Cultiver un poirier est facile. Même un jardinier débutant peut s'en charger. Il suffit de choisir une variété adaptée au climat et au sol de votre région. Cet article vous apprendra comment prendre soin de votre poirier pour qu'il reste en bonne santé et vous offre une récolte abondante chaque année.
Conditions de culture requises pour les poires
La réussite de la culture de ce fruit populaire dépend de votre capacité à lui offrir les conditions les plus favorables dans votre jardin. Les poiriers apprécient la lumière et la chaleur, mais sont sensibles aux gelées printanières, à la sécheresse et à l'humidité. Un climat tempéré leur convient parfaitement.
- été chaud et doux;
- hiver frais (la durée des heures de refroidissement hivernal qui assure une bonne floraison est de 300 à 900 à -5°C et en dessous) ;
- plage de températures - de -25°C à +38°C (si la température dépasse cette plage, l'arbre est gelé, brûlé, se dessèche et tombe malade) ;
- conditions favorables à la croissance et au développement : de +5°C à +35°C (la culture se porte mieux à +21°C en été, à -5°C en hiver).
Choisissez de manière responsable l'emplacement de votre poirier, en tenant compte des caractéristiques de l'arbre fruitier décrites ci-dessus :
- ÉclairageChoisissez des zones ensoleillées du jardin, mais ni trop chaudes ni trop sèches. Au sud, une ombre légère est préférable.
- Protection contre le vent et les courants d'airCeci est nécessaire car les vents violents causent des dommages importants à l'arbre : ils provoquent le gel des bourgeons à fruits en hiver, des dommages aux fleurs au printemps et des dommages aux ovaires à fruits en été.
- Eaux souterraines. Les arbres fruitiers ne tolèrent pas les sols humides et gorgés d'eau. Dans ces conditions, leurs racines pourrissent. Elles s'étendent jusqu'à 4 mètres de profondeur. La nappe phréatique doit se situer en dessous de ce niveau.
- SolCet arbre est peu exigeant et peut pousser même dans des sols pauvres. Pour qu'il prospère et porte des fruits, le sol doit être fertile et meuble. Il a besoin d'être enrichi en matières organiques et minérales. Les sols noirs, les sols gris forestiers et les limons lui conviennent. Les sols sableux, lourds (argileux) et acides ne lui conviennent pas.
Arrosage
Les arbres fruitiers nécessitent des soins appropriés à chaque étape de leur croissance. L'arrosage est essentiel. Il convient d'accorder une attention particulière à l'irrigation durant les 3 à 5 premières années suivant la plantation, période pendant laquelle l'arbre se développe et prépare sa future production de fruits.
De combien d'eau les poiriers ont-ils besoin ?
La quantité d'eau nécessaire pour un arrosage d'une plantation fruitière est déterminée par l'âge de l'arbre :
- 10 à 20 litres par tronc - pour les jeunes poiriers ;
- de 40 l à 70 l par plante - pour les adultes.
Fréquence d'arrosage d'un poirier : règles de base
Pour cultiver un arbre fruitier, respectez non seulement les besoins en eau par tronc, mais aussi la fréquence d'arrosage recommandée. Cette fréquence dépend de l'âge de la plante, de son stade de développement, du type de sol, ainsi que du climat et des conditions météorologiques. Suivez ces règles :
- Durant leur première année, arrosez la terre sous les jeunes plants au moins une fois par semaine. Par temps chaud et sec, arrosez-les plus souvent.
- Les arbres matures dotés d'un système racinaire bien développé nécessitent un arrosage moins fréquent et abondant - 4 fois par saison (ou 1 à 2 fois par mois).
- La culture a besoin d'une irrigation accrue pendant la floraison (mai) et la formation des ovaires (juin-juillet).
- Les plantes qui poussent dans des sols sableux nécessitent un arrosage plus fréquent, car ce type de sol retient mal l'humidité. Celles qui poussent dans des sols argileux nécessitent un arrosage moins fréquent.
- Les poiriers du sud nécessitent un arrosage plus fréquent que ceux des régions tempérées. Cette culture supporte mal la sécheresse.
- Effectuez cette opération le matin ou le soir afin d'éviter les brûlures des feuilles et une évaporation trop rapide de l'humidité.
- Le paillis permet de réduire la fréquence d'arrosage. Cette technique contribue à maintenir l'humidité du sol plus longtemps.
- N’abusez pas des techniques d’arrosage pour éviter le pourrissement des racines, mais ne les négligez pas non plus (un manque d’humidité peut entraîner une baisse du rendement).
- Utilisez de l'eau douce, tiède et décantée pour l'arrosage. L'eau de rivière ou de pluie est préférable.
Comment savoir si un poirier a besoin d'être arrosé ?
Deux signes permettent de savoir quand un arbre fruitier a besoin d'un arrosage urgent :
- L'apparence d'une poireEn cas de manque d'humidité, les feuilles jaunissent et s'enroulent.
- État du sol. La présence d'un sol excessivement sec autour du tronc indique que la plante a besoin d'être arrosée de toute urgence.
Méthodes d'humidification
Le plus souvent, les jardiniers optent pour l'arrosage de surface : ils humidifient le sol sous le poirier à l'aide d'un arrosoir, d'un seau ou d'un tuyau d'arrosage. Il existe d'autres méthodes, plus efficaces, pour assurer un arrosage adéquat à l'arbre.
| Nom de la méthode d'irrigation | Avantages | Cons |
| Superficiel
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| Goutte
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| Irrigation par trous de drainage
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Les jardiniers expérimentés considèrent l'irrigation goutte à goutte comme la méthode optimale, car elle permet d'économiser l'eau et assure une humidité du sol de haute qualité.
Garniture de dessus
Commencez à fertiliser le poirier la deuxième ou la troisième année après la plantation. Les nutriments apportés au trou de plantation suffiront pour les premiers temps. Ensuite, il faudra fertiliser l'arbre 4 à 5 fois par saison, en suivant ces recommandations :
- utiliser 20 à 30 g d'engrais minéral sec par mètre carré de cercle de tronc d'arbre ;
- utiliser de la matière organique une fois tous les 3 ans ;
- utiliser annuellement des préparations minérales sous forme sèche ou sous forme de solution aqueuse ;
- en introduisant des mélanges nutritifs sous les racines ou par voie foliaire.
Types d'engrais
Les poiriers bénéficient d'un apport nutritionnel supplémentaire. Celui-ci renforce leur système immunitaire, augmente le rendement, améliore la qualité des fruits et accélère leur maturation. Appliquez l'engrais avec parcimonie, selon un calendrier précis. N'en abusez pas : un excès est néfaste pour la plante et peut entraîner la mort des jeunes plants. Utilisez les engrais suivants :
- MinérauxIls peuvent être complexes (NPK) ou contenir 1 à 2 nutriments essentiels :
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- Azote (Le nitrate, l'urée) favorisent une bonne croissance du feuillage. Un usage excessif rend la culture plus vulnérable aux champignons et aux pucerons.
- Phosphore Des engrais (comme le superphosphate simple ou double) sont nécessaires pour un meilleur développement racinaire, une floraison abondante et une meilleure qualité des récoltes. Ils contribuent également à accroître la résistance des cultures au gel.
- Potassium Le sulfate de potassium favorise la production d'un grand nombre d'ovaires chez la plante. Son application est recommandée pendant la floraison et la fructification.
- Contenant du magnésium (La vermiculite, le sulfate de magnésium) favorisent la croissance des cultures. Ils sont appliqués au printemps.
- Azote (Le nitrate, l'urée) favorisent une bonne croissance du feuillage. Un usage excessif rend la culture plus vulnérable aux champignons et aux pucerons.
- Organique. Elles se distinguent par leur richesse en nutriments sous une forme facilement digestible par les plantes.
Comme source d'azote, utilisez du fumier décomposé vieux de trois ans ou des fientes de volaille (séchées, puis remplies d'eau et laissées pendant 7 à 10 jours).
Pour enrichir le sol en potassium, phosphore, calcium, magnésium et oligo-éléments tels que le bore, le molybdène et le zinc au printemps et en été, utilisez de la cendre de bois. Appliquez 120 à 150 g de cendre par mètre carré. Elle peut être utilisée sèche ou en infusion.
Pour apporter à la culture du phosphore, du fer, de l'iode, du magnésium, du calcium et du zinc, utilisez de la farine d'os (200 g par m², à appliquer une fois tous les 3 ans). - remèdes traditionnelsL'infusion de levure est un engrais maison recommandé pour les arbres fruitiers. Riche en nutriments, elle renforce l'immunité de la plante et la rend plus résistante aux attaques de ravageurs (carpocapses des pommes, coléoptères des fleurs).
Fertilisation saisonnière des poiriers
Les cultures fruitières ont des besoins nutritionnels différents selon les saisons. Élaborez un « menu » en fonction des stades de développement de la plante :
- Fertilisation des poiriers au printempsÀ cette période de l'année, les jardiniers appliquent 70 % de leur apport total d'engrais (les 30 % restants sont appliqués en été et en automne). Fertilisez l'arbre pendant le gonflement des bourgeons, avant et après la floraison.
En avril, utiliser des composés riches en azote : urée (solution aqueuse 1:10), salpêtre (taux de consommation - 30 g/m²), infusion de fientes d'oiseaux (500 g pour 10 l).
Pendant les phases de bourgeonnement et de nouaison, appliquer un engrais minéral contenant du phosphore et du potassium. Une solution de nitroammophoska à 1:200 convient, à raison de 30 litres par tronc.
Pulvérisez la couronne avec des solutions nutritives : une solution d’urée pour accélérer la nouaison, un engrais boré pour augmenter le rendement et du sulfate ferreux pour résoudre le problème de la chlorose foliaire (carence en fer). - Fertilisation des poiriers en étéL'arbre n'a pas besoin d'un apport nutritionnel supplémentaire pendant la saison chaude.
En juillet-août, vous pouvez recourir à la fertilisation foliaire avec des solutions enrichies en bore, magnésium et zinc.
Si la saison est sèche, vaporisez le collet avec de l'urée dissoute dans l'eau.
Une fertilisation sera nécessaire lorsque le poirier présentera des signes de maladie. Ceci afin de renforcer son système immunitaire. Dans ce cas, des engrais phosphatés et potassiques sont recommandés. - Fertilisation des poiriers en automneÀ cette période de l'année, les arbres fruitiers ne tireront aucun bénéfice des engrais azotés qui stimulent la croissance des pousses et du feuillage. Ces engrais réduisent la résistance de l'arbre au gel et nuisent à la formation des bourgeons floraux.
Pour aider l'arbre à survivre à l'hiver, appliquez de la cendre à raison de 150 g par mètre carré autour du tronc du poirier.
Il est acceptable d'utiliser une composition liquide comme engrais d'automne, pour l'obtenir en dissolvant du superphosphate (30-34 g) et du chlorure de potassium (14 g) dans 10 litres d'eau.
Tailler un poirier
Pour donner à votre arbre fruitier une apparence soignée, augmenter sa productivité, simplifier son entretien et réduire les risques de maladies, il convient de le tailler régulièrement. Les jardiniers distinguent trois types de taille :
- formatif;
- sanitaire et de soutien;
- rajeunissant.
Chaque variété possède ses propres caractéristiques. Apprenez à les connaître pour éviter de nuire à la plante.
Taille de formation des poiriers
Commencez cette procédure immédiatement après avoir planté l'arbre dans votre jardin. Portez-y une attention particulière durant les premières années de vie de la plante. Son but est de créer une couronne harmonieuse et d'assurer une bonne luminosité et une bonne ventilation. Pour tailler l'apparence du poirier, suivez ces règles :
- Orienter les pousses squelettiques principales dans différentes directions, elles doivent être réparties uniformément par rapport au tronc ;
- les branches squelettiques du premier niveau sont censées s'étendre à partir du tronc selon un angle d'au moins 90 à 120 degrés ;
- Lors de la réalisation d'une formation en gradins, laissez 3 à 4 branches au premier niveau, 2 à 3 au deuxième ;
- Les pousses de second ordre ne doivent pas ombrager le niveau inférieur.
Les jardiniers façonnent la cime des arbres fruitiers de différentes manières. Les débutants privilégient les options les plus simples, qui ne requièrent pas de compétences particulières et sont faciles à mettre en œuvre :
- Couronne de poirier étagée. Cela permet de donner à l'arbre un aspect compact et d'améliorer la circulation de la lumière et de l'air. Immédiatement après la plantation, raccourcissez la tige principale d'un tiers pour favoriser la ramification. Ensuite, suivez ces instructions :
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- Au printemps suivant (lorsque les bourgeons gonflent), taillez le tronc, c'est-à-dire la partie non fructifère. Sa hauteur doit être de 45 à 50 cm. Taillez tout ce qui se trouve en dessous. Conservez un bourgeon bien développé à l'extrémité du tronc. Il deviendra la branche charpentière la plus basse.
- Mesurez 25 à 30 cm à partir de ce point et repérez le bourgeon suivant qui servira à la formation d'un rameau charpentier secondaire. Ce dernier doit se situer de l'autre côté du tronc afin d'équilibrer le poids des fruits futurs sur l'arbre.
- Si la hauteur du jeune plant le permet, prélevez un troisième bourgeon (en suivant le même principe). Conservez le bourgeon terminal, qui assurera la croissance du poirier.
- Avec le temps, il faudra raccourcir la tige principale de 20 à 35 cm et conserver le bourgeon bien développé le plus proche comme tige principale. Cette technique vise à limiter la croissance de l'arbre et permet de ne pas dépasser 3 m de hauteur.
- Taillez en anneau toutes les pousses situées entre les branches principales. Formez 2 à 3 branches secondaires en suivant les mêmes règles. Supprimez les pousses qui poussent verticalement, vers l'intérieur ou qui se croisent.
- Formation étagée en spirale de la couronne du poirierCette méthode vise à obtenir une cime vigoureuse et bien éclairée. Taillez la cime selon les recommandations des jardiniers :
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- Pour la première année Après la plantation, taillez le tronc au printemps (pendant la phase de gonflement des bourgeons). Maintenez une hauteur de 40 à 45 cm. Taillez toutes les branches latérales en formant un anneau.
Mesurez 70 à 90 cm à partir de la tige principale. Formez le premier étage à cet endroit : sélectionnez 3 ou 4 bourgeons parmi les plus développés, espacés de 20 à 25 cm et situés de part et d’autre de la tige. Raccourcissez ces branches d’un tiers afin qu’elles aient la même longueur. Taillez les branches intermédiaires en anneau.
Taillez la pousse principale à 15-20 cm au-dessus du troisième bourgeon, qui appartient au premier rang. Cela favorisera la croissance continue du poirier. - L'année prochaine Terminez la première rangée. Laissez intacts le tronc principal et les pousses squelettiques, et supprimez toute pousse qui apparaît entre eux. Taillez les branches latérales situées au-dessus de cette première rangée.
- La troisième année Au printemps (pendant la phase de gonflement des bourgeons), mesurez 40 à 45 cm à partir du bourgeon terminal de la première rangée. Sélectionnez deux bourgeons sur le tronc (ils doivent être espacés de 20 à 25 cm et situés de part et d'autre du tronc). Taillez toutes les branches en anneau.
Veillez à ce que les branches secondaires ne soient pas placées sur le tronc principal comme les branches inférieures et qu'elles ne le masquent pas. Placez-les dans les espaces entre les branches principales.
Supprimez ou raccourcissez toutes les pousses appartenant au deuxième rang et situées entre les branches principales. Taillez les branches charpentières d'un tiers et le tronc de 15 à 20 cm. - En quatrième année Après la plantation du poirier, raccourcissez le bourgeon terminal au niveau d'une branche latérale. Cela limitera la croissance de l'arbre. Taillez à 40-45 cm de hauteur du sommet de la charpentière du deuxième étage. Réduisez d'un tiers ou d'un quart la longueur de toutes les charpentières, y compris celles qui poussent entre les étages. Supprimez les pousses restantes qui épaississent la couronne en formant un anneau.
- À l'âge de 5-6 ans Le poirier atteindra une hauteur de 2,5 à 3,5 m. Coupez le tronc principal au-dessus du bourgeon terminal supérieur afin qu'il cesse de pousser vers le haut.
Dans une couronne formée, les branches de second ordre doivent être espacées de 50 à 70 cm et situées à une hauteur de 90 à 100 m.
Sur un arbre de cinq ou six ans au développement normal, éclaircissez la cime et raccourcissez les branches charpentières et semi-charpentières. Ne taillez pas les nouvelles pousses n'ayant pas atteint 25 à 30 cm ; laissez-les fructifier.
- Pour la première année Après la plantation, taillez le tronc au printemps (pendant la phase de gonflement des bourgeons). Maintenez une hauteur de 40 à 45 cm. Taillez toutes les branches latérales en formant un anneau.
Taille sanitaire et de soutien des poiriers
Effectuez cette opération chaque année après la chute des feuilles et au début du printemps. Durant cette opération, supprimez les pousses improductives :
- épaississant la couronne et poussant vers l'intérieur ;
- infectés ou endommagés par des parasites ;
- congelé;
- sec;
- cassé et endommagé ;
- affaibli.
taille rajeunissante des poiriers
Cette intervention est indiquée lorsque l'arbre est trop dense et que sa croissance annuelle a diminué. Si les branches charpentières principales et secondaires sont exposées, supprimez-en quelques-unes. Raccourcissez la branche principale jusqu'à ce qu'elle soit rattachée à une branche latérale afin d'assurer une meilleure répartition des nutriments entre les strates de la cime.
La réalisation d'une procédure de rajeunissement offre de nombreux effets positifs :
- un meilleur apport en nutriments aux pousses fructifères ;
- augmentation du nombre d'ovaires ;
- améliorer la qualité de la récolte.
Traitement sanitaire des cavités et des plaies
Pour un poirier adulte, les trous dans le tronc représentent un danger majeur. Même un petit trou devient un terrain propice à la prolifération de parasites et de pathogènes.
Des cavités apparaissent après la suppression de grosses branches ou à cause de blessures non soignées. Elles nécessitent une désinfection. Procédez comme suit :
- Nettoyez soigneusement la cavité, du bois pourri jusqu'aux tissus sains.
- Désinfectez la zone nettoyée avec du sulfate de fer ou de cuivre à une concentration de 5 %.
- Une fois la plaie sèche, scellez-la avec une pâte spéciale ou du goudron de jardin. Le mastic ne doit pas dépasser les bords de la cavité.
- Appliquez une couche d'ocre sur de l'huile siccative naturelle sur la zone scellée pour la rendre imperméable.
Protection des poiriers contre les ravageurs et les maladies
Les insectes et les agents pathogènes causent des dommages importants au rendement et à la santé des poires. Cependant, en respectant scrupuleusement les pratiques agricoles et en cultivant dans des conditions optimales, le risque de maladies et d'infestations parasitaires est faible. La prévention contribue également à enrayer le problème.
Mesures préventives
Pour prévenir les maladies des poiriers et réduire le nombre de traitements chimiques nécessaires, portez une attention particulière aux procédures suivantes :
- nettoyage des troncs et des pousses squelettiques (enlever régulièrement l'écorce morte) ;
- enlever les mauvaises herbes, ramasser les feuilles mortes et retirer les débris végétaux du jardin ;
- l'utilisation de ceintures de piégeage pour protéger les arbres des parasites ;
- taille de la couronne sanitaire et rajeunissante;
- élimination des nids d'insectes ravageurs hivernants, de leurs sites de ponte et des fruits secs ;
- pulvériser des fongicides et des préparations à base de cuivre avant la floraison de la culture.
Types de maladies du poirier et mesures de protection
Parmi les infections les plus courantes et les plus dangereuses qui affectent les cultures fruitières lors de saisons défavorables ou en raison de mauvais soins, les jardiniers soulignent :
- ParachaUn arbre malade développe des taches sombres sur son feuillage, ses inflorescences et ses pousses, qui brunissent progressivement. Le feuillage vert se recroqueville et tombe, et les fruits pourrissent.
Pour protéger votre poirier des infections fongiques, traitez le collet au printemps avec de la bouillie bordelaise, un produit à base de cuivre ou un fongicide systémique (comme le Skor). Supprimez les parties atteintes. - MonilioseLa maladie se manifeste par les symptômes suivants : dessèchement des fleurs et du feuillage, dépérissement des branches fruitières, apparition de taches sur les fruits, pourrissement et momification.
Pour sauver l'arbre des champignons, détruisez les fruits atteints et pulvérisez le collet avec Horus. - RouillerLa maladie se diagnostique facilement par l'apparition de taches orange ou rougeâtres sur le feuillage, qui peuvent s'étendre à l'écorce et aux fruits.
Traitez les plantes atteintes avec des produits à base de cuivre et de soufre. Utilisez Skor et Magnicur Star. - IncendieLa maladie se manifeste par le flétrissement et le noircissement des inflorescences, l'enroulement du feuillage et la nécrose de l'écorce. Elle affecte non seulement le feuillage, mais aussi les branches fructifères, provoquant brûlures et pourriture.
Taillez les parties de l'arbre atteintes d'une infection bactérienne. Utilisez du Cuproxat et du Garth. - OïdiumOn peut reconnaître la maladie à un enduit blanchâtre sur les feuilles et les fruits, au recourbement et au dessèchement du feuillage, et à la chute des ovaires.
Pour lutter contre le champignon, vous pouvez tailler les parties atteintes de la plante et pulvériser le collet avec des fongicides tels que Topaz, Skor ou Fundazol.
Utilisation de préparations biologiques pour protéger les poires contre les parasites
Un arbre fruitier mal entretenu est souvent attaqué par des insectes nuisibles :
- mocassins à tête cuivrée;
- pucerons;
- carpocapses des pommes;
- acarien gallicole;
- enrouleurs de feuilles;
- cécidomyies biliaires;
- cochenilles ;
- scieur;
- punaises de lit, etc.
Les produits biologiques protègent vos poiriers des ravageurs. Ils sont recommandés en l'absence d'insectes, mais en cas de risque élevé d'infestation, ou si celle-ci est mineure. Ces produits sont efficaces à des températures supérieures à 15 °C.
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Maintenez la zone racinaire du poirier propre et bien entretenue. Appliquez les techniques culturales suivantes au sol sous l'arbre fruitier :
- RelâchementCette procédure assure une meilleure oxygénation et une meilleure hydratation des racines. Veillez à l'effectuer après l'arrosage et les fortes pluies afin d'éviter la formation d'une croûte dense et imperméable à l'air à la surface du sol. Appliquez la terre sur une profondeur de 5 à 10 cm. Profitez-en pour désherber.
- GazonnageCréez un couvert végétal autour des troncs d'arbres pour prévenir l'érosion du sol et améliorer sa structure. Des plantes comme la fétuque des prés, l'agrostide et le trèfle blanc conviennent parfaitement à cet usage.
- PaillisRecouvrez le tronc de l'arbre d'une couche de tourbe, d'humus, de paille ou de sciure de bois de 4 à 5 cm d'épaisseur. Cela permet de conserver l'humidité du sol et de limiter la pousse des mauvaises herbes. De plus, cela protège les racines du gel et de la chaleur excessive.
Préparation des poires pour l'hiver
Pour que votre poirier survive à l'hiver, préparez-le correctement à l'automne. C'est particulièrement important pour les jeunes poiriers et ceux qui poussent dans des régions froides. Suivez ces étapes :
- Appliquez de l'engrais pour renforcer les racinesEn octobre ou début novembre, fertilisez la culture avec de la matière organique (compost, tourbe, humus) et des compléments minéraux (superphosphate, sel de potassium). N’utilisez pas d’engrais riches en azote.
- Effectuer une taille sanitaireCette mesure protégera le poirier des maladies et améliorera la ventilation de sa cime, stimulant ainsi la fructification la saison suivante.
- Traitement contre les parasites et les infectionsUtiliser une solution de sulfate de cuivre (1%), de bouillie bordelaise, d'insecticides.
- Assurer la protection contre les rongeursUtilisez un treillis spécial et du feutre bitumé. Blanchissez le tronc et les branches.
- Arrosez généreusement la poire Quelques semaines avant les premières gelées stables, arrosez abondamment le sol jusqu'à une profondeur de 70 à 100 cm. Pour un poirier adulte, prévoyez 40 à 50 litres d'eau par tronc ; pour un jeune plant, 20 à 30 litres par tronc.
- Isoler la zone racinaire et le tronc Tourbe, paille ou compost. L'épaisseur de la couche doit être de 10 à 15 cm. Enveloppez l'arbre dans de la fibre de jute ou de la toile de jute pour le protéger du gel.
Cultiver des poiriers n'est pas particulièrement difficile. Grâce à ses faibles besoins d'entretien, cet arbre fruitier est populaire dans de nombreuses régions du pays. De nombreuses nouvelles variétés et hybrides sont cultivés avec succès, même dans les régions du nord. Prenez soin de votre arbre et faites un minimum d'efforts pour assurer une abondante production de fruits et éviter d'éventuels problèmes.

















































