Un mois de juin pluvieux et froid a fait des ravages. L'humidité constante et les nuits froides fragilisent le jardin et les légumes, les rendant malades. Les groseilliers à maquereau n'y font pas exception. D'abord, des feuilles pourpres sont apparues au sommet d'un arbuste, puis j'ai découvert un dépôt blanc et poudreux sur les tiges et les feuilles.
Les taches bordeaux sur les feuilles supérieures sont également inquiétantes ; je ne sais pas si c’est une conséquence de l’oïdium ou d’une autre maladie.
Notre groseillier a été planté en 2019. Une variété, « Konfetny », produit de grosses baies délicieuses. Il a donné sa première récolte l'année de sa plantation : quelques baies brun rosé.
La seconde variété n'a pas de nom, elle poussait à partir de vieux buissons.
Lorsque nous avons acheté notre datcha, quatre groseilliers y poussaient. Vieux et négligés, ils étaient plantés serrés, au point le plus bas du terrain. Ils produisaient peu de fruits, tous recouverts d'une pellicule brunâtre. Chaque année, nous essayions de lutter contre l'oïdium, mais nous avons fini par les arracher. Quelque temps plus tard, nous avons découvert un jeune plant de groseillier ; sans doute des racines étaient restées en terre et la pousse avait germé. Je l'ai transplanté dans un endroit ensoleillé et dégagé, et il a commencé à pousser. Cette année, il donnera sa première petite récolte. Les groseilles sont vertes.
Au printemps, ces deux arbustes ont produit de nombreuses nouvelles pousses. Lors de la récolte des baies, je taillerai les branches faibles et superflues et je donnerai une forme aux arbustes.
Le mari fabriquera des supports pour les branches, mais en attendant, nous plaçons divers morceaux de bois sous les jeunes pousses pour qu'elles ne reposent pas sur le sol.
L'an dernier, les arbustes étaient sains, avec un feuillage vert et brillant ; ils poussaient bien et nous ne les avons pas traités contre les parasites ou les maladies.
J'ai commencé par pulvériser les groseilliers avec une solution de phytosporine M-1 (une cuillère à soupe pour 10 litres d'eau). J'ai également traité soigneusement les branches, les tiges et le sol sous les arbustes. J'espère que l'oïdium ne se propagera pas à l'ensemble de l'arbuste et aux fruits, ni aux autres plantes – un groseillier pousse à proximité. Par mesure de précaution, j'ai aussi traité tous les groseilliers.
J'ai trouvé en ligne des conseils suggérant de doubler ou tripler la dose de phytosporine (2 à 3 cuillères à soupe pour 10 litres d'eau) et de l'appliquer plusieurs fois. Je vais voir si je peux enrayer cette maladie insidieuse.
L'oïdium est une maladie fongique. Dans des conditions défavorables (temps pluvieux et froid, sol humide et gorgé d'eau), les spores du champignon se propagent rapidement et un dépôt blanchâtre apparaît à la surface des feuilles, des pousses, des baies et des tiges. Il s'agit du premier stade conidien de la maladie. Progressivement, ce dépôt devient gris, les feuilles et les jeunes tiges se dessèchent et certaines baies tombent.
En été, la maladie entre dans sa deuxième phase : la phase marsupiale. La fleur brunit et les baies se couvrent de taches sombres et denses qui s’enlèvent facilement avec l’ongle. Cependant, ces baies ne sont pas comestibles. Sans traitement, la plante dépérira, poussera mal et la récolte sera maigre. De plus, l’arbuste aura un aspect disgracieux.
Il est recommandé de traiter les groseilliers contre l'oïdium avec des produits comme le HOM, le sulfate de cuivre et le Topaz au printemps, avant la floraison et après la récolte. En prévention, tôt au printemps, tant que la neige est encore présente, arrosez les arbustes avec de l'eau chaude additionnée de permanganate de potassium ; l'eau doit être légèrement rosée.
méthodes traditionnelles
Des remèdes traditionnels contre l'oïdium peuvent être utilisés lorsque les arbustes portent des baies. Voici ceux que j'ai choisis :
- Solution de cendres de bois : diluer 1 litre de cendres et 30 grammes de lessive dans 10 litres d’eau bouillante, laisser reposer deux jours, puis pulvériser les arbustes. Répéter l’opération après dix jours. Mes arbustes étant petits, vous pouvez réduire les quantités : utilisez une tasse de cendres et 2,5 litres d’eau bouillante.
- Tiges d'ail : coupez-les et faites-les tremper dans l'eau pendant 24 heures, puis vaporisez-les abondamment des deux côtés. C'est le moment idéal pour retirer les tiges de l'ail d'hiver.
- Poudre de moutarde – dissoudre 2 cuillères à soupe de moutarde sèche dans 10 litres d'eau bouillante, laisser refroidir, remuer et appliquer sur les groseilles à maquereau.
- Solution d'iode - diluer 10 gouttes d'iode dans 10 litres d'eau, pulvériser les buissons deux fois à 3 jours d'intervalle.
J'espère que ces méthodes contribueront à enrayer la propagation de l'oïdium.
Il est également important de maintenir un espacement adéquat entre les arbustes pour assurer une exposition suffisante au soleil et d'éviter l'arrosage excessif. Choisissez des variétés résistantes à l'oïdium, car les variétés plus anciennes y sont généralement sensibles.