L'oie chinoise est l'une des races les plus prolifiques et les plus faciles à élever. Ces petites oies robustes et rustiques se nourrissent de fourrage vert et produisent une viande de grande qualité, savoureuse et tendre. Apprenons comment élever et prendre soin de cette race, et comment faire éclore et élever les oisons.

Histoire de l'origine
Les ancêtres des oies de Chine sont des canards aquatiques, plus précisément des oies cygnes. Ces dernières furent domestiquées en Mandchourie. De Chine, elles furent ensuite introduites en Europe et en Russie.
Afin de tirer le meilleur parti des oies « chinoises », nos éleveurs les ont activement utilisées pour créer de nouvelles races. C’est à partir de ces oies qu’ils ont développé les célèbres races Kholmogory, Pereyaslav, Kuban et Gorky.
Description de la race chinoise
Les oies chinoises sont majestueuses et élancées. Caractéristiques de la race :
- Le corps est de taille moyenne, légèrement allongé, et la partie avant est légèrement surélevée.
- Le cou est long, fortement courbé – semblable à celui d'un cygne.
- La tête est allongée. Une bosse est présente sur le front ; cette caractéristique permet de distinguer facilement la race.
- La poitrine est arrondie et se fond harmonieusement dans un ventre puissant.
- Le bec est petit. Sa couleur est orange vif ou brun foncé, parfois presque noire.
- La queue est courte.
- Les pattes sont fortes et bien écartées.
- Son plumage est épais et dense.
Certains oiseaux peuvent avoir une petite poche de cuir au-dessus du bec. Leur voix est grave et aiguë.
vices
Les malformations sont rares chez cette race. Malformations congénitales possibles :
- cou trop épais ;
- grosseur sous-développée;
- Relâchement des plis abdominaux.
Sous-espèces
Selon leur couleur, les oies de Chine se divisent en deux sous-espèces : grises et blanches. Les standards morphologiques des oies blanches et grises sont identiques : le corps, les pattes, le bec, le cou et les autres parties du corps correspondent aux caractéristiques décrites précédemment.
Oies blanches de Chine
La sous-espèce blanche d'oie de Chine est issue de la domestication de l'oie de Chine à bosse. Les oies blanches « de Chine » ont été élevées pendant une longue période à l'époque soviétique et restent populaires aujourd'hui. La description de cette sous-espèce correspond aux caractéristiques physiques générales des oies de Chine. Seul son plumage blanc la distingue. Le bec, les pattes, la bosse frontale et les tarses sont d'un orange vif.
La sous-espèce blanche séduit les éleveurs par son taux de reproduction élevé (70 à 80 %) et la grande viabilité de ses oisons (jusqu'à 99 %). Un inconvénient de l'oie blanche « chinoise » est son comportement agressif, observé à certaines périodes.
Oies grises de Chine
La sous-espèce grise partage les mêmes ancêtres que la blanche. Les bovins gris « chinois » sont activement élevés en Russie depuis le XVIIIe siècle et sont fréquemment croisés avec d'autres races afin d'améliorer la qualité de leur viande.
La différence entre la sous-espèce grise, comme la blanche, réside uniquement dans la couleur du plumage :
- Les oiseaux sont généralement de couleur gris-brun.
- Une bande blanche longe les bords des ailes, des épaules et des tibias.
- La région thoracique est de couleur brun pâle.
- Une bande sombre court le long du haut du cou, de la tête aux épaules.
- Le bec et le cône frontal sont noirs.
Caractéristiques
Les oies chinoises sont appréciées des agriculteurs et des petites exploitations privées pour leurs excellentes caractéristiques. Cette race est rustique, peu exigeante, productive et se reproduit bien.
Climat et distribution
Les oies chinoises sont originaires du nord-est de la Chine. Peu exigeantes en matière de conditions de vie, elles ne supportent cependant pas toujours le froid extrême. Bien que répandue, cette race prospère mieux dans les régions exemptes de conditions climatiques extrêmes, comme les fortes gelées et les chaleurs extrêmes.
Elles prospèrent dans les climats tempérés. L'essentiel est de leur fournir un abri chaud pendant les périodes de grand froid.
Productivité
Il s'agit d'une petite race élevée pour ses œufs et sa viande. Les oisons prennent du poids rapidement et atteignent 3 kg à neuf semaines. Ponte d'œufs d'oie, débutant en décembre, dure six mois. Les indicateurs clés de performance sont présentés dans le tableau 1.
Tableau 1
| Indicateur de productivité | Signification |
| Poids de l'oie, kg | 4-4,5 |
| Poids de l'oie, kg | 5-6 |
| Nombre maximal d'œufs par an, pièces | 120 |
| Nombre d'œufs par ponte chez les oies blanches/grises, pièces | 65-70/45-60 |
| Poids à 2,5 mois, kg | 3-3,5 |
La maturité sexuelle chez les mâles et les femelles survient entre 9 et 10 mois.
Instinct maternel
Les oies ont un instinct maternel et de couvage peu développé. Les oies et les jars adultes peinent souvent à reconnaître leurs petits et à les protéger des prédateurs et des dangers. Les éleveurs sont donc contraints d'assurer eux-mêmes la sécurité de leurs oisillons.
disposition de l'oiseau
Toutes les oies sont actives et énergiques, mais les oies chinoises peuvent se montrer agressives. C'est pourquoi elles sont élevées séparément des autres oiseaux et races d'oies. Elles sont particulièrement agressives pendant la période de ponte. Les oies chinoises sont bruyantes et n'hésitent pas à faire entendre leurs voix.
Avantages et inconvénients
Avantages de la race chinoise :
- production d'œufs élevée ;
- croissance rapide des jeunes animaux ;
- peu exigeant en matière de soins et de nutrition ;
- bon goût de la viande;
- peluche de haute qualité ;
- excellentes caractéristiques d'incubation des œufs ;
- taux de survie élevé des poussins ;
- résistance aux maladies.
Défauts:
- inférieur aux autres espèces en termes de poids de carcasse ;
- problèmes de survie dans un climat rigoureux ;
- L'instinct parental est peu développé chez les mâles comme chez les femelles – peu d'oies sont capables de couver des œufs.
Fonctionnalités du contenu
L'un des principaux atouts de cette race est sa facilité d'entretien. Les oies chinoises nécessitent des soins courants qu'un éleveur novice peut assurer. L'essentiel est de leur fournir un poulailler de qualité, un espace de parcours suffisant et une alimentation adaptée.
- ✓ Température optimale dans le poulailler pour la ponte des œufs : +16°C.
- ✓ Besoin d’un accès à l’eau 24 heures sur 24 : jusqu’à 2 litres par oiseau et par jour.
Exigences relatives aux locaux
Les oies chinoises ont absolument besoin d'un poulailler. Elles ne survivront pas à l'hiver sans un bâtiment isolé. En cas de fortes gelées, il est fortement déconseillé de les sortir, car elles risquent d'avoir les pattes gelées. Les oies sont gardées à l'intérieur pendant toute la saison froide et, aux beaux jours, elles sont lâchées pour une promenade à l'extérieur.
Exigences relatives au poulailler :
- La pièce doit être chaude et sèche, sans courants d'air, mais avec une ventilation efficace, de préférence avec apport et extraction d'air.
- La hauteur du bâtiment est de 2 m.
- La surface est calculée en fonction du nombre d'oiseaux et de la norme d'hébergement – 2 mètres carrés par oie.
- L'éclairage est naturel et artificiel. La durée minimale d'ensoleillement est de 14 heures.
- Le taux d'humidité optimal dans la pièce est de 70 %.
- Le sol de la grange est recouvert de foin, de paille ou de sciure de bois, qui est renouvelé périodiquement.
- Dans le poulailler, des nids sont aménagés à raison de 2 à 3 oies par nid.
Les oies prennent bien du poids et mangent avec appétit à 16 °C. Pour contrôler la température dans le poulailler, il est recommandé d'y suspendre un thermomètre.
Abreuvoirs, mangeoires et autres équipements
Les oiseaux doivent avoir accès à de l'eau et à de la nourriture 24 heures sur 24. Les abreuvoirs et les mangeoires doivent être nettoyés et lavés régulièrement, en enlevant tout résidu de nourriture ou débris qui pourrait y tomber.
Deux mangeoires sont installées dans le poulailler et le parcours extérieur. L'une est remplie d'aliments, l'autre de sable de rivière, de coquillages et de gravier. Ces mangeoires sont fabriquées en planches, en contreplaqué ou en d'autres matériaux. Elles sont installées à 20 cm du sol.
Au-dessus des mangeoires principales, à 10 cm plus haut, suspendez des mangeoires contenant de la nourriture supplémentaire pour les jars.
Les abreuvoirs doivent être pratiques ; on peut les fabriquer soi-même ou les acheter tout faits. Il existe des abreuvoirs spéciaux pour volailles qui empêchent l’accumulation de débris. Chaque oiseau doit avoir un abreuvoir de 15 cm de diamètre. En hiver, les abreuvoirs sont chauffés pour éviter qu’ils ne gèlent.
Marche
Les oies ont besoin d'un enclos pour grandir et se développer correctement. Dans un espace clôturé, elles broutent, picorent et profitent simplement de l'air frais. Des abreuvoirs et des mangeoires sont installés, comme dans un poulailler. L'ouverture pour la sortie se situe au sud ou au sud-est.
L'enclos est entouré d'un filet de 1,3 mètre de haut. Un abri protège les oies de la pluie et du soleil brûlant. Elles peuvent y paître jusqu'aux premières gelées. Plus elles y paissent longtemps, plus elles accumulent de graisse pour l'hiver et plus on économise de fourrage.
S'il y a un point d'eau à proximité, les oies peuvent y trouver de la nourriture. De plus, la nage a un effet positif sur la croissance et la santé des oiseaux aquatiques, y compris les oies.
Alimentation
L'alimentation des oies diffère quelque peu de celle des autres volailles. Les oies prennent du poids sans consommer de céréales ; celles-ci servent généralement de complément à leur alimentation végétale.
Régime
L'alimentation des oies chinoises est principalement composée de végétaux. Si elles peuvent régulièrement paître en plein air et se nourrir dans un étang, elles grandissent robustes et saines. Cependant, en hiver, elles auront besoin d'un apport nutritionnel supplémentaire.
Que mangent les oies chinoises ?
- En hiver, les éléments suivants sont introduits dans le régime alimentaire des oies :
- écraser - ils sont cuits à la vapeur à partir de pommes de terre, de carottes et de betteraves ;
- grains entiers – blé, orge, avoine ;
- composants minéraux et vitaminiques - ils sont mélangés aux aliments ;
- farine de poisson et d'os;
- sel et craie.
- Les oies chinoises reçoivent toujours des légumes racines, des fanes de jardin, des mélanges de céréales avec de la farine d'os, ainsi que des compléments vitaminiques et minéraux.
- En été, les oies se nourrissent de végétaux, notamment de plantain, de trèfle, d'achillée millefeuille, de pissenlit et d'autres plantes. Aux abords des étangs, elles apprécient les quenouilles et les roseaux.
- Les oies ont besoin de beaucoup d'eau. Une oie peut boire jusqu'à 2 litres par jour. Un manque d'eau entraîne une chute importante de la production d'œufs, difficile à rétablir.
Durant l'automne et l'hiver, ainsi qu'à la fin de la ponte, les oies sont nourries aux céréales. Si elles maigrissent, leur ration de céréales est augmentée et on ajoute du tourteau de soja ou de tournesol au blé, au maïs et à l'orge.
normes d'alimentation
En été, les oiseaux broutent en liberté et se nourrissent à leur guise. En hiver, les oies sont nourries deux fois par jour, à heure fixe. Leurs besoins alimentaires sont indiqués dans le tableau 2.
Tableau 2
| Alimentation | Poids, g |
| Carotte | 100 |
| Pommes de terre bouillies | 100 |
| Chou | 50 |
| mélange de céréales | 50 |
| Sel | 0,5 |
| Craie | 5 |
Régime alimentaire recommandé avec deux repas par jour :
- le matin - purée ;
- Le soir - des céréales.
Reproduction
Pour l'élevage des oies « chinoises », on croise cette race avec des oies plus lourdes afin d'obtenir une production de viande plus importante. On utilise généralement des races à viande de grande taille comme la Kholmogory ou la Toulouse. Cette sélection permet d'obtenir des oies à haut rendement en viande et à teneur en matières grasses modérée.
Les races croisées et hybrides issues du croisement d'oies chinoises avec des races à viande sont très recherchées par les éleveurs. Elles sont élevées à l'échelle familiale et commerciale.
Éclosion des poussins
Les oies chinoises des deux sous-espèces sont extrêmement prolifiques, mais couvent rarement. C'est pourquoi les oisons sont souvent élevés en incubateur. Environ 80 % des œufs pondus en incubateur donnent naissance à des oisillons viables.
Incubation naturelle
Une oie prête à pondre est agitée. Caractéristiques de la couvaison naturelle :
- Les femelles couvent les œufs entre février et mai, généralement début avril.
- Une oie peut couver jusqu'à 13 œufs ; il lui est difficile d'en maintenir davantage au chaud.
- Le nid est construit à l'écart du troupeau ; il doit être sec et calme, avec une température de 15°C.
- S'il y a plusieurs poules en même temps, elles sont séparées les unes des autres par des cloisons.
- Les poules sont nourries avec les meilleures céréales.
- La période d'incubation est de 28 à 30 jours.
Après la période indiquée, les œufs sont placés dans une boîte et éclairés par une lampe. Dès l'éclosion des poussins, on les remet à l'oie. L'idéal est de laisser les oisons avec leur mère. Si cela n'est pas possible, on les place dans un enclos séparé, chaud et sec.
Si l'un des œufs se casse pendant l'incubation, il est retiré du nid et les œufs restants sont essuyés.
Il arrive qu'une oie, après avoir quitté le nid, ne revienne pas pendant plus de 20 minutes ; dans ce cas, elle est forcée de revenir – probablement son instinct de couvage est peu développé.
Par le biais d'un incubateur
Si l'instinct maternel est insuffisant et que les oies refusent de couver leurs œufs, il faut recourir à une méthode artificielle d'éclosion des poussins.
- Vérifiez les œufs à l'aide d'un ovoscope avant de les placer dans l'incubateur.
- Préchauffez l'incubateur à 39°C 4 heures avant la ponte des œufs.
- Maintenir l'humidité à 60-65 % pendant les premiers jours d'incubation.
Pour faire éclore artificiellement des oisons, vous aurez besoin de :
- incubateur;
- Une couveuse est un dispositif servant à réchauffer les poussins ;
- Un ovoscope est un appareil servant à mirer les œufs.
Un bon taux d'éclosion pour un incubateur est de 70 %, mais il peut être plus élevé.
Étapes d'incubation :
- Les œufs sont sélectionnés. Leur âge maximal est de 10 jours. Ils sont choisis pour leur surface lisse, leur aspect sain et leur forme parfaite. Ils ne sont pas lavés, mais seulement vaporisés de permanganate de potassium pour éliminer les germes.
- Quatre heures avant la ponte, l'incubateur est chauffé à 39 °C. L'humidité est maintenue entre 60 et 65 %.
- Les œufs sont placés dans un incubateur et la température est réglée à 38 °C pendant 4 à 5 heures. La température est ensuite abaissée à 37,8 °C, puis, deux jours avant de retirer les œufs de l'incubateur, elle est réduite à 37,5 °C.
- Si l'incubateur ne dispose pas d'un système de retournement automatique, les œufs sont retournés manuellement jusqu'à 8 fois par jour pour assurer un chauffage uniforme.
- Après 15 jours d'incubation, l'incubateur est ventilé périodiquement pendant 10 minutes.
- Les œufs sont inspectés les jours 11 et 27 ; en l’absence d’embryon, ils sont rejetés. Si un caillot foncé et solide est visible lors de la seconde inspection, l’embryon est mort.
Progéniture
Les oisons ont besoin de soins appropriés dès leurs premiers jours de vie – c’est à ce moment-là que leur immunité se forme et que leur développement ultérieur en dépend.
Conditions d'élevage des oisons
L'enclos des oisons est maintenu au chaud, au sec et propre. Conditions d'hébergement :
- Température. La température dans la salle d'élevage est maintenue entre 28 et 30 °C. Si les oisons sont inconfortables, ils deviennent inactifs.
- En cas de surchauffe, les poussins ouvrent le bec et boivent fréquemment ;
- Une fois congelés, les oisons se blottissent les uns contre les autres et ne mangent pratiquement pas.
- Humidité. Le taux d'humidité ne doit pas dépasser 75 %. Un excès d'humidité accroît le risque de maladies chez le bétail. Un renouvellement insuffisant de la litière et une mauvaise ventilation aggravent la situation.
- Ventilation. Ceci est essentiel dès les premiers jours de vie des oisons. Durant les mois les plus chauds, une ventilation continue est recommandée.
- Literie. Épaisseur : 3 à 5 cm. Mise à jour : tous les deux jours.
- Éclairage. Pendant les sept premiers jours, le poulailler doit être éclairé en permanence : la durée d’ensoleillement influe sur le développement, la santé et la prise de poids des oisons. Il est toutefois important de maintenir une séparation entre le jour et la nuit, l’éclairage étant tamisé la nuit. Au bout d’une semaine, la durée d’ensoleillement est réduite progressivement à 16-17 heures, en raccourcissant la journée de 30 à 40 minutes chaque jour.
De l'éclosion jusqu'à ce que les oisons soient entièrement emplumés, il faut compter 75 à 80 jours.
Nourrir les oisons
Les oisons ont besoin d'une alimentation équilibrée pour bien grandir et rester en bonne santé. Un régime alimentaire spécifique est nécessaire à chaque étape de leur développement :
- Pendant les 5 à 7 premiers jours, on leur donne des jaunes d'œufs durs. On complète leur alimentation avec des légumes verts, comme des oignons verts finement hachés. Les 2 premiers jours, les oisons sont nourris 7 à 8 fois par jour.
- On introduit progressivement diverses herbes aromatiques dans leur alimentation ; outre les oignons, on leur donne du trèfle et de la luzerne. Il faut éviter de leur donner trop de légumes verts en même temps.
- Au bout de 10 jours, les animaux sont nourris soit avec un aliment d'engraissement, soit avec de la pâtée. La première est composée d'œufs, de maïs concassé, de blé et d'orge concassés, auxquels on ajoute un peu de semoule pour la rendre plus friable. Du phosphate tricalcique est ajouté à la pâtée pour prévenir l'affaissement des pattes.
- Au bout de 5 jours, on remplace les œufs par du fromage blanc, de la purée de pommes de terre bouillies, du gâteau aux graines de tournesol et des légumes verts.
Les oisons reçoivent des vitamines Tetravit et Chiktonik, ajoutées à leur eau. Des mangeoires remplies de gravier fin ou de coquillages concassés sont placées à leur portée. On ne leur donne pas de sable.
Après 20 minutes de nourrissage, les restes de la purée sont retirés afin d'éviter que les composants périssables ne se décomposent et n'empoisonnent les poussins.
Maladies et prévention
Les oies chinoises sont résistantes aux maladies et tombent rarement malades, surtout si leurs conditions de vie sont bien maintenues. Les principales mesures de prévention des maladies comprennent :
- maintenir la propreté du poulailler ;
- vaccination programmée;
- conformité aux normes de la zone.
Avant d'introduire de jeunes volailles dans le poulailler, celui-ci doit être désinfecté. Le poulailler est également traité avec :
- les murs sont blanchis à la chaux ;
- la literie est changée ;
- On administre aux oisons une solution diluée de permanganate de potassium et de glucose (le deuxième jour de leur vie) pour renforcer leur immunité ;
- Pour prévenir la salmonellose, le médicament « Tilan » est administré.
Les oies sont sensibles aux maladies infectieuses, notamment l'entérite virale et la salmonellose, ainsi qu'aux maladies non infectieuses. Les premières sont liées à un manque d'hygiène, tandis que les secondes sont généralement dues à des pratiques d'élevage et d'alimentation inadéquates.
Élevages d'oies et prix
Le prix des oies chinoises blanches et grises commence respectivement à 1 100 et 1 500 roubles. On trouve des oies reproductrices, des jeunes et des œufs à couver auprès de particuliers, d'éleveurs et d'exploitations avicoles.
Par exemple, l'entreprise moscovite Ecofazenda propose des oies chinoises. On peut acheter des œufs à couver sur le site web UPFERM.RU (Moscou, 46 rue Ivana Franko, bâtiment 3) ou en appelant le +7 (965) 196-29-39.
Avis sur la race chinoise
Le principal avantage des oies chinoises réside dans leur facilité d'élevage. Les oisons grandissent rapidement et ne nécessitent pas d'alimentation coûteuse. Bien que légères, ces volailles compensent ce point par une excellente ponte et une chair savoureuse.





