Les céréales constituent depuis longtemps la principale source d'alimentation, non seulement pour les humains, mais aussi pour les animaux d'élevage. Leur culture est donc essentielle partout dans le monde. En Russie, le blé de printemps est particulièrement répandu et se rencontre presque partout : en Sibérie orientale et occidentale, en Russie centrale, ainsi que dans les régions méridionales et occidentales.
Les cultures de printemps sont semées au printemps et récoltées à la fin de l'été. Les cultures d'hiver sont semées à l'automne, car elles résistent aux hivers doux et leurs grains arrivent à maturité au printemps ou au début de l'été. Cependant, en cas d'hivers rigoureux, les variétés d'hiver ne survivent pas ; c'est pourquoi, en Sibérie, on utilise du blé de printemps, semé au printemps.
Concepts généraux
Le blé de printemps s'est largement répandu grâce à ses nombreux avantages et à ses quelques inconvénients mineurs. Cette plante annuelle ou bisannuelle est couramment utilisée comme culture de secours pour le sous-semis et le réensemencement du blé d'hiver lorsque de nombreux semis périssent durant l'automne et l'hiver.
Caractéristiques
Le blé de printemps est une plante herbacée appartenant à la famille des Poacées (graminées). Son système racinaire se développe inlassablement durant presque toute la saison de croissance ; à la floraison, il peut atteindre un mètre et demi de longueur. Il est constitué d'un réseau de radicelles et de nœuds qui soutiennent fermement les tiges, lesquelles poussent jusqu'à une hauteur de 30 centimètres à 1,5 mètre. En moyenne, un seul plant peut produire une dizaine de tiges.
Les feuilles du blé de printemps sont assez étroites, dépassant rarement 2 centimètres de largeur. Elles sont plates, souvent linéaires, avec des nervures parallèles, de nombreuses fibres et rugueuses au toucher.
L'inflorescence de cette plante est un épi complexe et dressé, mesurant de 4 à 15 centimètres de long, qui, selon le cultivar et la variété, peut être ovoïde ou oblong. Des écailles pouvant atteindre 1,5 centimètre de long sont disposées sur l'axe de chaque épi. Les épis du blé de printemps sont solitaires et fixés à l'axe par deux rangées identiques pouvant atteindre 2 centimètres de long, portant plusieurs fleurs rapprochées (environ 4 à 5). Ces fleurs se déclinent en plusieurs couleurs dans toute la gamme des tons chauds : jaune clair, doré et bordeaux pâle.
La fleur se compose de deux écailles, deux membranes, trois étamines et pistils, et deux stigmates. À maturité, les plants donnent naissance à des fruits : des grains de poids variable, recouverts d’un tégument. La couleur des grains varie également selon la variété de blé de printemps et peut être jaune laiteux, beige foncé ou rougeâtre.
Avantages et inconvénients
La popularité et le caractère indispensable du blé de printemps sont dus aux raisons suivantes : avantages céréales :
- Tolérance aux températures. La plante tolère aussi bien les gelées soudaines et de courte durée que les fortes chaleurs prolongées et les vents secs persistants. Des variations modérées de température, à la hausse comme à la baisse, n'affectent pas significativement sa croissance.
- Résistance. Le blé de printemps, notamment par rapport au blé d'hiver, présente une résistance accrue aux ravageurs et aux maladies. Son immunité naturelle contre la fusariose constitue un atout majeur.
- Elle résiste à la chute des feuilles. La plante conserve la quasi-totalité de son rendement jusqu'à la récolte, même par grand vent.
- Productivité. Le blé de printemps offre de bons rendements en grains de haute qualité.
Cons Cette céréale contient également :
- Phase initiale fragile. Durant les deux premières semaines de la saison de croissance, le blé de printemps est plus vulnérable que les autres céréales. Cela est particulièrement vrai pour son système racinaire et son tallage productif.
- Résistance aux mauvaises herbes. Malgré sa bonne résistance aux maladies et aux ravageurs, la plante ne peut lutter contre les mauvaises herbes sans l'aide de l'agriculteur.
- Exigeante. La culture du blé de printemps exige des efforts considérables pour en tirer pleinement profit, notamment en ce qui concerne le niveau d'humidité et la fertilisation.
Variétés et types
Le blé de printemps se divise en deux grandes catégories : le blé tendre et le blé dur, chacun nécessitant des conditions de croissance optimales différentes. Grâce aux progrès de la sélection variétale, il existe aujourd’hui de nombreuses variétés de cette céréale, et leur nombre augmente chaque année.
Doux
| Nom | Résistance à la sécheresse | résistance aux maladies | Période de maturation |
|---|---|---|---|
| Daria | Moyenne | Haut | Tôt |
| Dobrynya | Haut | Moyenne | Moyenne |
| Irgina | Haut | Haut | Tôt |
| Lada | Faible | Haut | Tôt |
| Prioksky | Faible | Moyenne | Tôt |
Le blé tendre de printemps se caractérise par des tiges fines et creuses et des grains amylacés, vitreux ou semi-vitreux. Cette variété préfère les régions à forte humidité constante, car elle tolère moins bien la sécheresse. De plus, le blé tendre de printemps est moins exigeant en matière de fertilité du sol et moins sensible aux adventices que les variétés de blé dur.
Le blé tendre de printemps est la culture la plus répandue dans la CEI, ce qui explique la multitude de variétés actuelles. Voici les variétés les plus populaires et les plus demandées, adaptées à différents types de sols et de conditions de culture :
- Daria. Elle se caractérise par une courte période de croissance, des rendements élevés, une bonne résistance à l'oïdium et à la verse. Cependant, elle est assez sensible à la rouille brune.
- Dobrynya. Cette variété, en revanche, est pratiquement résistante à la verse, présente une bonne résistance à la sécheresse et la farine produite à partir de ses grains est d'excellente qualité. Parmi ses inconvénients, on note une sensibilité accrue au charbon dur, au charbon nu et à la rouille brune.
- Irgina. Variété assez répandue dans le sud de la Russie, caractérisée par sa précocité et ses rendements élevés. Sa résistance à la verse permet de cultiver avec succès ce blé de printemps même dans des champs particulièrement venteux.
- Lada. C'est une variété précoce et très productive, présentant une résistance accrue à l'oïdium. Cependant, contrairement à ses prédécesseurs, la Lada est sensible à la verse et ne prospère pas dans les régions connaissant des précipitations prolongées.
- Prioksky. Variété précoce et à haut rendement, elle n'est pas recommandée pour les régions connaissant des sécheresses prolongées. Elle est fréquemment affectée par les maladies bactériennes des céréales et nécessite une attention particulière.
Solide
| Nom | Résistance à la sécheresse | résistance aux maladies | Période de maturation |
|---|---|---|---|
| steppe de Bezenchuk | Haut | Haut | Moyenne |
| Ambre de Bezenchuk | Haut | Haut | Moyenne |
| Nashchadok | Faible | Haut | Moyenne |
| Orenburgskaya 10 | Moyenne | Moyenne | Moyenne |
| Kharkivskaya 39 | Haut | Haut | Moyenne |
Les variétés de blé dur de printemps se distinguent par leurs tiges à parois épaisses et leurs petits grains durs. Cette variété prospère dans les climats continentaux aux étés courts, chauds et secs. C'est pourquoi on la trouve principalement dans l'Altaï, la région d'Orenbourg et le nord du Kazakhstan.
Le blé dur de printemps, comparé au blé tendre, tolère beaucoup mieux la sécheresse atmosphérique et les vents chauds. Cependant, il a des besoins en eau du sol plus élevés.
Il existe aujourd'hui de nombreuses variétés de blé dur de printemps. Le choix d'une variété spécifique dépend du climat de la région de culture, des ressources et méthodes agricoles disponibles, ainsi que des cultures pratiquées précédemment. Par conséquent, les variétés suivantes sont les plus couramment cultivées :
- Steppe de Bezenchuk. Cette variété de blé de printemps se caractérise par une période de maturité moyenne et une bonne résistance à la verse. Elle présente également une grande tolérance à la sécheresse et une qualité de farine exceptionnelle.
- Ambre de Bezenchuk. Elle offre d'excellents rendements et une résistance accrue à la verse. Cette variété a une période de croissance de mi-saison.
- Nashchadok. Cette variété représente une avancée majeure en matière de sélection variétale, conçue pour la culture à grande échelle. Parmi ses caractéristiques distinctives, on note sa capacité à absorber des quantités accrues d'engrais sans altérer la brillance des grains. Parallèlement, la Nashchadok est l'une des variétés les plus exigeantes en matière d'arrosage et d'irrigation, mais elle récompense la plante par un rendement élevé d'une qualité exceptionnelle.
- Orenbourgskaya 10. Variété idéale pour les débutants, c'est une variété de milieu de gamme. Elle offre des performances moyennes : période de croissance, résistance à la sécheresse, à la chute des feuilles et à la verse.
- Kharkovskaya 39. Cette variété est une aubaine pour les agriculteurs en quête d'une farine de qualité supérieure. Elle se caractérise par des grains ambrés d'une grande brillance. Elle présente une résistance modérée à la verse, à l'oïdium, au charbon commun et à la cécidomyie suédoise. En revanche, elle est très résistante au charbon nu et à la rouille brune. Elle tolère également très bien la sécheresse.
Croissance
La culture du blé de printemps est loin d'être facile. Par conséquent, pour garantir une bonne récolte de qualité, il est essentiel de bien préparer les semences et le sol avant le semis, ainsi que d'assurer des soins après le semis.
Prédécesseurs
Une attention particulière doit être portée aux cultures qui étaient auparavant cultivées sur le site potentiel de semis du blé de printemps :
- Le colza, le blé d'hiver, les légumineuses et les graminées vivaces sont les meilleurs choix comme plantes mères.
- Si le terrain sélectionné a déjà servi à la culture de l'orge, il est préférable de choisir un autre emplacement, car vous risquez sinon d'obtenir de faibles rendements et une faible teneur en gluten dans les grains.
- Il convient également d'éviter de replanter le blé de printemps : l'incidence de la pourriture des racines chez les plants augmente de 50 % ou plus.
Lors de la plantation de blé de printemps après des cultures précédentes appropriées, il est possible de limiter la culture au seul labour d'automne (sans travail du chaume), et dans les champs exempts de mauvaises herbes (par exemple si des betteraves sucrières ou des pommes de terre y ont été cultivées et récoltées avec un outil simple), le seul travail du chaume sans labour profond sera suffisant.
Préparation du sol
La préparation du sol pour le semis du blé de printemps commence par le choix de sa composition. Le blé pousse mieux dans les sols de type tchernoziom, mais en respectant scrupuleusement les bonnes pratiques agricoles, on peut également obtenir un rendement élevé dans les sols gris forestiers et les sols podzoliques. L'apport d'engrais se fait également à ce stade.
Travaux de traitement des sols :
- Pour les terres vierges et en jachère, la base des mesures préparatoires consiste en un labour à versoir avec une charrue et des écumeurs, atteignant une profondeur d'environ 20 à 25 centimètres.
- Sur les sols châtains clairs et alcalins, un labour avec une profondeur de 10 à 15 centimètres sera plus efficace.
- Les zones présentant une épaisse couche superficielle de gazon nécessitent un déchaumage préalable avant le labour.
- Le moment du labour de la jachère a également un impact significatif sur le rendement. Un labour précoce en août et septembre augmente généralement les rendements du blé de 10 à 15 % ou plus, sauf pour les sols légers, où un labour plus tardif est plus efficace.
La préparation du sol dépend également de la région où le blé de printemps est cultivé :
- Dans les régions septentrionales caractérisées par un automne froid, un labour précoce des sols vierges est recommandé. Le labour précoce (juillet-août) des graminées vivaces semées offre un avantage considérable en termes de quantité et de qualité de la récolte future.
- Dans les régions aux hivers rigoureux et peu enneigés, il est conseillé de procéder au hersage des terres en jachère en été-automne, ce qui contribue à une meilleure rétention d'humidité (de 10 à 20 %) dans le sol au printemps.
- Pour les régions connaissant un automne modéré mais long (régions du sud et du sud-est), le meilleur résultat sera obtenu par le labour d'automne de la couche herbeuse, qui permettra une coupe d'herbe supplémentaire.
- Dans les zones de steppe aride, la rétention de neige est particulièrement importante pour augmenter le rendement du blé de printemps, ce qui peut être facilement réalisé grâce à un reboisement protecteur.
Le labour d'automne permet d'accumuler suffisamment d'humidité dans le sol, créant ainsi des conditions optimales pour semer le blé de printemps plus tôt. Un labour d'automne plus profond garantit une augmentation significative du rendement.
préparation des semences
La préparation adéquate des semences est une étape cruciale pour la réussite de la culture du blé de printemps. Cette préparation comprend deux étapes :
- Désinfection. Cette étape est obligatoire. Elle est nécessaire pour détruire les agents pathogènes présents à la surface et à l'intérieur des semences et les protéger des parasites et maladies transmis par le sol. La désinfection peut être réalisée par voie sèche, semi-sèche ou humide ; l'hydrophobisation est particulièrement efficace. Parmi les traitements de semences les plus efficaces, on peut citer le flutriafol, le carbendazime, le tébuconazole, le mancozèbe, le triticonazole, l'ipconazole, le fludioxonil, le diniconazole-M, le bénomyl, l'imidaclopride, le Vitavax et le Fundazol.
- Réchauffement. Cette étape préparatoire est recommandée, mais non obligatoire. Pour ce faire, exposez les graines à la lumière directe du soleil pendant 3 à 4 jours. En cas de basses températures ou de faible luminosité, vous pouvez les placer dans un déshydrateur pendant quelques heures, en veillant à une bonne aération et à une température constante de 50 °C.
- ✓ Le taux d'humidité optimal des semences avant le semis doit être de 14 à 15 % pour prévenir les maladies fongiques.
- ✓ La température de chauffage des graines ne doit pas dépasser 50 °C afin d'éviter d'endommager l'embryon.
Engrais
Cette plante a un besoin urgent d'engrais de haute qualité pour une croissance vigoureuse et un développement rapide ; un apport d'engrais supplémentaire est donc essentiel. À cette fin, on utilise une combinaison d'azote, de phosphore, de potassium et d'engrais organiques.
- azophoska;
- eau ammoniacale;
- nitrate de calcium;
- nitroammophoska;
- nitrophoska;
- ammoniac anhydre ;
- compost;
- fumier;
- tourbe ou autres.
La quantité d'engrais à appliquer dépend de nombreux facteurs : la variété de blé de printemps, la composition du sol, les conditions climatiques et les cultures précédentes. En moyenne, pour produire 1 000 kilogrammes de grain et la même quantité de paille, il est nécessaire d'apporter environ 40 kilogrammes d'azote, 20 kilogrammes de potassium et 10 kilogrammes de phosphore.
Semis
La période de semis du blé de printemps dépend moins du mois calendaire que des conditions météorologiques, car le printemps varie selon les régions de Russie. La germination a lieu lorsque le sol atteint une température de 1 à 2 degrés Celsius, tandis que le développement actif et la levée se produisent entre 4 et 5 degrés Celsius.
- Vérifiez la température du sol à une profondeur de 5 cm : elle doit être d'au moins +2°C.
- Déterminez le taux de semis en fonction de l'humidité du sol : 300 à 450 graines par m² pour les régions arides, 500 à 650 pour les régions humides.
- Choisissez une méthode de semis : en rangs étroits pour une répartition uniforme, en croix pour un meilleur enracinement.
Les jeunes pousses peuvent résister à de légères fluctuations de température – des gelées jusqu'à -10°C ne causeront pas de dommages importants aux semis.
La plupart des variétés de blé de printemps doivent être semées dans les cinq premiers jours suivant la maturité du sol, lorsque sa température atteint 2 °C. Cependant, semer trop tard peut réduire le rendement d'au moins un quart de son potentiel.
Les meilleures méthodes de semis du blé de printemps sont le semis en rangs étroits ou en rangs croisés. La profondeur de semis et le nombre de graines utilisées dépendent de la fréquence des précipitations dans la région.
- Dans les régions à humidité modérée à élevée, les graines sont semées à une profondeur de 3 à 5 centimètres. La densité de semis recommandée est de 500 à 650 graines par mètre carré de sol.
- Pour les régions sèches et venteuses, cette distance est de 6 à 8 centimètres. Pour semer 1 mètre carré de terrain, il faut compter entre 300 et 450 graines.
Les chiffres indiqués peuvent varier en fonction de la superficie à semer et des conditions météorologiques. Par conséquent, pour déterminer le nombre de graines nécessaires, il faut tenir compte du fait que seulement 60 à 70 % des graines germeront.
Ainsi, la dose de semis pour le blé de printemps est en moyenne de 12 à 23 grammes de graines par mètre carré.
Roulant et éprouvant
Le compactage du sol immédiatement après les semis de blé de printemps est particulièrement important dans les régions arides. Cette opération est réalisée à l'aide de rouleaux de différents modèles, qui permettent de niveler la surface du champ et de briser les mottes qui se sont formées.
Lorsque une croûte de sol se forme après la pluie, il est nécessaire de herser le sol.
Prises ensemble, ces pratiques agricoles permettront à la culture de pénétrer facilement dans le sol tout en assurant une protection fiable contre les intempéries.
Désherbage
La maîtrise opportune des adventices est essentielle à la santé des plantes et, par conséquent, à une récolte abondante. La méthode la plus efficace consiste en une application ciblée d'herbicide, le choix du produit étant adapté à l'espèce d'adventice et au climat régional.
- Roundup et Hurricane sont des médicaments à usage général utilisés comme alternative aux médicaments ciblés ;
- Attribut est une préparation efficace pour lutter contre les mauvaises herbes dioïques et le chiendent ;
- Les acides 2,4-dichlorophénoxyacétique et 2-méthyl-4-chlorophénoxyacétique sont indispensables dans la lutte contre les mauvaises herbes dicotylédones annuelles.
Pour la culture du blé dur de printemps, l'irrigation est recommandée. Le régime d'irrigation est choisi en fonction des conditions climatiques et de la composition du sol.
Récolte
La période optimale pour la récolte est considérée comme étant la semaine suivant la maturité biologique des cultures. Celle-ci a lieu en été, et la récolte doit commencer par temps clair et sec, car la pluie pendant le battage peut endommager la plante et favoriser les maladies.
Il n'est pas recommandé de retarder la récolte des céréales : un retard dans la récolte peut entraîner des dommages aux grains dus à des infections putréfiantes, à la chute des grains et à la verse des tiges, ce qui non seulement complique les récoltes ultérieures, mais réduit également considérablement le rendement final.
Deux méthodes sont largement utilisées pour la récolte du blé de printemps :
- Méthode séparée. Elle est particulièrement efficace et justifiée dans les champs fortement infestés de mauvaises herbes, dans les zones de maturation irrégulière des céréales et dans les zones ayant abrité auparavant des graminées vivaces.
La fauche en andains a lieu lorsque le taux d'humidité du blé de printemps atteint environ 30 à 35 %. Trois à cinq jours après la fauche, lorsque le taux d'humidité atteint 17 à 18 %, les andains sont récoltés à la moissonneuse-batteuse. La récolte fractionnée donne d'excellents résultats lorsque la hauteur des tiges est d'au moins 65 centimètres et que la densité de semis est bonne (au moins 270 plants par mètre carré). - méthode de récolte directeCette méthode est judicieuse en cas de conditions météorologiques instables. Les moissonneuses-batteuses sont utilisées pour faucher les cultures et les battre immédiatement. La paille ainsi obtenue est ensuite ramassée en meules. L'avantage de cette méthode, par rapport à la récolte séparée, est la réduction des pertes de grains, tandis que son inconvénient réside dans la présence importante de mauvaises herbes.
Après la récolte, les céréales sont acheminées vers les silos et les séchoirs, et la paille est ramassée dans les champs. Après la récolte, le champ est labouré à l'automne sur une profondeur de 10 à 15 centimètres.
Problèmes possibles
Malgré sa bonne résistance naturelle aux maladies des céréales, le blé de printemps peut, exceptionnellement, être affecté par des maladies telles que :
- septaire;
- oïdium;
- rouille brune et rouille de la tige;
- moisissure des neiges;
- Pourriture des racines.
Les médicaments suivants se sont révélés efficaces pour lutter contre les problèmes susmentionnés :
- Albite;
- Alto Super;
- Bravo;
- Carbezim;
- Prozaro;
- Duo Rex ;
- Inclinaison;
- Fitolavine;
- Folicuration.
Parmi les parasites, le blé de printemps est affecté par des insectes tels que :
- tortue coquine;
- coléoptère des grains;
- mite des grains;
- thrips ;
- Mouche suédoise et mouche hessoise.
Les insecticides sont efficaces pour les combattre :
- Décis;
- Décis-extra;
- Sumi-alpha et autres.
Le blé de printemps est une culture qui exige de l'agriculteur un certain nombre de mesures préparatoires et de soins afin de garantir une croissance vigoureuse, des pousses saines et des grains de haute qualité. Toutefois, en respectant scrupuleusement toutes les exigences et les recommandations, une récolte exceptionnelle, tant en quantité qu'en qualité, est assurée.



