Le poirier est considéré comme une culture très productive et populaire, cultivée aussi bien dans les grandes exploitations agricoles que dans les jardins privés. Pour obtenir une bonne fructification, des pratiques culturales appropriées sont essentielles. Il est donc important de savoir comment planter un poirier correctement afin de maximiser la récolte de gros fruits juteux.
Quel est le meilleur moment pour planter ?
Choisir la date de plantation d'un arbre fruitier est une étape cruciale. Planter trop tôt ou trop tard peut entraîner la perte d'une grande partie de la récolte, voire, dans certains cas, la destruction de l'arbre entier. La période idéale varie selon la saison.
- ✓ Le pH du sol doit se situer entre 5,5 et 6,5 pour une absorption optimale des nutriments.
- ✓ La profondeur de plantation des semis doit être telle que le collet soit à 5-6 cm au-dessus du niveau du sol.
| Nom | Période de maturation | résistance aux maladies | Taille du fruit |
|---|---|---|---|
| Chizhovskaya | Été | Haut | Moyenne |
| Rognedo | Automne | Moyenne | Grand |
| Allegro | Été | Haut | Moyenne |
| Conte de fées | Automne | Haut | Grand |
| Moscovite | Été | Moyenne | Moyenne |
Au printemps
C'est le moment idéal pour planter des poiriers, surtout dans les régions au climat frais, car il est important que l'arbre développe des racines robustes dans des conditions optimales. La seule condition est que le jeune plant soit encore en dormance, car son taux de survie est faible lorsqu'il commence à pousser.
Pourquoi les jardiniers choisissent-ils de planter au printemps ?
- Étant donné que le trou de plantation doit être préparé en automne, au moment des travaux de printemps, le mélange de terre est considéré comme pleinement formé et fertile ;
- Grâce à l'eau de fonte qui sature le sol, les nutriments acquièrent une forme soluble, ce qui permet idéalement de saturer les jeunes plantes avec tous les éléments nécessaires ;
- Durant l'été, les arbres ont le temps d'accumuler force et énergie pour l'hiver.
Les jardiniers relèvent également des aspects négatifs :
- sélection relativement restreinte de boutures ;
- L'arbre aura besoin de plus d'eau et de nutriments, car il doit simultanément prendre racine et entrer dans son cycle de croissance ;
- Le jeune plant peut mourir en cas de gelées récurrentes, ce qui arrive souvent dans les principales régions de Russie.
Au printemps, un jardinier a beaucoup plus de travail qu'en automne : il doit s'occuper non seulement du jardin, mais aussi du potager.
En automne
Malgré les avantages de la plantation printanière des poiriers, la plupart des jardiniers privilégient encore la plantation automnale. La principale raison est que les arbres sont alors plus résistants au froid. Pour que les jeunes plants aient le temps de s'enraciner, il est important de consulter les prévisions météorologiques afin de pouvoir effectuer les travaux au moins trois semaines avant les premières gelées dans le sud et quatre à cinq semaines dans le nord.
Avantages des plantations d'automne :
- Les boutures ne consacreront leur énergie qu'à l'enracinement ;
- Après son réveil au printemps, la croissance commence immédiatement ;
- Le sol est à sa température maximale en automne, ce qui accélère l'enracinement ;
- un large assortiment de boutures ;
- le coût du matériel de plantation est inférieur à celui du printemps ;
- Le jardinier ne peut travailler qu'avec des poires, car les cultures potagères sont plantées au printemps.
Le seul inconvénient constaté est le risque de gel et de mort du jeune plant. Par conséquent, il est primordial de déterminer avec précision la date des travaux.
En été
On peut planter des poiriers en été, mais seulement s'ils ont un système racinaire bien décomposé et pas avant la mi-août. Le principal avantage est qu'il n'est pas nécessaire de calculer la date ni de se soucier du gel. Les jardiniers ne signalent aucun inconvénient.
Critères de sélection d'un plant
Des plants de mauvaise qualité ne garantissent pas leur survie ; si vous plantez une bouture endommagée, vous risquez de la perdre définitivement. Choisissez vos jeunes plants avec soin, surtout ceux achetés en magasin.
- L'âge optimal d'une poire est de 1 à 2 ans, lorsque le degré d'adaptation et de survie est au plus haut niveau ;
- écorce – elle ne doit présenter aucune égratignure, aucun décollement ni aucune abrasion ;
- le système racinaire est développé et flexible (les pousses se plient facilement sans se casser) ;
- greffe - doit être visible et présenter une légère courbure ;
- Tous les éléments du buisson sont exempts de signes de moisissure et autres maladies, de traces de parasites, de cassures ou de sécheresse ;
- Paramètres d'un jeune plant d'un an : hauteur de 10 à 12 cm, nombre de pousses latérales de 1 à 2 pièces ;
- à deux ans - longueur d'environ 20 cm, présence de branches de 2 à 3 pièces.
Comment conserver un jeune poirier jusqu'au printemps ?
Il arrive qu'on achète un jeune plant à l'automne, mais que, pour une raison ou une autre, on ne puisse pas le planter immédiatement. Dans ce cas, il n'y a qu'une seule solution : conserver la bouture jusqu'à ce que les conditions soient favorables. Trois options s'offrent à vous : l'enterrer, la recouvrir de neige ou la conserver à la cave.
Creuser pour enfouir le matériel de plantation
La bouture doit être plantée à l'endroit où le poirier poussera définitivement. Voici comment procéder correctement :
- Creusez un trou dont la longueur et la largeur correspondent à celles des racines. Notez que le mur nord doit être vertical, et le mur sud incliné à un angle de 35 à 45 degrés.
- Faites tremper les racines du plant dans l'eau pendant 5 heures. N'ajoutez en aucun cas de stimulateurs de croissance, car le plant doit être préservé et non enraciné et cultivé.
- Retirez la plante du liquide et examinez attentivement son système racinaire. Si certaines parties sont impropres à la plantation, taillez-les avec un sécateur. Veillez à désinfecter vos outils de jardinage afin d'éviter toute contamination.
- Enlevez les feuilles des pousses et retirez les branches sèches.
- Pour éviter le pourrissement, faites tremper la plante dans une solution de Fundazol pendant 30 minutes. Ajoutez 10 g de solution à 10 litres d'eau.
- Placez la bouture sur le côté sud du trou de sorte que les branches soient au-dessus du niveau du sol et que les racines soient orientées vers le nord.
- Recouvrir de 20 cm de terre. Tasser légèrement la terre afin qu'il n'y ait pas d'espace vide entre les racines.
- Eau (environ 5 à 8 litres par buisson).
- Attendez que le liquide soit complètement absorbé, puis ajoutez une couche de terre de 5 cm par-dessus. N'oubliez pas que la terre doit être parfaitement sèche.
- Laissez ainsi jusqu'aux premières gelées. À ce moment-là, remplissez complètement le trou en formant une butte autour du jeune plant. Cela permettra à l'eau de fonte de s'écouler et évitera l'engorgement.
- Insérez des branches d'autres cultures entre les pousses. Par exemple, après avoir taillé des rosiers, des framboisiers ou des groseilliers, insérez des branches épineuses pour empêcher les rongeurs de manger les jeunes poiriers.
En cas de neige, recouvrez le trou avec celle-ci. N'utilisez aucun autre matériau de recouvrement.
semis enneigés
Si vous n'avez pas eu le temps de planter vos semis à cause d'importantes chutes de neige inattendues, essayez de les recouvrir de neige. Suivez ces instructions :
- Prélevez la quantité nécessaire de mousse, de sciure de bois ou de sable de rivière pour créer un substrat humide.
- Remplir d'eau chaude et laisser reposer jusqu'à ce que le matériau gonfle. Égoutter l'excédent de liquide.
- Une fois le substrat refroidi, saupoudrez-le sur le système racinaire des jeunes plants, jusqu'au collet.
- Enveloppez dans du film plastique.
- Dans le jardin, dégagez légèrement la neige et placez les jeunes plants sur une couche de neige de 5 à 6 cm.
- Recouvrez le dessus d'une généreuse couche de neige, d'environ 20 cm d'épaisseur.
- Recouvrir d'une couche de sciure de bois sèche pouvant atteindre 10 cm.
Stocker les semis au sous-sol
Si vous avez manqué la date limite de plantation et qu'il n'y a pas de neige dehors, ne vous inquiétez pas, car les jeunes plants de poirier peuvent être conservés en cave. Voici les conditions :
- La plage de température optimale se situe entre 0 et +3 degrés, mais pas au-delà ;
- Une bonne ventilation est essentielle pour éviter que l'arbre ne devienne sensible aux infections fongiques ;
- Niveau d'humidité – 70-80 %.
- ✓ La température de stockage doit être comprise entre 0 et +3 degrés.
- ✓ L'humidité de l'air doit être de 70 à 80 % pour éviter que les racines ne se dessèchent.
Comment ranger – étape par étape :
- Faites tremper les racines des boutures de poirier dans de l'eau à température ambiante pendant environ une journée.
- Traiter avec du Fundazol ou un autre fongicide conformément au mode d'emploi.
- Humidifiez la sciure et saupoudrez-la sur le système racinaire.
- Placez le jeune plant dans un grand sac en plastique et fermez-le hermétiquement.
- Placez-la au sous-sol et disposez à proximité des appâts pour petits rongeurs (poison, pièges, etc.), sinon les souris et les rats rongeront la plante pendant l'hiver.
Vérifiez les jeunes plants toutes les 2 à 3 semaines. Si les racines sont sèches, vaporisez-les d'eau.
Préparation du plantule
Les mesures préparatoires lors de la plantation d'un poirier jouent un rôle important. Elles déterminent le taux de survie et la capacité du système immunitaire à résister. maladies et le développement futur de l'arbre.
Ce que vous devez faire :
- Taille des racines. Leur longueur doit correspondre à leur âge (12 cm maximum pour les plantes d'un an, 20 cm pour celles de deux ans). Si les racines sont plus longues, raccourcissez-les.
- Formation de la partie aérienneIl ne faut pas effectuer cette opération en automne, afin d'éviter que l'arbuste ne dépense de l'énergie, et par conséquent des nutriments, pour sa régénération. Au printemps, cette intervention est essentielle, car la taille de la partie supérieure de la plante stimule la croissance des racines.
- Trempage dans l'eau. Cela permet d'accélérer le processus d'adaptation. Laissez tremper les racines dans de l'eau tiède pendant 22 à 24 heures.
- Exposition à des stimulants de croissance. Ce n'est pas obligatoire, mais c'est recommandé. Cela accélère non seulement le développement racinaire, mais favorise également une meilleure implantation des racines. Vous pouvez utiliser différents produits, comme Kornevin, mais suivez attentivement les instructions.
- Inspection. Avant la plantation, inspectez soigneusement les arbres, retirez les parties endommagées et arrachez les feuilles inférieures.
Choisir un site
Le site destiné à la plantation d'un verger de poiriers doit répondre aux exigences de la variété choisie. Toutefois, des critères généraux de sélection du site s'appliquent à toutes les poires et doivent être respectés.
Éclairage du lieu et autres paramètres
Les poiriers ont besoin de beaucoup de lumière. Sans suffisamment de lumière, les fruits ne seront ni juteux, ni parfumés, ni sucrés. Il faut donc éviter les endroits trop ombragés.
Autres indicateurs :
- le niveau de la nappe phréatique est supérieur à 3 m, privilégiez donc les zones surélevées ;
- L’implantation à proximité des bâtiments est inacceptable, car le système racinaire n’aura pas suffisamment d’espace pour un développement normal ;
- on ne peut pas les planter à côté de cultures qui ne peuvent pas se développer sans lumière, car la majorité des poiriers sont des variétés hautes ;
- Il est également interdit de planter à côté d'arbres plus hauts que le poirier - ils le priveront d'ombre, ce qui aura pour conséquence que les fruits ne se formeront qu'au sommet de la cime ;
- l'influence du vent froid du nord est exclue ;
- Il est acceptable de planter des arbres à côté des haies - ils n'entravent pas la croissance des racines ;
- L'emplacement optimal se situe au sud-ouest ou à l'ouest.
Le poirier aime beaucoup d'espace, la distance minimale entre les plants doit donc être d'environ 4 m, et entre les rangs de 5 à 7 m.
Quartier multiculturel
Respectez les règles de rotation des cultures pour garantir une récolte annuelle abondante. Les experts recommandent de planter plusieurs variétés de poires dans un même jardin, en les serrant les unes contre les autres. Ceci est dû à leurs propriétés de pollinisation croisée.
Les plantes suivantes présentent une allélopathie positive (interaction entre elles) (on peut planter des poiriers à proximité) :
- sorbier des oiseleurs;
- pomme;
- chêne;
- tanaisie;
- peuplier noir;
- érable.
Il y a beaucoup d'autres voisins peu amicaux :
- châtaignier et acacia ;
- noyer (variétés de noyer et de Mandchourie) ;
- cèdre, sapin, épicéa;
- prune et cerise ;
- viorne et hêtre;
- pêche et abricot;
- jasmin et lilas;
- berbéris et rose;
- herbe de blé et genévrier;
- prune cerise et cerise;
- framboises et groseilles à maquereau.
Quels types de sols conviennent ?
Le meilleur sol pour les poiriers est un sol sablo-limoneux ou limoneux. L'arbre ne se développera pas bien dans un sol sablo-limoneux, et l'argile ralentit sa croissance. Voici d'autres paramètres de sol nécessaires aux poiriers :
- La fertilité est abondante;
- souplesse moyenne ;
- l'acidité est neutre (environ 5,5-6,5 pH) ;
- L'engorgement du sol est exclu.
S'il n'existe pas de zones surélevées où le niveau de la nappe phréatique dépasse 2 à 3 mètres, vous devrez créer vous-même des buttes de terre. Si le sol est trop acide, ajoutez 500 g de chaux par mètre carré pour réduire son acidité.
Préparation du site
Il est préférable de commencer à préparer les planches pour un verger de poiriers à l'automne (si la plantation a lieu au printemps) afin que l'engrais ait le temps de se décomposer et de s'enrichir en nutriments pendant l'hiver. Si cela n'est pas possible, il est acceptable d'effectuer ces travaux juste avant de planter les jeunes plants.
Préparation du sol
La méthode de préparation du sol dépend du type de sol :
- Les sols riches en humus, les sols noirs fertiles et les terres denses subissent un processus de décompactage profond avec ajout de sable et de perlite ;
- sable appauvri – on y ajoute de la tourbe ou de l’humus, et toujours du charbon de bois.
Avant de planter le poirier, bêchez la zone sur une profondeur équivalente à 1 à 1,5 bêche. Au fur et à mesure, retirez les racines restantes, les feuilles mortes, les branches et autres débris du sol. Appliquez de l'engrais à raison de 1 mètre carré.
- 35 g de superphosphate ;
- 5 kg d'humus ;
- 1 cuillère à soupe de cendres de bois;
- 12 g de sulfate de potassium.
Modèle de plantation basé sur le type de poirier
Le poirier est réputé pour son immense diversité de cultivars. Chaque cultivar appartient à une espèce spécifique et possède ses propres caractéristiques, notamment la hauteur de la cime, l'envergure des branches, la période de maturation, etc. C'est sur cette base que des schémas de plantation et des espacements ont été mis au point.
- pour les plantes basses – 5x4 m ;
- pour les arbres de taille moyenne – 6x4 m ;
- pour les grands arbres – 7x5 m ;
- pour les colonnes – 1,2 x 0,5 m.
Avant de planter, veillez à bien délimiter la zone. Tenez compte de la présence de bâtiments et de clôtures à proximité. Maintenez une distance d'au moins 2 à 3 mètres de ces derniers.
Préparation du trou de plantation
Pour planter un poirier au printemps, le trou est préparé 2 à 3 semaines avant les premières gelées (c’est-à-dire en automne), puis recouvert d’un film plastique jusqu’au printemps suivant. Si la plantation est prévue pour l’automne, le trou est creusé 3 à 4 semaines avant la plantation.
Algorithme de préparation de la fosse :
- Délimitez la zone et creusez des trous d'environ 1 m de profondeur et 0,8 m de largeur.
- Dégagez soigneusement le fond du trou à l'aide d'une pelle et nivelez-le.
- Ajouter 150 g de cendres de bois, 2 kg d'humus, 50 g de nitrophoska et de la terre végétale. Remuer le tout à l'intérieur du trou.
- Placez suffisamment de graines dans le trou de plantation pour le remplir aux 2/3.
- Insérez une cheville au centre.
Si le sol est très lourd, procédez comme suit :
- Brisez soigneusement la terre excavée, jusqu'aux plus petites particules ;
- ajouter du vermicompost sec (par exemple, AgroPrirost) à la moitié du sol ;
- ajouter tout engrais minéral.
Si le médicament est sous forme liquide, 500 ml de produit sont nécessaires pour un puits.
opérations de plantation
Les étapes de plantation d'un poirier sont les mêmes, quelle que soit la saison. Cependant, il existe quelques points particuliers à prendre en compte.
En automne
Après avoir préparé le trou, commencez la plantation 3 à 4 semaines plus tard. Suivez ces instructions étape par étape :
- Versez 10 litres d'eau dans le trou et attendez qu'elle soit complètement absorbée.
- Trempez les jeunes plants imbibés dans la boue d'argile.
- Formez un monticule dans le trou de plantation. Placez l'arbre dessus. Lissez d'abord les racines de la bouture et étalez-les dans le trou.
- Enterrez l'arbre de façon à ce que le collet soit à 5-6 cm au-dessus du niveau du sol. En ajoutant la terre, tassez-la légèrement pour éliminer les poches d'air. À défaut, le jeune plant s'enfoncera considérablement après l'arrosage et au fil du temps.
- Ajustez le piquet que vous avez inséré précédemment (lors de la préparation du trou). Attachez-y le buisson. Utilisez uniquement de la ficelle souple pour ne pas abîmer l'écorce fragile.
- Créez un cercle autour du tronc de l'arbre, avec un rebord surélevé tout autour du périmètre. Arrosez la plantation.
- Recouvrez la plante de copeaux de bois, de sciure ou de tourbe.
Pour voir comment se déroulent les opérations de plantation, regardez la vidéo :
Au printemps
Au printemps, il est important de faire tremper l'arbre dans un produit biologique stimulant, comme du Kornevin ou de l'Heteroauxin, avant la plantation. Ceci est nécessaire pour accélérer la croissance des rhizomes. Évitez de planter le plant trop profondément, car des arrosages fréquents au printemps et en été entraîneront un tassement du sol plus important que lors d'une plantation automnale.
Les instructions de plantation sont exactement les mêmes que pour les plantations d'automne. Si vous n'avez pas eu le temps de reboucher le trou de plantation à l'automne, vous pouvez procéder comme suit :
- Creusez des trous de plantation sur le site.
- Ensuite, formez des sillons d'un mètre de long à 0,5 m de part et d'autre des trous. Leur largeur est de 0,2 m et leur profondeur est identique à celle du trou de plantation.
- Remplissez les tranchées de matières organiques, comme des copeaux de bois, des branches de pin et de l'écorce.
- Remplissez les matières organiques avec la solution :
- superphosphate – 12 g ;
- sel de potassium – 12 g ;
- hétéroauxine – 1 comprimé ;
- sucre granulé – 20 g ;
- eau – 10 l.
- Laisser reposer le mélange pendant 24 heures.
- Versez le substrat prémélangé avec de la terre, provenant des tranchées, dans le trou de plantation en proportions égales.
- Plantez le jeune plant de manière classique.
- Versez 10 litres d'eau et saupoudrez de sciure de bois par-dessus.
Ces sillons sont nécessaires pour que, à mesure que la plante grandit, son système racinaire oriente ses pousses vers les parois des tranchées afin de s'y nourrir. Les déchets de bois bien décomposés favorisent la formation de racines robustes.
Comment planter avec un système racinaire fermé ?
La plantation d'arbres avec un système racinaire fermé est classique, mais il existe quelques nuances :
- il n'est pas nécessaire d'enfoncer un piquet de support, puisqu'il y a une motte de terre qui retiendra le jeune plant ;
- Environ 24 heures avant la plantation, il faut verser de l'eau dans le récipient contenant la bouture afin qu'une motte de terre se forme ; cela facilite le processus de retrait de la plante du récipient ;
- Il ne faut pas créer de monticule dans le trou ; le fond doit être plat, car les racines ont déjà une motte de terre ;
- Retirez le buisson de son conteneur en utilisant la méthode de transbordement : inclinez le pot et tirez-le par le tronc.
Lorsque le niveau de la nappe phréatique est élevé
Si le niveau de la nappe phréatique est supérieur au niveau mentionné précédemment, planter des poiriers n'a aucun intérêt. Pour éviter cela, les jardiniers recommandent ce qui suit :
- créer une colline artificielle - apporter de la terre et la répandre sur la zone ;
- creuser des canaux de drainage – des fossés partant de chaque trou de plantation et menant aux parties les plus basses du jardin, où un petit étang se formera au fil du temps ;
- Préparer les trous de plantation - placer des plaques d'ardoise au fond (profondeur d'environ 1,5 à 2 m).
Particularités des opérations de plantation dans différentes régions
Le facteur le plus important est le calendrier et les modalités de plantation des poiriers, qui varient d'une région à l'autre. Les principales conditions sont les suivantes : au printemps, les poiriers sont plantés lorsque les températures se stabilisent entre 5 et 8 °C, et en automne, trois semaines avant les premières gelées.
Durant les périodes d'automne
Caractéristiques distinctives par région :
- Région de Moscou, ceinture centrale. La période optimale s'étend du 20 septembre au 25 octobre. Les variétés appropriées à la plantation sont Chizhovskaya, Rognedo, Allegro, Skazochnaya et Moskvichka.
- Sibérie, Oural. Ici, l'automne est court et les gelées arrivent tôt ; il est donc préférable de planter les poiriers tout au long du mois de septembre. Les meilleures variétés sont Tayozhnaya, Lel, Severyanka, Sverdlovskaya et Skorospelka.
- Région de Leningrad. Le climat étant imprévisible ici, les experts recommandent de planter de fin septembre à mi-octobre, voire fin octobre. Les mêmes variétés conviennent que pour les régions du nord.
Pendant les travaux de plantation de printemps
Dates limites pour les travaux de printemps :
- Région de la Volga, partie centrale du pays. Ici, la sécheresse peut survenir tôt, il est donc important de planter les poiriers pendant les périodes d'humidité abondante, c'est-à-dire entre le 1er et le 20 avril.
- Ceinture centrale, région de Moscou. La période optimale se situe dans la seconde moitié d'avril.
- Oural, Sibérie. Les travaux ne doivent pas être entrepris avant début mai. Autrement, le système racinaire risque de geler.
multiplication du poirier
Le poirier se multiplie par quatre méthodes : bouturage, marcottage, semis et drageonnage. Chaque méthode présente ses propres avantages, inconvénients, caractéristiques et règles.
boutures
L'option la plus couramment utilisée, mais elle se divise en deux sous-types : les boutures vertes et les boutures ligneuses. Les boutures sont également utilisées pour l'enracinement et vaccinationsDans le second cas, on utilise une variété de poire différente : coing, pomme ou poire sauvage.
Caractéristiques dépendant du type de découpe :
- vert – les préparations sont collectées au début de la montée de sève, c’est-à-dire en mars-avril ;
- rigide – après la formation de la pousse actuelle, c’est-à-dire en juin ou juillet.
Le processus de bouturage est le suivant :
- Choisissez une pousse vigoureuse.
- Coupez-le avec un couteau bien aiguisé ou un sécateur pour former une coupe à 45 degrés.
- Placez l'extrémité coupée dans de l'eau avec un stimulateur de croissance (Kornevin et similaires).
- Plantez en pleine terre (au printemps) ou en bacs (en automne) de manière classique, mais le sol doit être aussi nutritif que possible ; il est donc préférable d'acheter le mélange de terreau dans une jardinerie spécialisée.
- Recouvrez les plantations d'une bâche en plastique ou de morceaux de bouteilles en plastique. Au bout de deux semaines, retirez la bâche pendant une journée.
- Au quatrième mois, les racines commenceront à se former, et au septième mois, vous pourrez commencer à planter.
Les meilleures variétés pour le bouturage :
- Lada;
- Souvenir de Zhegalov;
- Moscovite;
- Automne Yakovleva;
- Efimova élégamment vêtue.
Une vidéo utile sur la façon de faire raciner des boutures :
superposition
La propagation par stratification s'effectue de deux manières :
- marcottage - les branches sont abaissées au niveau du sol et fixées dans le sol (toutes les variétés ne sont pas utilisées) ;
- L'air est la meilleure option pour toutes les variétés de poires.
La méthode aérienne consiste à faire pousser les rejets directement sur l'arbre. Voici comment :
- Choisissez une branche ligneuse.
- Enlevez un anneau d'écorce autour de la racine, juste en dessous du niveau de la pousse. La largeur doit être de 1 à 1,5 cm.
- Appliquez un stimulateur de croissance racinaire sur cette zone.
- Fixez à cet endroit de la sphaigne humidifiée ou un mélange de terreau nutritif, enveloppez-le de film plastique et fixez-le avec du fil de fer.
- Attachez la branche à 10 cm au-dessus de la coupe, au support.
- Une fois les racines formées, coupez la branche avec les racines et plantez-la selon la méthode classique.
rejets de racines
Les rejets se situent au niveau du tronc. Ce sont de fines pousses qui se développent à partir d'un arbre non greffé. Mode de propagation :
- Sélectionnez la pousse la plus saine parmi toutes les pousses racinaires.
- Déterrez-la, mais faites-le avec précaution pour ne pas couper les racines.
- Transplanter immédiatement à un emplacement permanent.
Graines
La méthode la moins utilisée, car elle présente un très grand nombre d'inconvénients :
- durée – il vous faudra attendre au moins 3 à 4 ans pour que les racines et les pousses se forment ;
- trop de problèmes ;
- Il n’est pas toujours possible d’obtenir une variété originale, car les insectes pollinisent les fleurs avec du pollen provenant d’autres arbres fruitiers.
Soins après la plantation
Immédiatement après la plantation, il est important de bien prendre soin des jeunes poiriers. Étapes clés :
- L’arrosage n’est pas effectué pendant les 15 premiers jours ;
- Les arrosages suivants nécessitent 20 litres d'eau par arbre et par semaine ;
- ameublir le sol une fois toutes les 1 à 2 semaines jusqu'à l'automne ; si la plantation a été effectuée avant l'hivernage, la procédure est annulée ;
- formation est effectué 7 à 10 jours après la plantation - le tronc principal est coupé à 90 cm et les pousses latérales à 20 cm ;
- Fertilisation - si vous avez suivi les instructions lors de la plantation, il n'est pas nécessaire de fertiliser le poirier la première année de sa vie ;
- Veillez à étaler une couche de paillis de 5 cm, et de 30 cm avant l'hivernage.
Planter un poirier n'est pas considéré comme une opération difficile, mais il est important de respecter scrupuleusement certaines consignes. La saisonnalité, les méthodes de plantation et les travaux préparatoires sont autant d'éléments essentiels à prendre en compte. La combinaison de ces étapes détermine non seulement le taux de survie de l'arbre, mais aussi sa production les années suivantes.








