Au travail, on m'a offert une plante d'intérieur au nom amusant : « bois de cerf ». Il s'agit en fait d'une variété de Kalanchoe, scientifiquement appelée Laciniata. Elle appartient à la famille des Sedum, ou Crassulacées. Outre la forme inhabituelle de ses feuilles (j'en possède une variété découpée), cette plante a également… médicinal.
La tige et le feuillage, bien que fins, sont charnus et juteux. J'ai cassé une feuille en la ramenant du travail, puis une autre en la sortant du sac. Le craquement inhabituel m'a surpris.
Pourquoi ai-je décidé de la garder ? D’abord, pour ses propriétés médicinales, ensuite, pour son aspect insolite, et enfin, parce que la plante stocke l’eau dans ses feuilles, ce qui me permet de ne pas trop l’arroser. Je peux ainsi aller à la mer en été sans craindre pour sa santé.
D'ailleurs, quand je passe le doigt sur les feuilles, elles semblent recouvertes de cire.
C’est dans cet état que l’on m’a donné la fleur :
Je vais certainement la nettoyer, enlever les taches jaunes, la fertiliser et aérer la terre, mais pas maintenant ; il faut la laisser reposer pendant deux semaines. C'est nécessaire pour que le kalanchoé s'adapte à son nouvel environnement. Si j'interviens maintenant, il risque de tomber malade à cause de ce double stress.



