Après avoir acheté notre maison de vacances, nous avons découvert de nouvelles espèces végétales. L'une d'elles était une Shepherdia, mais nous n'avons pas tout de suite reconnu son nom.
Un arbre étrange, ou plutôt un buisson haut et négligé, ressemblant à un lilas envahissant, mais avec des feuilles blanchâtres et oblongues, attira immédiatement l'attention.
Ils se demandèrent longtemps ce que c'était, hésitant à l'enlever de la propriété ou à la laisser sur place. Les estivants locaux ignoraient son nom exact, et l'ancien propriétaire refusait de leur dire quoi que ce soit.
Mais la plante était plantée à un endroit bien en vue, près du portail, ce qui signifiait qu'elle était appréciée et bénéfique d'une manière ou d'une autre. Ils décidèrent d'attendre la récolte.
Durant toute la saison de croissance, cet arbuste miraculeux a donné d'excellents résultats : il s'est magnifiquement développé, sans aucun signe de maladie ni de ravageurs. Et ce, malgré notre épuisement dû aux traitements contre les tétranyques et les piérides du chou sur les pommiers et les pruniers ! Ici, en revanche, nous avons constaté une résistance remarquable à tous les ravageurs.
« Les baies contiennent probablement une substance toxique, et l’arbre a été planté pour sa beauté », a suggéré le mari.
Et c'était vraiment magnifique. Des feuilles vert clair teintées de blanc, certaines déjà jaunies, se détachaient sur elles sous forme de grappes de petites baies mûrissant peu à peu et se parant de couleurs variées.

Ma voisine m'a dit que c'était un olivier de Sibérie. Après avoir examiné la plante de près, j'ai compris qu'elle se trompait. L'Elaeagnus produit des baies isolées, tandis que celui-ci en produit en grappes. J'ai donc décidé de goûter la baie la plus brillante, la plus mûre… À vos risques et périls, je vous le déconseille fortement.

La petite baie, de la taille d'un pois, est recouverte d'une sorte d'éclaboussure de peinture blanche, formant un motif sur chacune d'elles. Cette pellicule ne s'enlève pas au lavage. Le fruit a une saveur douce-amère avec une légère amertume, probablement due à son immaturité. La graine à l'intérieur est biconvexe. La structure et la combinaison de saveurs sont très similaires à celles de l'argousier. Cependant, l'arbuste n'est pas du tout épineux.
Plus tard, grâce à une photo du fruit trouvée en ligne, nous avons découvert le nom de ce miracle : la spherdia. C’est une plante médicinale (un arbuste) aux baies délicieuses et nutritives. Leur teneur en vitamine C, par exemple, surpasse même celle des groseilles et des citrons. Outre la vitamine C, ces baies contiennent également :
- acides organiques;
- carotène;
- plusieurs tanins;
- anthocyanes;
- vitamines A, E, P, etc.
Après les premières gelées, j'ai récolté les baies. J'en ai congelé une partie et j'ai réduit le reste en purée avec du sucre. Un délice ! Nous attendons avec impatience la récolte de cette année.
La Shepherdia est devenue notre préférée ! Nous utilisons ce délice, associé au citron, au gingembre et au miel, pour renforcer notre système immunitaire et lutter contre les rhumes.
J'ai oublié de préciser que cet arbuste ne nécessite qu'une taille légère et qu'il craint l'humidité stagnante. On peut même l'utiliser pour former des haies avant que ses branches ne se lignifient. C'est la plante idéale pour tous les jardins !




L'AUTEUR N'EST PAS SHEPHERDIA MAIS UN SUCCÈS D'UN FOURNISSEUR D'UN FOURNISSEUR D'UN CHAMPIGNONS (AKIGUMI)