Le melon éthiopien est l'une des meilleures variétés locales. Sa popularité s'explique par la taille de ses fruits et son excellent taux de germination. Il se distingue également par sa saveur délicate et son arôme intense.
Histoire du développement de la variété
Originaire d'Inde, d'Afghanistan et d'Iran, cette variété de melon a été spécialement développée par des sélectionneurs russes pour la culture en climat tempéré. Aujourd'hui, les jardiniers peuvent la cultiver selon deux méthodes principales : par semis direct ou par repiquage. plantation en pleine terre.
Description et caractéristiques du melon éthiopien
Cette variété tolère bien la sécheresse et le soleil intense, sans développer de brûlures ni de blessures. Le melon éthiopien est autofertile, produisant à la fois des fleurs mâles et femelles ; il est donc inutile de planter d’autres cultures ou variétés à proximité.
Le buisson n'est pas large et ses branches sont courtes. Chaque plant produit environ cinq fruits. Les horticulteurs décrivent le melon éthiopien comme suit : les fruits sont gros, ronds, jaunes et striés sur toute leur surface. Ces stries leur donnent une ressemblance avec des citrouilles, et leur texture est rugueuse. La chair est blanche, savoureuse et légèrement piquante.
Principales caractéristiques du melon éthiopien :
- Une variété à maturation mi-précoce.
- Les fruits peuvent être récoltés dès 80 jours après la plantation.
- Le poids moyen d'un melon est de 4 kg.
- À conserver pendant 30 jours maximum.
- Son écorce épaisse permet de transporter le melon sans l'abîmer ni altérer sa saveur.
Avantages et inconvénients de la variété
Avantages de la variété de melon éthiopienne :
- rendement élevé ;
- Le goût est agréable, les fruits sont aromatiques et sucrés ;
- La pulpe est tendre ;
- Elle ne craint pas le soleil et peut être cultivée directement en plein air ;
- La sécheresse et l'humidité élevée ne sont pas effrayantes ;
- possède une excellente présentation ;
- possède une bonne transportabilité ;
- Cette plante est facile d'entretien.
La variété de melon éthiopienne est rapidement devenue une favorite des jardiniers, mais la plante présente aussi des inconvénients.
Inconvénients de la variété de melon éthiopienne :
- Le manque de soleil freine la croissance et le développement. Cultiver cette variété de melon en serre est très difficile, voire impossible dans les régions nordiques. Si l'endroit où vous souhaitez cultiver la plante ne reçoit pas suffisamment de soleil, il est conseillé d'ajouter autant d'engrais que possible au sol afin de favoriser sa maturation et la fructification.
- Le sol doit être humide ; la sécheresse ne pose pas de problème pour les feuilles et les fruits, mais le système racinaire mourra rapidement sans humidité.
La vidéo ci-dessous présente un aperçu de la variété de melon éthiopienne :
propriétés bénéfiques
Toutes les variétés de melon sont bénéfiques pour la santé, et le melon éthiopien ne fait pas exception. Sa pulpe contient du potassium, du cuivre, des fibres et des acides organiques. Le melon est riche en vitamines C, PP et B. La vitamine C est particulièrement importante pour l'organisme : elle renforce le système immunitaire et contribue à réduire le taux de cholestérol sanguin.
La vitamine B régule le métabolisme et est essentielle au bon fonctionnement du cœur et du système vasculaire. L'acide folique, présent dans cette variété, contribue à l'équilibre hormonal. Les fruits se consomment frais, et leur pulpe, une fois congelée et séchée, sert à la confection de délicieuses pastilles et de confitures.
Les fruits de cette plante contiennent une grande quantité de sucre, rapidement absorbé par l'organisme ; les diabétiques doivent donc consommer ce produit avec modération. La dose journalière recommandée est de 0,3 kg.
Teneur en calories du melon
100 grammes de melon éthiopien contiennent 33 kcal. Grâce à sa faible teneur en calories, ce produit convient à toutes les personnes soucieuses de leur ligne. Vous pouvez l'intégrer à un régime simple et le suivre pendant un mois.
- petit-déjeuner – 0,3 melon ;
- déjeuner – plat liquide ;
- Dîner – salade.
Caractéristiques de la culture
La culture du melon éthiopien comporte plusieurs étapes. Tout d'abord, les semences sont traitées, le site de plantation est préparé, les semences sont semées et les jeunes plants sont entretenus.
- ✓ Le site doit être protégé des vents du nord, qui peuvent réduire la température du sol et de l'air autour des plantes.
- ✓ Le sol doit être bien drainé pour éviter l'engorgement, qui peut entraîner la pourriture des racines.
Sélection et préparation du sol
Règles de base pour le choix du sol en vue de la culture d'une variété :
- Choisissez un endroit ensoleillé et chaud ; l'ombre et le froid ne conviennent pas.
- Protégez la zone du vent et du froid.
- Le sol doit être léger et neutre ; si son acidité est élevée, ajoutez de la chaux.
- Ne plantez pas d'arbustes à côté des pommes de terre et des concombres.
- Les plantes suivantes peuvent être voisines : les navets, les radis, le maïs et les haricots.
- Le melon pousse bien dans les sols limoneux. Les sols gorgés d'eau et argileux ne lui conviennent pas.
- Rotation des cultures : semer après le maïs, les oignons, l’ail, le chou et les légumineuses. Ne pas semer après les carottes et les tomates.
- À l'automne, fertilisez le sol avec de l'humus. Ajoutez du sable aux sols argileux. Au printemps, appliquez 30 g de sel de potassium et 30 g de superphosphate par mètre carré.
préparation des semences
Faites tremper les graines pendant 24 heures dans de l'eau tiède ou une solution spéciale pour semis (une solution diluée de permanganate de potassium ou d'acide borique est idéale). Ce procédé les enrichira en oligo-éléments bénéfiques et améliorera leur germination.
- ✓ Les graines doivent être de couleur uniforme, sans taches ni dommages.
- ✓ Lorsqu'on les presse, les graines ne doivent pas se briser facilement, ce qui indique leur maturité et leur viabilité.
La première étape du test des semences permet de déterminer facilement leur qualité : celles qui flottent sont mauvaises et impropres à la plantation. Celles qui coulent sont semées en terre.
Il est interdit de planter des semences non traitées.
Faire pousser des semis
En climat tempéré, la culture se fait à partir de jeunes plants. On utilise des semences âgées de trois ans. Le travail commence au milieu du printemps, de préférence en godets de tourbe (qui peuvent être repiqués en pleine terre avec les jeunes plants) ou en petits contenants. Chaque contenant doit être rempli d'un mélange riche en nutriments composé de tourbe et de sable (9 volumes de tourbe pour 1 volume de sable). On sème deux à trois graines par godet à 20 mm de profondeur.
Pour favoriser la germination, il est essentiel de maintenir les contenants au chaud. Les premières pousses apparaîtront 7 à 10 jours après la plantation. Les jardiniers expérimentés placent les pots sur le rebord d'une fenêtre.
L'éclairage est essentiel ; les plantes doivent recevoir environ 12 heures de lumière par jour. Arrosez les jeunes plants uniquement avec de l'eau tiède, décomposée ou, mieux encore, filtrée. Ne conservez qu'une seule plante par pot — la plus vigoureuse et la plus saine — et pincez les tiges les plus longues.
Les pousses faibles doivent être coupées ; on ne peut pas les arracher du sol, car cela endommagerait le système racinaire même d'un plant vigoureux.
Les germes de melon sont fertilisés avec un engrais complet. Quatorze jours avant la plantation, les jeunes plants sont placés sur le balcon pour leur permettre de s'acclimater à leur nouvel environnement.
Planter des semis en pleine terre
À six semaines, les jeunes plants sont mis en terre. Toutefois, avant la plantation, assurez-vous que les gelées sont terminées et qu'il n'y aura plus de risque de gel. En cas de risque de gel, couvrez les jeunes plants d'une bâche plastique ou d'un autre matériau protecteur pendant la nuit.
Les jeunes plants de melon sont repiqués dans des trous par transvasement. Après arrosage, ils sont retirés de leurs pots (sauf s'il s'agit de godets de tourbe). Le plus important à ce stade est de ne pas endommager leurs racines. Les plants sont espacés de 0,6 m, avec un écart de 0,7 à 0,8 m entre les rangs. Le collet doit être au-dessus de la surface du sol. Après la plantation, du sable de rivière est répandu autour des plants.
Instructions d'entretien
Les jeunes plants sont très sensibles au climat, à l'arrosage, au décompactage et à la fertilisation. Ils nécessitent une surveillance constante et la création de conditions favorables à la croissance et au développement de la variété de melon éthiopienne.
Arrosage
Après une plantation directe en pleine terre, l'arrosage et la fertilisation débutent 10 à 14 jours plus tard. Durant cette période, le melon s'acclimatera pleinement à son nouvel emplacement et prendra racine.
La variété de melon éthiopienne résiste bien à la sécheresse, mais ne peut survivre sans arrosage.
Arrosez tôt le matin ou tard le soir après le coucher du soleil. Utilisez uniquement de l'eau tiède. Lors de l'arrosage, veillez à ne pas mouiller les feuilles et les tiges. Après l'arrosage, aérez la terre.
Formation
La taille des plants permet d'obtenir une récolte abondante. Après la transplantation des jeunes plants en pleine terre, on pince la tige principale du melon pour que la plante concentre son énergie sur la production de fruits. Chaque plant doit avoir une tige principale et deux ramifications ; toutes les autres tiges sont supprimées.
Pendant la floraison, les melons conservent environ 3 à 5 ovaires. Pour obtenir des fruits plus gros, il suffit d'en garder 2. Dès leur formation, les melons sont placés dans des filets et retournés régulièrement.
Garniture de dessus
Quatorze jours après la plantation, les jeunes plants sont fertilisés avec de la molène ou du nitrate d'ammonium. Cette opération est répétée lors de la formation des bourgeons. Pendant la formation des ovaires, on utilise du superphosphate et un sel de potassium comme engrais (à raison de 35 g pour 10 litres d'eau).
Maladies du melon éthiopien en culture
Si les conditions agricoles requises ne sont pas respectées, la plante est sensible à diverses maladies. Les insectes causent également des dégâts importants. Pour identifier rapidement les ennemis du melon, il est essentiel de prêter attention aux symptômes de la maladie. Examinons les deux maladies les plus courantes du melon éthiopien.
Oïdium
Les principaux symptômes sont l'apparition de petites taches blanches sur les tiges et le feuillage. La maladie atteint son paroxysme lorsque les feuilles commencent à s'enrouler et à se dessécher. L'oïdium se développe en raison d'une rotation des cultures inadéquate.
Lutte contre l'oïdium : Traiter la plante avec une solution de soufre. Agir immédiatement dès l'apparition des premiers symptômes. Ne pas traiter les melons moins de 21 jours avant la récolte, car les fruits risquent d'accumuler les produits chimiques.
Anthracose (escarpement)
La maladie se manifeste par les symptômes suivants : apparition de taches jaunes ou brunes, fragilisation, dessèchement et chute des feuilles. Les fruits se déforment et pourrissent.
Lutte contre l'anthracnose : Éliminez tous les débris organiques autour de la plante. Traitez les fruits et les feuilles avec de la bouillie bordelaise et une solution de soufre. Le traitement doit commencer dès les premiers signes de maladie.
Avis des jardiniers
J'ai préparé l'emplacement au soleil, et la variété a mûri en 85 jours. Le sachet de graines indiquait que les fruits étaient gros, mais ils étaient en réalité petits. La chair était sucrée, et chaque fruit pesait environ 1,4 kg. J'ai beaucoup aimé cette variété et je compte la cultiver à nouveau cette année.
Le melon éthiopien est une variété à haut rendement développée par des sélectionneurs russes. Apprécié pour sa facilité de culture, il est planté à partir de jeunes plants. Pour une croissance rapide, il est important de choisir un emplacement et un type de sol adaptés. Un arrosage et une fertilisation appropriés sont essentiels pour une récolte abondante.

