissures sont découvertes lors de la traite. L'animal ressent de la douleur pendant la traite. Un comportement agité est le premier signe de l'apparition de ces fissures.
Traitement. On traite la mamelle avec une solution d'acide borique. On l'enduit de vaseline ou de beurre fondu. Pour accélérer la cicatrisation des crevasses, on applique une feuille d'aloès préalablement coupée en deux dans le sens de la longueur. On prépare des compresses avec une teinture alcoolique de feuilles d'ortie. Les traitements suivants conviennent également :
- pommade à la propolis;
- Solcoseryl;
- cire avec de l'huile végétale bouillie.
Prévisions. Si les fissures sont détectées à temps et que des mesures sont prises pour prévenir la mammite, le pronostic est bon.
Prévention. Respect des règles d'hygiène et de techniques de traite appropriées. Fourniture d'une alimentation adéquate et maintien de la propreté.
Mastite (non infectieuse)
Cette maladie affecte la glande mammaire. La mammite se développe suite à une traite incorrecte, un traumatisme de la mamelle et de mauvaises conditions d'élevage (froid, saleté, courants d'air, etc.). La présentation clinique de la mammite est variable, mais elle est toujours due à une infection microbienne.
Symptômes. Signes de la maladie :
- la partie affectée de la mamelle durcit et devient chaude au toucher ;
- Le lait des chèvres malades contient des flocons, parfois même du pus.
Traitement. La chèvre est traite fréquemment car il est important d'éviter que le lait n'alourdisse la mamelle malade. Une mamelle pleine est douloureuse. Il est recommandé de masser la mamelle avec de l'huile de camphre. Le but du traitement est de réduire l'inflammation et de normaliser la lactation.
Pour réduire la production de lait, la chèvre est privée d'aliments succulents et reçoit un laxatif : un verre d'huile végétale et deux cuillères à soupe de sulfate de magnésium (sel de Glauber) dissous dans 0,5 litre d'eau. On peut appliquer sur la mamelle une compresse de vinaigre et d'argile liquide (3 cuillères à soupe pour 1 litre d'eau). L'administration d'antibiotiques est indispensable. Les plus couramment utilisés sont la doxorubicine (Dorin), la ceftriaxone, le cobactane et le nitox.
Prévisions. Avec un traitement approprié, le pronostic est favorable.
Prévention. Des examens préventifs réguliers, des conditions de vie optimales et une alimentation équilibrée sont essentiels. Il convient d'éliminer tout facteur susceptible de provoquer des lésions mammaires. Appliquez un désinfectant pour les mamelles avant et après la traite. Afin de permettre aux tissus mammaires de la chèvre de se régénérer, il est recommandé de commencer la traite 8 à 10 semaines avant la date prévue d'agnelage.
Blessures
Les chèvres sont des animaux très actifs, sautant souvent par-dessus les obstacles et grimpant aux arbres. Ce comportement peut entraîner des blessures.
Symptômes. Les symptômes dépendent de la nature de la blessure – il peut s'agir de contusions, de plaies, de fractures – fermées ou ouvertes.
Traitement. Les procédures de traitement sont mises en œuvre en fonction de la nature de la blessure :
- Les plaies doivent être lavées avec une solution diluée de permanganate de potassium, lubrifiées à l'iode et saupoudrées de naphtalène.
- Les poils sont coupés à l'endroit de la blessure, la zone endommagée est enduite d'iode et bandée.
- Si des cailloux ou des échardes se logent dans les plaies du sabot, le corps étranger est retiré et l'excédent de corne est taillé. La zone enflammée est désinfectée avec un antiseptique.
- En cas de fracture, une attelle est appliquée, limitant les mouvements de l'animal.
Prévisions. L'issue du traitement dépend de la gravité de la blessure ainsi que de la pertinence et de la rapidité de l'assistance apportée.
Avitaminose
Cette maladie est due à une carence en vitamines A, B, D et E. Certaines vitamines sont synthétisées par l'organisme de la chèvre, tandis que d'autres ne peuvent être apportées que par l'alimentation. On observe une avitaminose chez les chèvres nourries avec des aliments carencés en cuivre, en sélénium et en cobalt.
Symptômes. Chez l'enfant, les carences en vitamines entraînent un retard de croissance et des troubles du système nerveux. Les symptômes incluent une démarche instable, des convulsions et une paralysie des jambes.
L'avitaminose affecte négativement la capacité de reproduction des animaux. Sans vitamines, les chèvres ne se reproduisent pas.
Traitement. Le traitement vise essentiellement à corriger les carences vitaminiques. Les animaux malades reçoivent une alimentation spéciale et des compléments alimentaires, notamment :
- huile de poisson;
- produits contenant du rétinol (au printemps, la teneur en rétinol des gouttes de foin) ;
- Les carottes, le son et les céréales germées sont des sources de vitamines B ;
- Farine de viande et d'os, levure, produits laitiers – voilà de la vitamine D.
Pour compenser le manque de vitamine E, on administre du sélénium sodique aux chèvres.
Prévisions. Une intervention rapide peut sauver les animaux malades. Chez les jeunes, une carence en vitamines non traitée peut entraîner un taux de mortalité allant jusqu'à 60 %.
Rachitisme
En raison d'une alimentation inadéquate, les enfants souffrent d'une carence en vitamine D – le rachitisme.
Symptômes. Les enfants malades développent des sabots tordus. Ils manquent de vitamines D et A. Les enfants atteints de rachitisme sont affaiblis.
Traitement. Il faut beaucoup de temps pour que les enfants retrouvent un état normal : leur régime alimentaire est adapté et des vitamines leur sont administrées par injection.
Prévisions. Si vous suivez patiemment les instructions du traitement, le pronostic est favorable.
Prévention. La meilleure façon de prévenir le rachitisme est d'assurer une alimentation et des soins appropriés aux enfants. Il est essentiel de leur fournir des vitamines A et D, ainsi que du calcium et du phosphore, indispensables au développement de leur squelette.
Arthrite et arthrose
Les maladies de ce type sont chroniques et difficiles à traiter.
Symptômes.Modifications de la forme de l'articulation, douleur et gonflement, boiterie, et tendance de l'animal à se coucher plus fréquemment, sans appui sur le membre affecté. Une perte de poids peut survenir en raison des difficultés de déplacement.
Traitement.Il est essentiel de veiller au repos de l'animal. Il est également important d'inclure dans son alimentation de la luzerne avec des quantités réduites de concentrés, de glucosamine et de chondroïtine. De plus, massez régulièrement l'articulation affectée avec une pommade ou un liniment articulaire et assurez-lui une activité physique régulière.

Une chèvre atteinte d'une maladie articulaire
Prévisions. Avec un traitement approprié, la qualité de vie de l'animal s'améliore.
Prévention. Fournir aux animaux un logement chaud et sec, une alimentation équilibrée et un pâturage régulier.
cétose
La cétose est associée à des troubles métaboliques. Parmi les facteurs déclenchants, on retrouve une carence énergétique dans l'alimentation, un excès de protéines, une alimentation riche en acide butyrique et un régime alimentaire inadapté. Les groupes à risque comprennent les chèvres en surpoids, les chèvres gestantes et allaitantes, les animaux sédentaires et ceux qui ne bénéficient pas d'un ensoleillement suffisant.
Symptômes. Signes cliniques de la cétose :
- constipation;
- manque d'appétit ;
- léthargie;
- respiration rapide ;
- manteau terne;
- faible prise de poids ;
- baisse de la production laitière.
Traitement. Ajustements alimentaires. L'alimentation doit être composée de foin de prairie de haute qualité, de fourrage vert, de concentrés comme le son, de légumineuses et d'aliments composés. Les chèvres reçoivent des vitamines telles que l'Eleovit, le Gamavit et autres. Le Gamavit peut être administré par injection. Une solution de glucose à 5 % est recommandée pour l'administration intraveineuse. L'acidité du rumen doit être réduite par l'administration de 20 g de bicarbonate de sodium par jour pendant deux semaines.
Prévisions. Si des mesures appropriées sont prises, le pronostic est favorable.
Prévention. Alimentation adaptée, tenant compte de la gestation des femelles. Supprimer les aliments de mauvaise qualité. Préparation adéquate de l'ensilage. Pâturage régulier des chèvres.
Empoisonnement
L’intoxication est généralement due à l’ingestion d’aliments traités aux pesticides. Les animaux peuvent également s’intoxiquer en broutant, en consommant de l’herbe contaminée par des pesticides ou en buvant de l’eau provenant de sources contaminées par des toxines.
Symptômes. Les symptômes dépendent du poison, mais chez les animaux, on observe principalement les suivants :
- diarrhée et vomissements ;
- vision diminuée ;
- convulsions, paralysie ;
- Respiration rapide, pouls rapide.
Traitement. Lavage gastrique par sonde. Administration de laxatifs, de décoctions mucolytiques et de charbon activé. Si le poison est identifié, administration de l'antidote approprié.
Prévisions. L'issue du traitement dépend de la toxicité du poison, de sa quantité et de la rapidité de l'intervention.
Prévention. Soyez attentif aux habitudes alimentaires de votre animal : achetez des aliments de haute qualité, stockez-les correctement et évitez les pâturages contenant des herbes toxiques, comme indiqué ci-dessous (cliquez pour agrandir).
Dyspepsie
Cette maladie affecte les chevreaux nouveau-nés. Elle est due à une perturbation des processus digestifs et métaboliques, causée par une alimentation déséquilibrée pendant la gestation et après la mise bas. Si la chèvre ne s'alimente pas correctement, la qualité de son lait diminue, et par conséquent l'immunité des chevreaux.
Symptômes. Les enfants atteints présentent des signes de déshydratation et d'intoxication. Les signes de dyspepsie comprennent :
- réticence à manger ;
- diarrhée;
- les excréments sont de couleur jaune-gris, avec une odeur désagréable ;
- état dépressif - les enfants restent la plupart du temps allongés ;
- l'estomac est gonflé ;
- diminution de la température corporelle.
Traitement. Procédure de traitement :
- Les personnes malades sont placées en isolement.
- Ils optent pour le jeûne thérapeutique, qui dure de 8 à 12 heures.
- On leur donne à boire plusieurs fois par jour une solution chaude de chlorure de sodium.
- Si nécessaire, le vétérinaire peut prescrire des antibiotiques - Sulgin ou Phthalazol.
- Si leur état s'améliore, les enfants peuvent commencer à recevoir du lait dans les 12 heures.
Prévisions. Si le traitement est retardé de 3 à 4 jours, les enfants risquent de mourir. Il est impératif de leur donner beaucoup d'eau.
Prévention. Alimentation complète et adaptée aux chèvres gestantes et allaitantes.
Gastro-entérite
La gastro-entérite peut être provoquée par la consommation d'eau ou d'aliments de mauvaise qualité. Cette maladie affecte la caillette et les intestins. Les jeunes animaux sont généralement touchés. Un sevrage brutal et le passage à une alimentation végétale peuvent également déclencher la maladie. Les chevreaux peuvent aussi contracter la maladie s'ils sont allaités par une chèvre atteinte de mammite.
Symptômes. Symptômes initiaux :
- constipation alternant avec diarrhée ;
- mucus et sang dans les selles ;
- augmentation de la température ;
- respiration et pouls rapides ;
- tremblements et convulsions ;
- mictions rares et peu abondantes ;
- le blanc des yeux devient injecté de sang puis jaunit ;
- léthargie, réticence à bouger ;
- manque d'appétit ;
- Aucune réaction aux irritations – bruit, toucher, etc.
Traitement. La thérapie dépend de l'âge :
- Traitement des adultesOn administre de l'huile de ricin pour faciliter le transit intestinal. Des antibiotiques, tels que la sulfadiazine (Sulgin) ou le phtalazol, sont prescrits pendant 5 à 7 jours à la dose de 0,2 g par kg de poids corporel. Des désinfectants intestinaux, comme l'ichtyol, le résorcinol et le Lysol, sont également administrés. On prescrit aussi une décoction d'écorce de chêne, une infusion de graines de lin ou une infusion d'avoine. Pour prévenir la déshydratation, on administre du sérum physiologique par voie sous-cutanée ou intraveineuse. En cas de problèmes cardiaques, on administre du glucose par injection.
- Traitement des enfants. Ils sont séparés du troupeau et nourris avec des aliments concentrés. Ils sont mis à jeun pendant 24 heures. Ils ont accès à de l'eau propre. Le lendemain, les chevreaux peuvent être envoyés au pâturage. Dans les cas les plus graves, ils sont gardés à l'étable et nourris avec des céréales de haute qualité et un aliment composé. Dans les cas les plus sévères, un vétérinaire prescrira un traitement médicamenteux.
Prévisions. Avec un traitement approprié et administré à temps, le pronostic est favorable.
Prévention. Pour éviter que le troupeau ne consomme de la végétation impropre à la consommation, il est nécessaire de la déplacer à l'étable en temps opportun à l'automne.
Tympanisme aigu du rumen
Cette maladie est typique de la saison estivale. Le tympanisme ruminal est provoqué par l'ingestion de fourrage vert et s'accompagne de la formation de gaz dans le rumen, due à la fermentation de la végétation. Cette accumulation de gaz survient lorsqu'on consomme du fourrage vert à jeun ou lorsqu'on boit de grandes quantités d'eau avant de paître. Le tympanisme ruminal est causé par certaines graminées, comme la vesce, la luzerne et le trèfle. L'accumulation de gaz dans le rumen peut également être provoquée par les épis de maïs, les pommes tombées, les feuilles de chou, les fanes de carottes et de betteraves, ainsi que par les grains moisis.
Symptômes. La maladie évolue de façon aiguë. Symptômes :
- refus catégorique de nourriture ;
- remue fréquemment la queue ;
- l'animal, regardant son ventre, bêle constamment pitoyablement ;
- Les selles deviennent plus fréquentes ;
- L'animal tente de ne pas bouger afin de ne pas provoquer de crises de douleur.
Si des mesures d'urgence ne sont pas prises en temps opportun, les symptômes s'aggraveront :
- La respiration s'accélère ;
- l'estomac est gonflé ;
- l'animal tousse;
- sa démarche devient instable ;
- les muqueuses prennent une teinte bleuâtre ;
- J'ai froid aux pieds.
Traitement. Il est nécessaire de faire appel à un vétérinaire. Procédure de traitement :
- l'animal est soulevé verticalement et placé sur ses pattes arrière ;
- ils tirent la langue et insèrent une corde de paille dans la cavité buccale ;
- masser le ventre en y versant de l'eau fraîche ;
- Pendant le massage, on donne à la chèvre une solution à boire : une cuillère à café de kérosène, de créoline ou d'ammoniaque (choisissez l'une des solutions) est versée dans 0,5 litre d'eau.
Dans les cas avancés, lorsque l'animal est à quelques minutes de la mort, une ponction chirurgicale de la cicatrice est pratiquée à l'aide d'un instrument spécial appelé trocart. La ponction est effectuée au niveau de la fossette anale.
Dans sa vidéo, une éleveuse de chèvres explique les principales causes du tympanisme aigu du rumen et comment le traiter :
Prévisions. Si on laisse la tympanie progresser, l'issue fatale est inévitable.
Prévention. Avant de mettre les chèvres au pâturage, il faut leur donner du foin sec. Évitez de les faire paître tôt le matin s'il y a de la rosée ou du gel sur l'herbe. Évitez d'abreuver le troupeau avant le pâturage ou la distribution de fourrage vert.
Bronchite (non infectieuse)
L'exposition à des irritants présents dans l'air (fumée, vapeurs d'ammoniaque), ainsi qu'à l'hypothermie et à la malnutrition, peut provoquer une inflammation de la muqueuse bronchique. Cette maladie touche principalement les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Cet affaiblissement peut être déclenché par diverses maladies, le stress, des températures anormales, l'exposition à un environnement confiné et une mauvaise alimentation.
Symptômes. Signes cliniques :
- oppression;
- manque d'intérêt pour la nourriture ;
- température élevée ;
- respiration et pouls rapides ;
- respiration sifflante dans les poumons, toux ;
- Du mucus s'écoule du nez et peut avoir une odeur désagréable.
Traitement. Les sources de contamination de l'air sont éliminées. Les animaux malades sont isolés du troupeau et placés dans un endroit chaud et sec. Leur alimentation est enrichie avec des aliments riches en énergie. Ils reçoivent également une petite quantité de foin propre, de légumineuses et d'aliments composés. Des compléments minéraux et vitaminiques, de la craie et des blocs à lécher sont indispensables. Les chevreaux reçoivent de l'huile de poisson. Des inhalations individuelles ou collectives de vapeurs de térébenthine, de créoline, de goudron et de bicarbonate de sodium sont pratiquées. En cas d'infection, des antibiotiques (pénicilline ou norsulfazole) sont prescrits.
Prévisions. Avec une prise en charge rapide de la maladie, un traitement approprié, un bon entretien et une alimentation adéquate, le pronostic est favorable.
Prévention. Une pièce chaude sans courants d'air. Alimentation complète pour les chèvres.
Maladies parasitaires
Les maladies parasitaires sont causées par des organismes vivants qui parasitent la surface ou l'intérieur du corps.
Piroplasmose
La cause de la maladie est la piqûre d'une tique ixodide.
Symptômes. La maladie peut être diagnostiquée par les signes suivants :
- anémie;
- chaleur;
- faiblesse;
- urine rouge;
- pouls rapide ;
- refus de manger ;
- respiration rapide ;
- diarrhée;
- jaunissement des globes oculaires et des muqueuses buccales (signe d'atteinte hépatique).
Traitement. La diamidine ou l'azidine sont administrées par injection. Les symptômes sont soulagés et le patient reprend un régime alimentaire normal.
Prévisions. La guérison est possible. Avec un traitement approprié, le pronostic est favorable.
Prévention. Inspection régulière du troupeau.
Monieziose
Helminthiase. L'infection devient perceptible en un mois ou un mois et demi.

Cycle de développement de la moniéziose : 1 - L’animal ingère de l’herbe contenant de la terre, potentiellement infectée par des acariens du sol porteurs de moniéziose ; 2 - Après un mois et demi, les moniézioses adultes (ténias) se développent dans l’intestin de la chèvre ; 3 - Les animaux malades défèquent et excrètent avec leurs fèces des segments matures de moniéziose, qui pondent de nombreux œufs ; 4 - Les acariens du sol ingèrent les fèces des chèvres, ainsi que les œufs de moniéziose, et sont ainsi infectés ; 5 - Dans l’intestin de la tique, les œufs poursuivent leur développement jusqu’à ce que la tique soit ingérée par le bétail avec l’herbe.
Symptômes. Signes d'infection :
- perte de poids ;
- manteau terne;
- refus de manger ;
- apathie;
- selles muqueuses dans lesquelles des fragments d'helminthes sont visibles.
Traitement. Ils administrent du sulfate de cuivre (sous forme de solution à 1 % par voie orale, pas plus de 60 ml par personne) ou des médicaments - Fenasal, Panacur, Cambendazole.
Prévisions. La moniéziase est particulièrement dangereuse pour les enfants. Sans traitement, les vers obstruent complètement les intestins et l'animal meurt.
Prévention.À titre préventif, les chèvres sont vermifugées quatre fois : la première fois 14 à 16 jours après leur mise au pâturage ; la deuxième – 15 à 20 jours après la première vermifugation ; la troisième – 25 à 30 jours après la deuxième, puis une fois en septembre.
Fasciolose
Il s'agit d'une helminthiase. Les vers plats, appelés Fasciola, vivent dans le foie et les voies biliaires. L'infection survient lors du pâturage, et un seul animal peut alors contaminer tout le troupeau.

1 - L'animal boit de l'eau ou mange des herbes aquatiques infectées par la fasciolose ; 2 - La larve pénètre dans l'intestin de la chèvre, puis dans le système sanguin et atteint le foie. Elle s'arrête dans les canaux biliaires et poursuit son développement jusqu'au stade de fasciole mature ; 3 - Les œufs d'helminthes sont excrétés dans les fèces de l'animal (pour leur développement, ils doivent entrer en contact avec l'eau) ; 4 - Une larve (miracidium) se forme à partir de l'œuf. Elle flotte dans l'eau et est ingérée par des escargots d'eau douce ; 5 - Les larves poursuivent leur développement dans le corps de l'escargot ; 6 - Après 1 à 2 mois, des cercaires (larves à queue) se forment. Elles quittent le mollusque et se fixent aux plantes (les cercaires perdent ensuite leur queue et s'enferment dans une coquille dense pour assurer leur survie même si les plantes sont coupées et séchées).
Symptômes. Signes d'infection :
- température jusqu'à 42°C ;
- oppression;
- refus de manger ;
- diarrhée et constipation ;
- la poitrine et la mâchoire inférieure gonflent ;
- anémie;
- Les muqueuses sont initialement pâles, puis deviennent jaunes.
Traitement. Prendre des médicaments anthelminthiques – Acetvikol, Ursovermit, Fazinex ou autres.
Prévisions. En l'absence de traitement, l'épuisement et la mort surviennent ; avec un traitement administré à temps, le pronostic est favorable.
Prévention. Évitez de faire paître les animaux près de l'eau. Si cela s'avère impossible, un vermifuge préventif est nécessaire avant de les mettre en box et trois mois plus tard.
échinococcose
Les agents responsables sont des cestodes. Ils parasitent l'organisme et pénètrent dans le foie, les poumons, la rate et les reins. Ils sont dangereux pour l'homme. Les animaux peuvent ingérer des œufs et des fragments de cestodes avec leur nourriture, ce qui provoque une infection.

Cycle de vie de l'échinocoque
Symptômes. Signes d'infection :
- perte de poids ;
- troubles gastro-intestinaux ;
- jaunisse;
- Toux et difficultés respiratoires – si des parasites se sont installés dans les poumons.
Traitement. Il n'existe aucun traitement efficace. Le pronostic est défavorable.
Prévention.N’autorisez pas les chiens à pénétrer dans les bâtiments d’élevage, les zones de stockage d’aliments, les aires d’exercice et les pâturages. Il est recommandé de vermifuger régulièrement les chiens avec un vermifuge à large spectre.
Linognathose
Infestation de poux due au surpeuplement des logements.
Symptômes. Signes d'une infestation de poux :
- l'animal se gratte constamment ;
- avec un grand nombre de poux - comportement agité ;
- sur la tête et le fanon – dermatite.
Traitement. On utilise des insecticides sous forme d'émulsions et d'aérosols. Un second traitement est nécessaire après deux semaines. Parmi les produits utilisés, on trouve notamment Chlorophos, Phoxim et Insektol.
Prévisions. Il est plus facile de soigner un animal à un stade précoce en détruisant les larves en temps opportun.
Prévention. Fournir une alimentation de haute qualité. Respecter les normes d'hygiène.
Prendre soin de la santé de vos chèvres contribue non seulement à préserver leurs effectifs, mais aussi à maintenir une productivité élevée du troupeau. Vaccinations effectuées en temps voulu, visites régulières chez le vétérinaire et soins attentifs sont essentiels à la bonne santé du troupeau.





















