Les mauvaises herbes se distinguent principalement par leur nocivité : certaines sont toxiques, tandis que d’autres ont des vertus médicinales. Il est donc important pour les jardiniers d’apprendre à les reconnaître et à les contrôler efficacement. Pour ce faire, ils peuvent recourir à diverses pratiques agricoles, à des produits chimiques et à des remèdes traditionnels.
Classification des mauvaises herbes selon leur mode de reproduction
Le principal mode de propagation des adventices est la dissémination par graines, mais il existe des variétés vivaces qui se propagent également par voie végétative, c'est-à-dire sans graines (racines, tubercules, etc.). Elles sont toutes classées en groupes biologiques. Plus précisément :
- rampant;
- tubéreux;
- rhizome;
- rejet de racine;
- type bulbeux.

| Nom | Type de reproduction | Profondeur des racines (cm) | résistance au froid |
|---|---|---|---|
| Rampantes | vrilles, pousses de tige | 10-60 | Faible |
| Bulbeux | bulbes, graines | 10h30 | Moyenne |
| tubéreux | tubercules, graines | 20-50 | Haut |
| Rhizomes | rhizomes | 10-60 | Haut |
| rejets de racines | racines, pousses, graines | 20-70 | Moyenne |
Rampantes
On les trouve rarement dans les champs cultivés, mais plus fréquemment dans les prairies ouvertes et non cultivées, en lisière de forêt et dans les pâturages. Elles préfèrent une forte humidité et les zones basses. Elles se propagent dans les potagers grâce à l'irrigation fréquente des cultures et à la fertilité des sols.
Particularités :
- La propagation s'effectue au moyen de vrilles, de pousses de tige, qui prennent racine par les nœuds ;
- les tiges sont munies de nombreux bourgeons qui, après enracinement, se transforment en rosettes de feuilles ;
- Cette plante rampante ne supporte pas le froid ; elle meurt donc en hiver, mais seulement sa partie aérienne, tandis que ses racines survivent à l'hiver jusqu'au printemps.
Ces mauvaises herbes prolifèrent rapidement dans tout le jardin, étouffant les autres plantes et les cultures. Parmi les plus courantes, on trouve la renoncule rampante, la potentille argentée, le lierre terrestre à feuilles de lierre, le liseron et d'autres encore.
Bulbeux
La multiplication se fait exclusivement par bulbilles, qui se forment dans la partie souterraine de la plate-bande. Ces bulbilles se caractérisent par une chair abondante, ce qui leur permet une croissance rapide. À la fin de la saison de croissance, la multiplication se fait par semis.
De quoi est composé un oignon :
- bas (tige raccourcie et sous-développée) ;
- des feuilles rapprochées s'étendent à partir de celle-ci;
- La tige présente des bourgeons axillaires sur les côtés et au sommet.
Les plantes bulbeuses poussent dans les prairies, les pâturages et les sols vierges, parmi les cultures de légumineuses et de céréales. Elles sont surtout répandues en Russie centrale et dans les régions méridionales.
tubéreux
Ce sont des plantes qui forment des renflements charnus constitués d'entre-nœuds (un ou plusieurs). Ces tubercules se situent sur la partie souterraine des tiges (appelée stolon). Au lieu de feuilles, elles présentent des écailles. Ces écailles peuvent être microscopiques, à peine visibles, visibles, caduques ou persistantes.
Les tiges souterraines portent également des bourgeons (situés à l'aisselle des écailles). De ces bourgeons se développent des tubercules. La plante peut aussi former des tubercules racinaires, dépourvus d'écailles réduites, à partir de racines latérales ou adventives.
Rhizomes
La propagation par rhizomes est courante chez la plupart des adventices. Elles sont difficiles à éradiquer car elles se propagent rapidement sur de vastes superficies. Elles prospèrent dans tous les types de sols et en divers endroits, infestant gravement les cultures.
Les tiges souterraines à entre-nœuds raccourcis facilitent la propagation des racines. En d'autres termes, elles servent d'organes de réserve pour la multiplication végétative. Elles stockent également une grande quantité de nutriments.
Autres caractéristiques :
- Les racines adventives se situent à une profondeur de 10 à 60 cm, selon le type et la variété de mauvaise herbe ;
- Les entre-nœuds contiennent des feuilles écailleuses réduites, des bourgeons apicaux et latéraux, et des racines adventives.
rejets de racines
Ces plantes se reproduisent particulièrement bien par voie végétative : leurs racines produisent de nombreux rejets qui s’étendent dans différentes directions sur de longues distances. Voici comment cela se passe :
- Les racines verticales s'enfoncent profondément ;
- Parallèlement, elles libèrent des racines horizontales qui dirigent la croissance vers le haut ;
- Ils contiennent des bourgeons à partir desquels se forment des pousses racinaires.
La lutte contre les mauvaises herbes à drageons est très difficile. Leur forte production de graines complique encore la situation. La plupart de ces mauvaises herbes contiennent des substances volatiles qui permettent au vent de disperser rapidement leurs graines dans tout le jardin.
Comment lutter contre les mauvaises herbes ?
Diverses méthodes permettent de lutter contre les mauvaises herbes. Chaque plante a ses propres méthodes et moyens spécifiques, mais il existe aussi des méthodes générales. Celles-ci s'appliquent à toutes.
- ✓ Tenez compte du type de sol et de son taux d’humidité avant de choisir une méthode de contrôle.
- ✓ Tenez compte de la phase de croissance de la mauvaise herbe pour déterminer le moment du traitement le plus efficace.
remèdes traditionnels
Les désherbants industriels étant considérés comme dangereux, de nombreux jardiniers et horticulteurs se tournent vers les remèdes traditionnels. Leur principal avantage réside dans leur innocuité. Cependant, on ignore souvent que même ces méthodes peuvent s'avérer dangereuses.
Par exemple, vous ne pouvez pas traiter le sol avec les composés suivants :
- Solution saline Il est efficace contre les mauvaises herbes, mais après un ou deux ans de traitement, aucune culture n'apparaît.
- L'alcool est considéré comme inefficace et dangereux pour le sol.Certains jardiniers recommandent d'utiliser une solution de ce produit chimique pour éliminer les mauvaises herbes. Cependant, cela brûle également le sol, ce qui nuit à sa qualité. De plus, l'herbe repousse rapidement.
- On ne peut pas brûler l'herbeLa microflore du sol subit des modifications importantes. C'est pourquoi la culture de légumes est interdite pour les deux prochaines années.
- Utilisation de Coca-Cola Cette idée est considérée comme inutile et trop coûteuse, alors n'utilisez jamais cette astuce.
Il existe des remèdes efficaces et sûrs qu'il convient d'envisager :
- Vinaigre de table 9 %. À utiliser avec précaution, car ce produit détruit non seulement les mauvaises herbes, mais aussi les cultures potagères. C'est pourquoi les experts recommandent d'utiliser cette méthode uniquement après la récolte ou avant les semis. Recommandations :
- Ingrédients : 10 litres d'eau, 600 ml de vinaigre ;
- N’arrosez pas le sol, mais vaporisez-le ;
- Si vous devez détruire le gazon pendant la saison de croissance, dirigez le jet du flacon pulvérisateur directement sur le gazon, en évitant les plantations de légumes ;
- Pour désacidifier le sol (il deviendra acide après le vinaigre), ajoutez environ 80 à 100 g de cendres de bois par m² ;
- Pour une efficacité accrue, ajoutez n'importe quel détergent.
- Savon herbicide. C'est une solution maison : mélangez à parts égales du sel, du vinaigre, de l'eau et du savon de Marseille râpé finement. Laissez reposer 2 à 3 heures, puis vaporisez sur les mauvaises herbes.
- Soude. Pour préparer une solution, mélangez 1 litre d'eau, 250 g de bicarbonate de soude et 0,5 pain de savon à lessive. Laissez reposer 2 heures, puis pulvérisez. Le sol deviendra légèrement acide ; il est donc conseillé d'amender ces zones avec du compost ou de la tourbe.
Produits commerciaux de désherbage
Les produits du commerce sont plus efficaces que les remèdes traditionnels, mais ils sont considérés comme nocifs non seulement pour les sols et les cultures, mais aussi pour la santé humaine. C'est pourquoi il est recommandé de porter des équipements de protection individuelle, tels que des gants, un masque et des lunettes de protection, lors de la pulvérisation de certains produits chimiques.
Le fonctionnement de ces produits est simple : après application, les racines et le feuillage meurent au bout d’un certain temps. Le jardinier n’a plus qu’à ramasser les débris végétaux et les détruire.
Ces produits ne sont pas si bon marché, surtout lorsqu'on considère les grandes surfaces à traiter ; il est donc recommandé de tondre la pelouse avant de les utiliser, ce qui réduira la consommation de solution de travail.
Les herbicides sont utilisés pour lutter contre les mauvaises herbes. Ils se divisent en deux types :
- action continue - ce sont celles qui détruisent tout type de mauvaise herbe (elles sont plus chères) ;
- influence sélective, c'est-à-dire des préparations sélectives qui n'affectent que certains types de plantes.
Les produits les plus achetés :
- Imazapir
- Glyphosate
- Dicamba
- Chisalofop-P-éthyl
- Métribuzine
- Lintur
- Sol
- Résumé
- Miura
- Glyphos
- Niveleuse
- Ouragan Forte
- Agrokiller
- Tornade Extra
- Lapis lazuli
Utilisez les préparations en suivant scrupuleusement les instructions, sous peine de causer des dommages irréparables aux cultures et au sol.
Il est également possible de lutter contre les plantes sauvages grâce aux produits EM : commencez par verser une solution nutritive sur la zone à traiter, puis recouvrez-la d’un film plastique noir épais (un agrotextile peut également convenir). Cette opération est réalisée en automne et le film est retiré au printemps. Il convient également d’apporter du compost au sol.
méthodes mécaniques
C'est une méthode de désherbage qui demande beaucoup de main-d'œuvre et de temps, mais c'est la plus sûre et la plus efficace. En quoi consiste le désherbage mécanique ?
- éclaircissage manuel opportun du gazon;
- désherber à la houe afin de pouvoir déraciner les racines ;
- bêchage obligatoire de la zone au printemps et en automne, après quoi les mauvaises herbes restantes sont ramassées ;
- Pour la destruction, on utilise un creusement profond suivi d'un recouvrement avec un matériau sombre (agrofibre) ;
- pailler le sol avec des copeaux de bois et des feuilles ;
- Semer des engrais verts à l'automne – seigle, moutarde, etc.
Les mauvaises herbes les plus courantes
Plusieurs mauvaises herbes sont très répandues dans les jardins de notre pays. Ce sont celles que les jardiniers, les agriculteurs et les résidents d'été doivent combattre :
- Berce du Caucase. La berce du Caucase est à la fois une plante annuelle et vivace, car elle se décline en différentes espèces. Malgré son nom appétissant, elle est considérée comme toxique, voire dangereuse. C'est cette toxicité qui explique son utilisation fréquente en médecine traditionnelle pour soigner divers maux.
Cependant, toutes les variétés ne sont pas toxiques ; seules les berces de Sosnowski, sauvage et de Mantegazzi le sont. Les autres espèces de berce (berce du Caucase, berce de Sibérie) sont totalement inoffensives. Caractéristiques générales de la plante : hauteur – 20 à 250 cm ; fleurs – très petites, généralement blanches (parfois teintées de rose, de vert ou de jaune), groupées en ombelles pouvant atteindre 40 cm de diamètre.
- Quinoa. Cette plante, également appelée chénopode blanc, est une mauvaise herbe qui tolère bien les basses températures, peut atteindre 1,50 mètre de hauteur et sert à la confection de décoctions et d'infusions. Ses racines superficielles facilitent son arrachage, mais ses graines tombent tôt et en abondance ; il faudra donc les éliminer avant la floraison.
- Pâturin rampant. C'est une graminée vivace qui peut atteindre un mètre et demi de hauteur. Il en existe de nombreuses variétés, certaines comestibles, d'autres toxiques. Ce genre est très résistant ; il est donc conseillé de bêcher votre jardin plus souvent et d'utiliser des pesticides.
- Liseron des champs. Également connue sous le nom de cuscute, elle se distingue par ses racines profondes (jusqu'à 3 m) et sa croissance rapide. Pour épuiser le système racinaire et empêcher la formation de graines, la partie apicale doit être taillée complètement cinq fois par saison.
- ✓ La présence de composés volatils sur les graines pour déterminer le mode de dispersion.
- ✓ Profondeur des racines pour sélectionner la méthode d'extraction.
Quelles autres mauvaises herbes trouve-t-on dans le jardin ?
Un peu moins fréquentes, mais tout de même présentes dans nos jardins, se trouvent d'autres mauvaises herbes. Les voici :
- Prêle. Considérée comme une plante médicinale, elle ne peut être totalement éradiquée. Également appelée herbe à échasses ou herbe à pousses, c'est une plante herbacée vivace à spores, atteignant 30 à 50 cm de hauteur. Elle se reproduit par la croissance de rejets tubéreux.
L'utilisation de produits chimiques pour la destruction n'est pas recommandée ; la meilleure option consiste donc à planter de l'engrais vert, à bêcher et à désherber.
- bleuet. Cette plante, qui se reproduit exclusivement par graines, est considérée comme une plante médicinale et pousse généralement en automne. C'est une espèce monoïque, subadulte, dont les tiges peuvent atteindre 1 m de long. Ses fruits contiennent des volutes, ce qui permet la dispersion des graines par le vent. On utilise des herbicides pour la contrôler.
- Amarante palmée. Considérée comme l'une des plantes aromatiques les plus résistantes, elle ne craint ni la sécheresse ni les sols pauvres. Grâce à son système racinaire très vigoureux, elle se reproduit par drageons. Un léger dommage à la racine suffit à déclencher une nouvelle pousse.
Cette mauvaise herbe ne craint ni les produits chimiques ni les remèdes traditionnels ; elle ne peut donc être éliminée des plates-bandes qu'en labourant (profondeur des racines : 25 cm).
- Shchiritsa (ou amarante). Cette plante herbacée vivace atteint 90 à 100 cm de hauteur et se propage par semis ; une seule graine, une fois semée, reste viable pendant 15 à 20 ans. L’amarante forme un tapis continu.
Pour s'en débarrasser, on a recours au désherbage et au bêchage, et il est nécessaire de pulvériser des herbicides à trois reprises.
- Avoine sauvage. Bien qu'elle ressemble à l'avoine commune, cette mauvaise herbe peut absorber de grandes quantités de nutriments, ruinant ainsi les cultures du potager. On l'appelle aussi « avoine vide ». Des pesticides disponibles dans le commerce permettent de la contrôler.
- Colza commun. Cette plante bisannuelle possède une racine pivotante et atteint une hauteur de 70 à 80 cm. Elle se distingue par ses fleurs jaunes et son feuillage complexe. Elle est souvent utilisée en médecine traditionnelle et en cuisine. La multiplication se fait par semis.
L'utilisation d'herbicides est recommandée pour lutter contre la plante, mais uniquement durant ses premières phases de croissance. Par la suite, il est conseillé de tondre la végétation et de labourer le sol.
- Loche. Cette plante invasive possède un système racinaire très vigoureux, s'étendant jusqu'à 5 ou 6 mètres de profondeur. Appartenant à la famille des liserons, elle est utilisée en médecine traditionnelle. La méthode de lutte optimale consiste en un semis dense d'engrais vert. Sa particularité réside dans les nombreux bourgeons situés à l'extrémité de la tige principale. Au moindre contact, elle se remet immédiatement à pousser.
- Absinthe commune. Il s'agit d'une plante herbacée vivace médicinale pouvant atteindre 2 mètres de hauteur. On l'appelle aussi armoise. Elle est contrôlée par des herbicides.
- Bluegrass annuel. Elle ressemble à s'y méprendre au gazon, mais présente des taches distinctes au début de la floraison. Elle affectionne les plaines. Plante rampante, elle s'étend rapidement. On la contrôle à l'aide d'herbicides et en tondant régulièrement le dessus des touffes, dès leur jeune âge.
- Feu de champ. Cette plante envahissante se développe en sol fertile, atteint 40 à 100 cm de hauteur et est annuelle ou bisannuelle. Elle se compose de feuilles allongées et d'épillets velus, regroupés en une seule touffe. Il est recommandé de traiter les zones à planter avant le semis.
- Hachoirs. Cette plante bien connue, dont les soies s'accrochent facilement aux vêtements et aux poils des animaux, se propage ainsi. De plus, le buisson commence à se développer à partir d'un simple pétale tombé.
Il est facile de la contrôler en l'arrachant, car son système racinaire est très faible et s'enlève facilement du sol. Une caractéristique particulière de cette plante est sa tendance à s'entremêler aux cultures.
- Renouée du liseron. Les tiges de cette plante annuelle peuvent atteindre un mètre de long et s'enroulent autour des autres plantes, les faisant tomber. Ses petites fleurs sont regroupées en une seule inflorescence. On la contrôle à l'aide d'herbicides.
- Absinthe ambroisie. Elle ressemble à l'absinthe, mais n'en a pas l'odeur piquante. Le principal danger réside dans l'appauvrissement du sol, car cette plante absorbe activement les nutriments. Par conséquent, les cultures situées à proximité de l'ambroisie se dessèchent rapidement.
Ces plantes sont assez hautes – environ 2 m – et sont dangereuses pour l'homme en raison des réactions allergiques qu'elles provoquent.
Il est essentiel de tondre la pelouse avant la floraison, sinon le buisson continuera de pousser. Les traitements herbicides et le paillage régulier sont également utiles.
- Galinzoga tetraradiata (ou Americana). Elle se distingue par ses feuilles épineuses, qui mesurent de 10 à 70 cm de hauteur, et ses pétales raccourcis (blancs à reflets jaunâtres). C'est une plante vivace à système racinaire multiple, ce qui lui permet de se reproduire rapidement.
Les graines tombées au sol sont très viables – elles germent même dans des conditions défavorables ; il est donc préférable de semer de l’engrais vert à proximité, en plaçant une couche de sciure de bois entre les rangs.
- La renouée des oiseaux (ou renouée). Considérée comme une plante médicinale, elle atteint 100 cm de hauteur, tolère bien la sécheresse, se propage rapidement et possède un système racinaire vigoureux. Seuls les traitements herbicides permettent de l'éradiquer.
- Purslane. Caractérisée par des tiges brun rougeâtre et des feuilles vert vif recouvertes d'une pellicule cireuse, elle produit des graines jusqu'à quatre fois par saison. Elle s'adapte rapidement à toutes les conditions. Ses feuilles sont parfois consommées en salade. Sa maîtrise ne nécessite que des herbicides puissants (Lazarit, Roundup, etc.).
- Herbe de cour de grange (ou herbe de cour de grange). Il s'attaque principalement aux légumes-racines et aux tournesols. Il atteint une hauteur de 100 à 150 cm et préfère une forte humidité. Le buisson produit de nombreuses graines qui germent rapidement. Difficile à contrôler, il nécessite l'application d'un pesticide et son arrachage.
- Trèfle. On la trouve surtout dans les pelouses ; elle craint les sols riches en azote. Ses tiges s’étendent sur toute la surface. Pour l’éliminer, arrosez d’abord abondamment le sol, puis arrachez-la en tirant sur ses racines.
Mauvaises herbes des jardins de Sibérie et de l'Oural
Les climats froids abritent également des plantes adventices. Il s'agit généralement des espèces suivantes :
- Oxalis des bois (ou trèfle coucou, ou chou-lièvre). Hauteur jusqu'à 12 cm, racine rampante, type vivace, caractérisée par une résistance accrue aux herbicides, de sorte que le seul moyen de se débarrasser de cette herbe est de bêcher et de désherber.
- La centella asiatica des champs. On l'appelle aussi centella asiatica (en raison de la forme de ses feuilles). C'est une plante médicinale, mais aussi une mauvaise herbe envahissante, qui peut atteindre 40 cm de hauteur. Sa particularité est qu'elle est résistante aux parasites grâce à son parfum d'ail.
- Chardon des champs (ou laiteron rose). Son système racinaire s'étend jusqu'à 7 mètres de profondeur, ce qui le rend impossible à déraciner. Il se reproduit par graines, nécessitant une tonte régulière. Cette plante est particulièrement nuisible aux cultures en raison des charançons qui y nichent. On peut la contrôler à l'aide d'herbicides.
- Chanvre de mauvaise herbe. Dans des conditions favorables, elle atteint 2 à 3 mètres de hauteur et se rencontre uniquement dans le sud de la Sibérie. On peut la contrôler par le labour et le désherbage.
- Véronique filamenteuse. Ces plantes filiformes propagent rapidement leurs longues tiges, envahissant tout l'espace. Résistantes au gel, elles sont cependant sensibles à la sécheresse. Difficiles à arracher, elles ne réagissent plus aux pesticides après la formation des bourgeons.
- Lierre terrestre (ou lierre rampant, herbe à chien et herbe à chat). Ses racines sont robustes mais superficielles ; la plante est toxique pour les cultures si elle prolifère. Elle est utilisée en médecine traditionnelle. Le seul moyen de s'en débarrasser est d'arracher ses racines.
Mauvaises herbes utiles et comestibles
Il existe un certain nombre de plantes qui, sans être nocives, présentent de nombreux bienfaits (utilisées en pharmacologie et en médecine traditionnelle). Les voici :
- Trèfle doux. Il est utilisé pour traiter les problèmes du système nerveux central, du système cardiovasculaire, du système gastro-intestinal, du système respiratoire, du système génito-urinaire et des articulations. Il est également recommandé pour les troubles immunitaires et endocriniens.
- Pâturin rampant. Le plus souvent prescrit pour les rhumes, l'ostéochondrose et les maladies articulaires.
- L'herbe à goutte. Il est utilisé non seulement pour le traitement d'un large éventail de maladies, mais aussi pour la préparation de la soupe au chou vert.
- Cloporte (ou mouron des oiseaux). Elle possède des propriétés anti-inflammatoires, diurétiques, cholérétiques, analgésiques et antiseptiques.
- Thé Ivan. Il renforce le système immunitaire, influe sur la digestion, normalise le psychisme et le sommeil, et purifie l'organisme.
- Oseille frisée. Il a un excellent effet sur l'estomac, supprime la viabilité des vers, arrête les saignements, soulage l'inflammation et les démangeaisons.
- Ortie piquante. Il est utilisé pour améliorer la composition sanguine, réduire l'inflammation, normaliser le métabolisme des graisses et traiter les maladies cardiaques, les problèmes d'estomac, les rhumatismes, la prostatite, l'asthme, etc.
- Bourrache. On l'appelle aussi bourrache ; elle est utilisée en cosmétologie, en cuisine, pour éliminer les inflammations et pour détruire les virus et les bactéries du rhume.
- Chardon asclépiade. Ses effets sont très variés, allant du traitement du rhume aux névroses et aux verrues.
- Raifort de village. Il est largement utilisé en cuisine. Il est efficace contre les vers intestinaux, la toux, les troubles digestifs, les maladies articulaires et les problèmes hépatiques et rénaux.
- Monnaie de campagne. Bon expectorant contre le rhume, il possède des propriétés désinfectantes, anti-inflammatoires, cholérétiques, sédatives et analgésiques.
- Plantain. Ils traitent la toux courante, ainsi que la pleurésie, la tuberculose, les ulcères d'estomac, l'E. coli, la gastrite, l'entérite, les furoncles, les plaies ouvertes et les processus inflammatoires.
- Pissenlit officinal. Elle abaisse la tension artérielle, élimine le cholestérol du sang, élimine les substances nocives du foie, a un effet antioxydant, normalise le taux de sucre dans le sang, favorise la perte de poids et inhibe la croissance des cellules tumorales.
Conseils généraux pour se débarrasser des mauvaises herbes
Si des mauvaises herbes apparaissent sur votre propriété, il faut les enlever immédiatement, sinon elles envahiront rapidement toute la zone. Voici quelques points à prendre en compte pour lutter contre les mauvaises herbes :
- Si les racines sont très ramifiées, déterrez le buisson avec une fourche et non une pelle ; sinon, il vous restera des pousses coupées qui produiront de nouvelles pousses ;
- Désherbez jusqu'à ce que les graines soient complètement formées ; si elles sont déjà dans le sol, il est impossible de s'en débarrasser ;
- Appliquez les herbicides les jours où aucune pluie n'est prévue, sinon la procédure sera inutile ;
- Le temps doit être calme, sinon les solutions liquides n'atteindront pas l'endroit prévu ;
- Ne pas arroser la zone après le traitement avec les préparations.
Mesures préventives
Pour éviter les problèmes de mauvaises herbes, traitez tôt, dès le début du printemps. Il est conseillé d'intervenir après la fonte des neiges et la stabilisation du temps sec. Outre l'utilisation d'herbicides, vous pouvez également procéder comme suit :
- Immédiatement après avoir creusé. Recouvrez les plates-bandes d'un film plastique noir pendant 15 à 20 jours ; cela affaiblira et tuera les mauvaises herbes. Si vous les recouvrez d'un matériau transparent, l'herbe poussera rapidement, ce qui est également une bonne idée, car vous pourrez l'éliminer en début de saison en l'arrachant.
- Immédiatement après la plantation des cultures. Paillez les plates-bandes – l'herbe aura du mal à y pousser.
- S'il y a des mauvaises herbes vivaces dans le jardin. Effectuez un paillis en couches : placez d'abord du carton (tissu naturel, morceaux de papier) sur le sol, puis de la matière organique (feuilles, herbe coupée, sciure de bois) par-dessus.
- Tondez la pelouse avant la formation des fleurs. Si elle ne peut pas être déracinée, les graines ne se formeront pas et il n'y aura pas de propagation.
- Plantez les cultures dans des plates-bandes bordées. Placez des plaques d'ardoise entre les rangées ou installez des clôtures en bois surélevées.
- À l'automne, après la récolte, semez de l'engrais vert. Par exemple, le seigle, qui libère des substances dangereuses pour les mauvaises herbes.
- Dans les endroits où l'herbe est très abondante. Plantez des cultures spécifiques — courgettes, concombres rampants et citrouilles — pour empêcher le développement des mauvaises herbes.
Lutter contre les mauvaises herbes est difficile, mais tout à fait possible. Pour ce faire, vous pouvez utiliser des produits efficaces, des remèdes naturels et, surtout, prévenir leur apparition et leur propagation. Respectez scrupuleusement les instructions de dosage : ne dépassez pas la dose recommandée, sous peine de détruire non seulement les mauvaises herbes, mais aussi le sol.











































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