Il est de la responsabilité de chaque éleveur de chevaux d'assurer le bien-être de ses animaux. Cela ne se limite pas à les nourrir et à maintenir les écuries propres. Un éleveur de chevaux doit connaître les maladies auxquelles les équidés sont susceptibles d'être sujets. La connaissance des principaux symptômes permet un traitement rapide et favorise la guérison du cheval.
Quelles sont les maladies qui affectent les chevaux et comment reconnaître un animal malade ?
Il n'est pas difficile de distinguer un cheval en bonne santé d'un cheval malade. La plupart des symptômes sont visibles de l'extérieur. Par exemple, un cheval en bonne santé est généralement joyeux et énergique, a une crinière brillante et un bon appétit. Un cheval malade, en revanche, devient agité et anxieux, a du mal à interagir avec les humains et peut même devenir agressif.
Selon la maladie, le comportement d'un cheval peut changer ; par exemple, une affection des membres s'accompagne souvent de boiterie ou d'un refus de se promener. Une intoxication alimentaire se manifeste par un refus répété de s'alimenter et des troubles intestinaux. Les maladies équines les plus fréquentes aujourd'hui sont les suivantes :
- infections fongiques et bactériennes ;
- infections virales ;
- maladies invasives;
- maladies non transmissibles;
- maladies de la peau ;
- maladies des membres et de leurs articulations.
- ✓ Transpiration accrue sans effort physique.
- ✓ Changements fréquents d'un pied sur l'autre.
- ✓ Diminution de l'activité sociale au sein du groupe.
Chaque type de maladie possède son propre ensemble de symptômes caractéristiques qui permettent d'identifier la maladie et de prescrire les traitements nécessaires.
Infections fongiques et bactériennes
Une maladie bactérienne survient lorsqu'un micro-organisme pathogène (champignon) se développe dans le corps d'un cheval. Sa prolifération entraîne une maladie aiguë, souvent accompagnée d'une forte fièvre, pouvant conduire à la mort.
| Nom | Température corporelle pendant la maladie | Principaux symptômes | Mortalité |
|---|---|---|---|
| Morve | 41 °C | Fièvre, ganglions lymphatiques enflés, ulcères purulents | 100% |
| Anthrax | Haut | Fièvre, intoxication, gonflement | Haut |
| Nous lavons | Augmenté | Pustules dans la gorge, fièvre | Faible en traitement |
| Teigne | Normale | Calvitie localisée | 0% |
Morve
La morve est une maladie infectieuse initialement asymptomatique. En général, il faut au moins quatre semaines avant que le cheval ne présente des signes de maladie. Le diagnostic de morve peut être confirmé par un test d'allergie à la malléine.
Les principaux sites d'infection sont les poumons, les ganglions lymphatiques et le foie. La morve se présente sous trois formes :
- aigu;
- chronique;
- latent.
Au stade aigu de la maladie, le cheval présente d'abord de la fièvre (frissons et tremblements), avec une température corporelle de 41 °C. Les muqueuses buccales deviennent rouge foncé, le pouls est faible et la respiration intermittente. Par la suite, les ganglions lymphatiques situés sous la mâchoire gonflent.
À mesure que la maladie progresse, des nodules jaunâtres apparaissent sur la muqueuse des voies respiratoires supérieures du cheval malade, qui évoluent ensuite en ulcères purulents. Un gonflement du nasopharynx se développe, et la cloison nasale s'affaisse. L'animal meurt dans les deux à trois semaines suivant l'apparition des symptômes.
Dans l'évolution chronique de la maladie, tout ce qui est décrit ci-dessus se produit lentement sur plusieurs mois, voire des années, et dans l'évolution latente (cachée), il n'y a absolument aucun symptôme, mais les organes internes sont tout de même détruits et le cheval meurt.
Malheureusement, il n'existe aujourd'hui aucun traitement efficace contre la morve, les animaux malades sont donc euthanasiés.
Afin de prévenir la propagation des infections, les ongulés importés dans le pays font l'objet d'un examen vétérinaire approfondi.
Anthrax
La maladie du charbon est l'une des maladies infectieuses aiguës les plus dangereuses. Elle provoque chez les animaux des douleurs atroces, de la fièvre, une intoxication grave, un gonflement et une gêne au niveau de la tête, du cou et de la poitrine, ainsi que des troubles gastro-intestinaux.
La mort est instantanée et l'animal succombe à des convulsions. Le danger réside dans le fait que cette maladie peut infecter d'autres animaux d'élevage, voire l'homme. L'infection se transmet par les matières fécales, l'urine et la salive.
À titre préventif, les équidés reçoivent un vaccin qui les immunise contre la maladie du charbon. Des visites vétérinaires régulières sont également nécessaires pour prévenir toute détérioration de leur santé.
Il est strictement interdit d'ouvrir le corps d'un cheval malade, car le bacille a besoin de trois jours pour mourir.
Nous lavons
Le myt est un autre type de maladie infectieuse chez les chevaux, qui se manifeste par de la fièvre et l'apparition de pustules sur la partie supérieure de la gorge et les ganglions lymphatiques.
La maladie ne se manifeste qu'au bout de quinze jours. L'animal développe de la fièvre et perd l'appétit.
Le traitement consiste à isoler le cheval dans un endroit chaud et à retirer et désinfecter soigneusement toutes les pustules. Des antibiotiques sont ensuite administrés par voie intramusculaire pendant plusieurs jours. Dans la plupart des cas, les abcès apparaissent après un épisode de rhume, une exposition prolongée aux courants d'air ou de fortes pluies.
Teigne
Le nom scientifique de la teigne est trichophytie. C'est une maladie virale qui provoque une calvitie localisée chez les équidés. L'homme peut contracter la teigne par contact direct avec les chevaux.
Seuls les jeunes oiseaux élevés dans des endroits mal ventilés et insalubres, et sans soins appropriés, sont susceptibles de contracter la maladie. Celle-ci est transmise par les rongeurs.
Pour favoriser la guérison, les plaies devront être traitées régulièrement avec un fongicide pendant plusieurs jours. À titre préventif, le cheval est vacciné tous les deux ans.
Infections virales
Les maladies virales équines sont sans doute parmi les plus répandues et les plus dommageables pour les activités agricoles. Toutefois, ces dernières années, les virologues ont réalisé des progrès significatifs dans l'étude des méthodes de lutte contre les pathologies équines.
| Nom | Température corporelle pendant la maladie | Principaux symptômes | Mortalité |
|---|---|---|---|
| Grippe | Augmenté | Inflammation du système respiratoire, toux | Faible en traitement |
| Rhinopneumonie | Augmenté | Œdème des muqueuses, conjonctivite | Haut sans traitement |
| Anémie virale | Augmenté | Troubles hématopoïétiques, fièvre | Haut |
| Encéphalomyélite infectieuse | Augmenté | Effet sur le système nerveux central, jaunisse | Haut |
Grippe
La grippe équine se manifeste par une inflammation aiguë du système respiratoire, un abattement, de la fièvre et une toux sèche. Sans traitement, elle évolue rapidement en pneumonie.
La maladie reste asymptomatique pendant 5 à 6 jours. Dès les premiers signes, le cheval est isolé et son alimentation est modifiée pour inclure une alimentation hautement digestible. En cas de complications et d'infection bactérienne, un traitement antibiotique sera nécessaire.
Au fur et à mesure de sa convalescence, le cheval développe une immunité contre les infections virales, qui reste efficace pendant un an. Après cela, il aura besoin d'un vaccin.
Rhinopneumonie
La rhinopneumonie est une maladie virale aiguë qui provoque un gonflement des muqueuses et des poumons, ainsi qu'une conjonctivite. Elle est également connue sous le nom d'avortement viral chez les juments et d'exanthème génital. Les jeunes chevaux de moins d'un an sont les plus souvent touchés. Le virus se transmet par l'urine, les rapports sexuels, les aliments contaminés, les fluides corporels et la salive.
Il n'existe actuellement aucun traitement efficace contre la rhinopneumonie. L'administration d'antibiotiques de la famille des céphalosporines et le strict respect des normes sanitaires constituent les mesures préventives. Après guérison, les animaux développent une immunité qui dure six mois.
Anémie virale
L'anémie virale est une maladie infectieuse qui provoque des troubles cardiaques, vasculaires et hématopoïétiques. Elle se transmet par la salive et le sang d'un animal infecté ou d'un insecte hématophage. L'organisme d'un jeune poulain est incapable de lutter contre cette maladie et, par conséquent, il en meurt généralement.
Les principaux symptômes de l'anémie virale sont la léthargie, les accès de fièvre et une perte de poids soudaine.
Si le virus est diagnostiqué, les animaux sont mis en quarantaine. Les chevaux infectés sont euthanasiés et l'ensemble des installations est désinfecté en profondeur. La quarantaine est levée après 90 jours, à condition qu'aucun animal malade n'ait été détecté pendant cette période.
Encéphalomyélite infectieuse
L'encéphalomyélite infectieuse est une autre maladie virale qui se manifeste sous une forme aiguë. Elle affecte gravement le système nerveux central et le système gastro-intestinal du cheval et peut évoluer vers une jaunisse.
La période asymptomatique dure de 15 à 40 jours. Passé ce délai, l'animal développe de la fièvre, une diminution de l'appétit, une dépression et des bâillements persistants.
Le cheval infecté est isolé dans un endroit spacieux et sombre. Du sulfate de sodium est administré par voie intranasale deux fois par jour pendant plusieurs jours, suivi d'une injection intraveineuse d'urotropine.
Maladies invasives
Ce groupe de maladies est causé par des micro-organismes d'origine animale, tels que des arachnides et des protozoaires. Il est important de commencer le traitement dès les premiers signes de la maladie.
| Nom | Température corporelle pendant la maladie | Principaux symptômes | Mortalité |
|---|---|---|---|
| maladie accidentelle | Normale | Renflements sur le tronc, paralysie | 100% |
| Helminthiase | Normale | Perte d'appétit, léthargie | 0 % pendant le traitement |
maladie accidentelle
L'organisme unicellulaire responsable de la maladie de l'accouplement chez les équidés est appelé trypanosome. Il vit dans le plasma séminal, la muqueuse vaginale, la peau et les vaisseaux sanguins. Il se nourrit des fluides nutritifs présents dans le corps de l'animal.
La maladie se transmet par voie sexuelle. Le principal symptôme est l'apparition de nodules ronds sur le corps du cheval. Quelques jours après l'infection, le cheval est paralysé et meurt. L'antitrypsine, autrefois utilisée, est désormais interdite. L'animal infecté est euthanasié.
Helminthiase
Comme tout autre animal, le cheval peut être atteint de parasites désagréables tels que les vers. Après l'infestation, l'animal perd l'appétit, devient léthargique et sa crinière s'atrophie. On observe parfois de la toux et de la constipation. La maladie peut être diagnostiquée par un examen coprologique.
Dans la plupart des cas, le cheval est infesté d'ascaris. Le traitement consiste à appliquer une pâte prête à l'emploi sur la langue. À titre préventif, cette procédure est répétée tous les six mois afin d'éviter l'apparition d'un nouveau groupe de parasites.
Maladies non transmissibles
Près d'un cheval sur deux est sujet aux maladies respiratoires et digestives. Des traitements simples peuvent contribuer à rétablir sa santé.
| Nom | Température corporelle pendant la maladie | Principaux symptômes | Mortalité |
|---|---|---|---|
| Coliques | Normale | Douleur dans la région du diaphragme | 0% |
| Obstruction œsophagienne | Normale | bâillonnement, bave | 0 % pendant le traitement |
| Maladies respiratoires | Augmenté | Asthme, difficultés respiratoires | Faible en traitement |
Coliques
Les chevaux étant herbivores, ils digèrent très bien les fibres. Un excès de fibres (souvent dû à une alimentation de mauvaise qualité) peut perturber leur système digestif. Le principal symptôme permettant d'identifier une colique chez le cheval est une douleur au diaphragme.
En général, tous les chevaux présentent une forme bénigne de cette affection. Si la douleur persiste, consultez immédiatement un vétérinaire. Le traitement consiste en une injection analgésique et un programme nutritionnel adapté.
Obstruction œsophagienne
La structure anatomique particulière du système digestif du cheval peut entraîner des pathologies liées au fonctionnement de l'estomac, de l'œsophage et des intestins. Ces pathologies sont causées par une occlusion intestinale. Ce processus peut être ponctuel ou chronique.
Les symptômes d'une obstruction œsophagienne apparaissent immédiatement : le cheval étire son museau et tente de tousser. On peut parfois observer des haut-le-cœur et une salivation excessive.
Le traitement consiste en un jeûne de 24 heures et une injection de substances telles que l'acépromazine et la xylazine.
Maladies respiratoires
Ce groupe de maladies résulte de soins inadéquats, d'un traitement inapproprié contre le rhume et de complications liées à des maladies infectieuses. La poussière et le manque d'air frais favorisent l'apparition de l'asthme chez les chevaux.
Pour soigner un animal, il faut d'abord identifier la cause de la maladie, puis l'éliminer. Pour soulager ses symptômes, on prescrit des expectorants afin d'améliorer sa fonction respiratoire, ainsi que des inhalations de plantes.
maladies de la peau
Comme les humains, les chevaux sont sensibles aux attaques d'insectes et de parasites. Ces parasites sont souvent porteurs de diverses maladies de peau.
| Nom | Température corporelle pendant la maladie | Principaux symptômes | Mortalité |
|---|---|---|---|
| Cloportes | Normale | Jambes squameuses, gonflement | 0% |
| Gale | Normale | Éruptions cutanées, démangeaisons | 0% |
| Eczéma | Normale | bosses, pustules | 0% |
| Chorioptose | Normale | démangeaisons, inflammation de la peau | 0% |
| Parafilariose | Normale | Saignement capillaire | 0 % pendant le traitement |
Cloportes
Moucherons (ou dermatite de la région du boulet, ou sous la selle) Une maladie assez courante et extrêmement douloureuse chez les chevaux. Les animaux peuvent la contracter en automne, lorsque la boue et la neige fondue abondent et que l'hygiène est médiocre. Elle est causée par des actinomycètes, des micro-organismes vivant dans le sol et qui pénètrent la peau lésée.
La maladie peut être transmise par les mouches. Les moucherons apparaissent généralement sur les jambes et se présentent sous forme d'écailles. Un gonflement du membre est également fréquent.
Le traitement consiste à enlever soigneusement et minutieusement la saleté de la zone endommagée, à retirer les squames détachées et à appliquer un pansement imbibé de vaseline.
Gale
Cette maladie est transmise par une tique qui infeste le corps de l'animal. Les principaux symptômes sont la nervosité, diverses éruptions cutanées et des piqûres fréquentes sur le corps et les membres du cheval. La teigne se développe ensuite au niveau des points d'infestation, entraînant une chute de poils.
Dans la plupart des cas, une morsure de tique ne provoque aucune complication et guérit spontanément. Cependant, toute éruption cutanée qui se développe nécessitera un traitement à l'aide de pommades et de gels spécifiques.
Eczéma
L'eczéma est une lésion de la couche superficielle de la peau. Il peut survenir suite à une blessure mécanique non traitée, une exposition prolongée à des températures élevées ou une réaction allergique à certains médicaments. Il se manifeste par une petite bosse dure et une pustule, parfois accompagnées d'une croûte squameuse.
Pour traiter l'eczéma chez un cheval, il est indispensable d'identifier et d'éliminer l'agent causal. Une compresse d'acide picrique à 5 % est appliquée sur la zone affectée. Avec l'accord de votre vétérinaire, des gels antibiotiques peuvent être utilisés pour soulager les symptômes.
Chorioptose
Cette maladie se présente sous forme aiguë et chronique. Les principaux symptômes sont des démangeaisons, une inflammation cutanée, une chute de poils et de l'anxiété. Elle est causée par un acarien appelé anthrène des tapis, qui incite le cheval à se gratter la zone affectée.
Pour confirmer le diagnostic, un prélèvement cutané est nécessaire. Le traitement consiste en l'administration d'un médicament acaricide tous les 7 à 9 jours.
Parafilariose (parafilariose équine)
Cette maladie ne peut survenir que durant la saison chaude chez les chevaux âgés d'au moins trois ans. La parafilariose se manifeste par des saignements capillaires sur le corps du cheval. L'agent causal est la mouche venimeuse, qui se nourrit de sang.
Une petite bosse apparaît à l'endroit de la morsure et, par forte chaleur, elle se met à saigner. Cette bosse forme ensuite une croûte et le taux d'hémoglobine de l'animal chute, entraînant une perte de poids générale.
Des médicaments anthelminthiques sont utilisés (fenbendazole à la dose de 15 mg par kilogramme de poids corporel une fois par jour pendant cinq jours, ou ivomec administré par voie sous-cutanée à la dose de 1 ml pour 50 kg de poids corporel). De plus, les zones cutanées atteintes sont traitées localement avec des solutions d'acide phénique à 1-2 % ou de chlorophos. Une pâte d'avermectine à 1 % (appliquée à la base de la langue) et une pâte d'Equisect sont également prescrites par voie orale.
Maladies des membres et de leurs articulations
Les maladies inflammatoires des membres ou des articulations chez les chevaux nécessitent une intervention rapide. Un retard de prise en charge peut aggraver considérablement les troubles moteurs de l'animal.
| Nom | Température corporelle pendant la maladie | Principaux symptômes | Mortalité |
|---|---|---|---|
| fourbure | Normale | Inflammation des sabots, gonflement | 0 % pendant le traitement |
| Inflammation rhumatismale des sabots | Augmenté | Boiterie, refus de bouger | 0 % pendant le traitement |
| perforations et contusions des sabots | Normale | Boiterie, inflammation | 0% |
| Lésion tendineuse | Normale | Enflure, douleur | 0% |
| Pourriture des sabots | Normale | Arquement du dos, souplesse du sabot | 0 % pendant le traitement |
fourbure
L'inflammation de la peau recouvrant les sabots d'un cheval est appelée fourbure, ou pododermatite. Sans traitement rapide, la circulation sanguine vers les extrémités peut être perturbée. En raison d'une irrigation sanguine insuffisante, du liquide s'accumule dans les articulations, exerçant une pression sur les extrémités et provoquant un gonflement.
Pour garantir l'efficacité du traitement, l'animal est temporairement mis au repos. Les efforts sur les membres doivent être réduits au minimum. Une série d'injections est administrée afin de diminuer l'inflammation et d'améliorer la circulation sanguine au niveau des articulations.

Anneaux en forme de « boule » sur les sabots d'un cheval atteint de fourbure
Inflammation rhumatismale des sabots
En cas d'inflammation rhumatismale du sabot, le cheval développe de la fièvre, perd l'appétit, se voûte et cherche à se coucher, réduisant ainsi la pression exercée sur ses sabots. La boiterie qui en résulte indique la nécessité d'un traitement urgent.
On commence par déplacer l'animal dans un endroit confortable, et si nécessaire, on retire les fers. Le parage des parois du sabot peut contribuer à soulager la douleur du solipède. Cela favorise la dilatation des vaisseaux sanguins, rétablissant ainsi une circulation sanguine normale.

Un sabot en forme de hérisson chez un cheval atteint de cette maladie
perforations et contusions des sabots
Ces maladies touchent le plus souvent les équidés non ferrés, car leur sabot est alors sans protection. Un corps étranger pointu logé dans la sole du cheval et non retiré rapidement peut provoquer une inflammation grave.
Les symptômes d'une écharde ou d'une épine comprennent une réticence à parcourir de longues distances, une boiterie (le cheval évitant de s'appuyer sur la zone touchée), une modification de la démarche et une inflammation articulaire. Le traitement consiste à retirer l'écharde et à désinfecter la zone touchée avec une solution antibactérienne.

Enlever une écharde
Les remèdes à base de goudron et d'iode sont extrêmement efficaces. Après avoir retiré l'objet pointu et désinfecté la zone, il convient d'appliquer une compresse froide spécialement préparée sur le cheval pendant au moins 24 heures afin de prévenir tout gonflement éventuel. Si nécessaire, il est recommandé de mettre le cheval au repos et d'éviter tout effort physique intense ou activité agricole pendant plusieurs jours.
Lésion tendineuse
Un cheval peut développer une entorse si le tendon est soumis à un stress intense et prolongé, comme lors d'un saut brusque. Cette affection est assez facile à identifier visuellement : la zone touchée se contracte, un gonflement apparaît et l'animal ressent de la douleur.
Aucun traitement médical grave n'est nécessaire. La blessure guérira d'elle-même ; il vous suffit de limiter votre activité physique, d'appliquer une compresse froide spécialement préparée sur la zone touchée et de porter un bandage en cas d'égratignure.
Pourriture des sabots
La pourriture des sabots est une maladie infectieuse qui se manifeste par une importante accumulation de matière noire dans les sabots. Elle est causée par un pansage inadéquat, des écuries peu nettoyées, des fers mal ajustés et un parage incorrect des sabots.
Vous pouvez lire des informations sur l'entretien et les soins appropriés des chevaux dans cet article.
Les symptômes apparaissent presque immédiatement après le début du processus de pourriture. Le cheval commence à cambrer fortement le dos, tentant de soulager son poids du sabot malade.
Si le traitement n'est pas entrepris rapidement, le sabot deviendra si mou qu'une simple pression y laissera une cavité. On peut stopper la carie en nettoyant et en éliminant soigneusement les tissus nécrosés. La zone affectée est ensuite traitée avec un antiseptique ou une solution iodée diluée dans l'eau (dans un rapport de 2:1).
Des soins attentifs et réguliers prodigués à votre cheval contribueront à prévenir diverses maladies. Des visites régulières chez le vétérinaire et des bilans de santé préventifs sont essentiels. Ces mesures simples permettront de préserver l'excellente santé de votre cheval.




















