C'était en novembre, et l'hiver approchait. Mais ici, à Krasnoïarsk, il est déjà là. Il n'y a presque pas de neige, mais les températures sont descendues jusqu'à -20 ou -30 degrés Celsius. Nous avons dû allumer les radiateurs. Aujourd'hui, j'ai rentré toutes mes violettes dans la cuisine pour les arroser, et j'ai constaté que les feuilles de certaines avaient brûlé à cause de la chaleur des radiateurs. Il faut faire quelque chose.
C'est une période difficile pour les plantes d'intérieur, surtout celles placées sur le rebord des fenêtres et exposées aux intempéries hivernales. Les vitres et le plastique gèlent. La terre des pots se refroidit également, et les racines peuvent pourrir si elle reste humide trop longtemps.
L'air froid qui entre par les fenêtres ouvertes, même micro-ventilées, provoque une gêne chez les fleurs, affecte négativement les feuilles qui se couvrent de taches et peuvent même geler.
L'hiver dernier, certaines de mes violettes ont gelé et je n'ai pas pu les sauver.
Mais la chaleur des radiateurs est aussi néfaste pour les fleurs. La terre des pots sèche rapidement, et les feuilles sont brûlées et flétries par l'air chaud.
L'an dernier, lors d'une forte gelée, j'ai recouvert les appuis de fenêtre de serviettes éponge et suspendu des serviettes humides aux radiateurs pour me protéger de la chaleur. Heureusement, la gelée n'a pas duré.
Bien sûr, vous pouvez déplacer les violettes sur une table près de la fenêtre, mais il vous faudra alors leur fournir un éclairage supplémentaire. Un manque de lumière entraînera l'étiolement des feuilles des violettes.
J'ai temporairement déplacé une vieille violette du rebord de la fenêtre vers la table.
Les feuilles de son tronc sont très denses et petites, les pétioles sont courts et les tiges florales percent à peine le feuillage. Cette violette fleurit rarement. Peut-être qu'à cause du manque de lumière, ses feuilles vont s'étirer et je la remettrai sur le rebord de la fenêtre. Elle est différente des autres violettes ; elle a peut-être une maladie.
Je n'ai pas beaucoup de violettes en ce moment. Quatre sont très anciennes, leurs tiges sont dénudées depuis longtemps ; j'ai donc dû les enrouler délicatement en cercle et les recouvrir de terre. Elles ressemblent à des palmiers, avec leurs tiges et leurs feuilles nues au sommet. Et la floraison n'est pas aussi abondante que celle des jeunes plants. J'ai retiré les feuilles de ces violettes et je les ai mises dans l'eau pour qu'elles prennent racine.
Cet été, j'ai transplanté huit feuilles enracinées d'autres violettes. Quatre ont pris racine, et deux ont formé de jeunes rosettes, encore très petites. Deux n'ont toujours pas de pousses.
Deux violettes doivent être rempotées ; il y a plusieurs rosettes dans un même pot. Je compte les rempoter dans les prochains jours.
Il y en a quatre autres, très jeunes. Deux ont fleuri, deux pas encore. Je pense que trois des violettes ont besoin d'être rempotées dans des pots plus grands.
Les feuilles des jeunes violettes étaient brûlées par l'air chaud des radiateurs, et celle-ci était particulièrement endommagée.
Voici ma violette atypique et capricieuse aux feuilles jaune pâle.
J'ai enlevé les feuilles fanées, je l'ai fertilisée et j'ai veillé à bien l'arroser. Ses fleurs rouges ont fané, et maintenant elle se porte à merveille.
En hiver, les violettes demandent plus d'attention. Elles souffrent du froid près des fenêtres et des rebords de fenêtres, ainsi que de la chaleur des radiateurs. Leurs feuilles peuvent geler ou être brûlées par l'air chaud.
Si cela vous intéresse, vous pouvez lire ma note sur les violettes. Violette de Saintpaulia ou violette africaine - une fleur d'une beauté fabuleuse.
En hiver, quand le gel est intense, je déplace toujours la lampe du rebord de la fenêtre à la table. Je la place près du plafond, de façon à ce qu'elle reçoive un peu de lumière et ne chauffe pas trop à cause des radiateurs. Mais je dois avouer que, par temps nuageux ou sans soleil, je suis obligée d'allumer une lampe de table de 40 watts. Heureusement, cela n'arrive pas tous les jours.